de DEVEZEAU, de VEZEAUX, de VEZEAU |
D'azur à la fasce d'argent,
au chef denché de 5 pointes (alias 5 demi-fusées)
de même, et une étoile d'or en pointe. (Bibliothèque nationale, cabinet titres d’HOZIER) Ce blason est ainsi décrit pour la branche de Lavergne et celle de Chasseneuil. |
D’après certains auteurs, la branche de Lavergne aurait
pour armoiries : D’azur à trois croix alaisée d’or, posées deux et un, celle en pointe surmontée d’une étoile de même, mais il s'agit d'une erreur. Famille d'ancienne noblesse féodale, originaire de l'Angoumois, où se trouve le fief de DEVEZEAU, commune de Saint-Angeau, près de La Rochefoucauld. Son nom s’est écrit de ces trois façons. Dans les plus anciens titres, la première forme est toujours employée, puis la particule a été omise, et enfin le nom a été séparé en deux mots, et c’est sous cette dernière orthographe, que Charles de VEZEAUX, seigneur de Fleurat et de Lavergne, ainsi que sa mère et ses sœurs, ont été maintenus nobles en 1715. |
La généalogie de cette famille, qui a eu de très
nombreux rapports avec le Poitou et dont la branche aînée
habitait cette province depuis plus de deux siècles, a été dressée
: 1° sur les preuves fournies en 1718 par Pierre-Hubert de DEVEZEAU de Chasseneuil, pour entrer comme page dans la Grande Ecurie du Roi. 2° sur les preuves de Saint-Cyr de Jeanne-Françoise-Marguerite de DEVEZEAU de Chasseneuil. 3° sur celles fournies par Jacques de DEVEZEAU de Rancougne en 1725, pour entrer dans les pages du Roi en sa Petite Ecurie. |
Parmi les différentes que cette famille posséda en Charente, on peut citer : - Des terres dans la région de Saint-Angeau : durant le XVème siècle. - Le Treuil (Saint-Claud) : des environs de 1380 aux environ de 1700. - L'Age (Chasseneuil sur Bonnieure) : des environ de 1585 aux environs de 1765. - Le Vivier Estrain (Longré) : du 19 août 1591 à 1654. - Villefréard (Longré) : des environs de 1625 et durant le XVIIème siècle. - Les Pins : du 13 mars 1646 aux environs de 1765. - Les Ombrais (Saint-Projet Saint-Constant) : de 1697 à 1740. |
Noms isolés : |
- de DEVEZEAU Louis, était le 11 novembre 1565 religieux et sacristain de l'abbaye de Saint-Cybard à Angoulême. (Archives de la Charente, E 1222). |
- DEVEZEAU François, écuyer, seigneur de Pioussay (peut-être le même que le précédent), assiste comme témoin, le 6 septembre 1578, à une transaction entre Nicolas de BARBEZIÈRES, écuyer, seigneur de la Faye, et Antoine BENOIT, sieur des Ecures (Archives de la Charente, E 1253). |
- DEVEZEAU Marguerite, épousa le 30 avril 1587 Mathieu de VASSOIGNES, écuyer, seigneur de la Bréchinie et de la Forêt d'Horte, veuf de Louise de LAMBERTIE. (Généalogie de VASSOIGNES). |
- de DEVEZEAU Jacques, prieur de Saint-Claud, reçoit en 1630, une reconnaissance de rente de Jacques LHUILLIER et sa femme. (Archives de la Charente E 553). |
(*) - DEVEZEAU Pierre, écuyer. Il était dit originaire de Genac. Pierre épousa le 2 février 1658, à Saint-Martial d'Angoulême, Antoinette de BELLEPRIÈRE. Ils eurent pour enfants :
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- de DEVEZEAU Charles, fils de Claude, seigneur de Bocham (?), et de Louise de La VERGNE, fut baptisé à Vitrac, le 3 février 1664. |
- de DEVEZEAU Jeanne, épousa Pierre LAURENT, écuyer, seigneur
de Coudray. Sa succession, ainsi que celle de son mari, fut partagée entre leurs enfants le 12 avril 1685 (MAUPÉOU, confirmation de noblesse de la famille LAURENT). |
- de DEVEZEAU Marie, veuve de Jean BATARD, se remaria à Philippe
GAULTIER, marchand. Le 8 mars 1725, ils transigèrent avec le curateur des enfants mineurs de François-Louis SAULNIER, chevalier, seigneur de Pierre-Lévée, au sujet de la succession de Pierre de DEVEZEAU, dont le degré de parenté n’est pas indiqué (Archives de la Charente E 1093). |
- de DEVEZEAU François, naquit le 5 mai 1730 (Archives de la Charente E 562). |
- de DEVEZEAU Jean-Hélie, chevalier, seigneur de Plassac, reçut en 1774, une constitution de rente de 200 livres de Marie-Béatrix DUPRÉ d’HOUVILLE, veuve de Pierre-Hubert de DEVEZEAU de Chasseneuil (12ème degré, chapitre III). On ne dit pas le degré de parenté qui unissait ces deux personnages (Archives de la Charente E 504). |
Branche du Treuil (Saint-Claud) et de Lavergne : |
I) de DEVEZEAU Arnault, Arnaldus de Devezello, vivant le 31 mars 1292.
Il avait épousé Pétronille ANDRINE, dont il eut au moins pour enfant : |
II) de DEVEZEAU Perricaud, Perricordus de Devezello. Il fit une vente le mardi après Pacques de l'an 1339, à Géraud de DEVEZEAU, d'une maison située au lieu de DEVEZEAU (Saint-Angeau), avec ses dépendances, joignant d'un côté le jardin de Guillaume de DEVEZEAU, et dans le domaine de Purzat, moyennant la somme de 7 livres 5 sols, monnaie payée par le sieur de la Roche. Cet acte, dont l’original est en latin, fut reçu par Pierre de CASTELLAIS, clericus, sous le scel de R. P. en Dieu Monseigneur…évêque d’Angoulême. Dans cette pièce on ne fait pas connaître le degré de parenté de Géraud et de Guillaume de DEVEZEAU avec le vendeur, mais on y voit que Perricaud avait épousé N. d'ORNAVE, ou d'ORNASSE, fille de Géraud, et qu’il était fils de feu Pétronille ANDRINE, de la paroisse de Borie. Ils eurent pour fils : |
III) de DEVEZEAU Guillaume, varlet,
seigneur du Treuil. Il reçut une donation, le 4 avril 1380, de Géraud AIMON, varlet, de tous ses biens meubles et immeubles dans les paroisses de Saint-Angeau, Saint-Amand, Sainte-Colombe, etc… en raison des fidèles services et des soins immenses dudit Guillaume à son égard. Cet acte reçu par Jean de La PORTE (de PORTA), prêtre du diocèse de Poitiers, et notaire impérial, fut passé à Noyat, diocèse d’Angoulême. Guillaume épousa Jeanne de La GAUBERTIE (alias GAUBERTIÈRE), dont il eut :
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IV) de DEVEZEAU Jean, écuyer, seigneur du Treuil. Il fit un arrentement d’un quartier de pré sis le long de la rivière de la Tardoire, paroisse de Saint-Angeau, le 19 juin 1432, à Jean et Guillaume PAILHER, frères. (Acte passé par BAILLY, notaire, juré à la Rochefoucauld, en présence de son neveu Aymard de DEVEZEAU, prêtre). Jean rendit deux hommages en un seul acte, à Jean de La ROCHEFOUCAULD, pour tout ce qu’il tenait en fief dans la châtellenie de La Rochefoucauld, le 5 juillet 1445, et le 18 juillet de la même année, il rendit au même seigneur aveu et dénombrement des mêmes choses, entre autres pour la moitié de la borderie de Chaluet, le droit d’exploit dans le grand bois de Cellefrouin et celui de pêche dans les eaux de la châtellenie de La Rochefoucauld. Jean épousa Jeanne de La CHAPELLE, dont il eut :
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V) de DEVEZEAU Pierre, écuyer, seigneur du Treuil. Il épousa le 12 janvier 1467 (Regnaud FAURE, auditeur juré sous le scel de Cellefrouin), Guillemette de BOUSSAC, fille de Jean, écuyer, lequel constitua en dot à sa fille tous les domaines et héritages que lui et Claude de BOUSSAC, son frère, avaient dans les paroisses de La Pérusse et d’Ambersac (Ambernac ?). Le 28 janvier de la même année, Pierre fit hommage à Jean de La ROCHEFOUCAULD. Il rendit aveu et dénombrement au même seigneur le 6 mars 1467, pour tout ce qu’il possédait en fief dudit seigneur, et rendit le même aveu le 20 mai 1473 à Marguerite de La ROCHEFOUCAULD, comme ayant le gouvernement de François de La ROCHEFOUCAULD, son fils. Le 26 mai 1475 (PAILHER, prêtre, notaire juré sous le scel de l’official d’Angoulême), il transigea ainsi que sa cousine, Gillette de DEVEZEAU, veuve de Michal AUMONT, avec le curé de Saint-Angeau, qui prétendait à certains droits dans la dîme de Saint-Angeau, dont jouissaient lesdits de DEVEZEAU. Par cette transaction, le curé de Saint-Angeau s’obligea, ainsi que ses successeurs, à dire et faire célébrer par an 3 messes chantées, pour le repos des âmes desdits DEVEZEAU, leurs prédécesseurs et successeurs, l’une en l’honneur de Saint-Michel, la seconde de Notre-Dame, et la troisième, des morts. Pierre rendit encore plusieurs aveux et hommages à François de La ROCHEFOUCAULD, les 23 avril et Ier juin 1487. Ayant des difficultés avec Aymar et Gillette de DEVEZEAU, ses cousins (comme nous l’avons plus haut), qui lui contestaient son droit d’aînesse, il en appela au Roi Charles VII. Celui-ci, par lettres données à Tours, le 5 mai 1490, désigna 4 arbitres qui, après vérification faite, condamnèrent Aymard et Gillette à remettre audit Pierre ce droit d’aînesse, suivant les usages et coutumes des nobles. Il vivait encore le Ier juin 1490, d’après un hommage rendu aux représentants d’Agnès de CHAUMONT, pour sa terre du Treuil. Pierre eut pour enfants de son mariage :
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VI) de DEVEZEAU Guillaume, écuyer,
seigneur du Treuil. Il rendit plusieurs hommages et aveux à François de La ROCHEFOUCAULD, les 19 juin 1497, 27 mars 1498, 16 avril et 16 août 1520, et 21 juin 1522. Guillaume rendit encore hommage le 22 juin 1505 à Antoinette de CULANT, dame de la Cigogne, pour tout ce qu’il avait acquit d’Arnaud de NANCLARS et ses fils (François, notaire à La Rochefoucauld). Le 14 juin 1500, il passa un accord avec Antoine PAULTE, écuyer, seigneur de la Brousse et des Prévostières, relatif à son propre contrat de mariage avec Jacquette PAULTE. Ledit Antoine avait promis de leur payer, le lendemain de leurs noces, la somme de 300 livres et celle de 200 livres dans un an. Pour s’acquitter, il paya 194 livres 15 sous et céda pour le surplus 10 livres de rente qu’il avait achetée des moines de Cellefrouin, moyennant quoi ladite Jacquette renonçait en faveur de son frère aux successions de ses père et mère (GILON et BUREAU, notaires à Angoulême). Il fit dresser un procès-verbal le 15 mars 1517, constatant qu’autrefois et dans les temps des gens de guerre, sa maison noble du Treuil avait été brûlée avec les titres et renseignements concernant les revenus de ladite maison. Guillaume partagea avec son frère, le 18 février 1518, et était décédé avant le 23 octobre 1552. Il épousa Jacquette PAULTE, fille d'Antoine PAULTE, écuyer, seigneur de la Brousse et des Prévostières, et eurent pour enfants :
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VII) de DEVEZEAU Claude, écuyer, seigneur du Treuil. Il servit dans la compagnie de Pierre de GRANDPRÉ, chevalier. Claude épousa le 2 février 1535 (DELAVAULT et du SOUILHE, notaires à Linazay), Jacquette LAUVERGNAT, fille d'Hilaire, écuyer, seigneur de la Pagerie, et de Marguerite DROUHET, (alors épouse de Gilles ESCHALLÉ, écuyer, seigneur de Magnou). Par son contrat de mariage, Claude eut donation de tous les biens de son père. Il rendit plusieurs hommages et aveux à François de La ROCHEFOUCAULD, les 23 octobre 1552, 11 janvier, et 15 juin 1560. Le 4 décembre, alias novembre 1552, il rendit également un aveu pour sa maison du Treuil à Joachim GÉRAULT, écuyer, seigneur de la Mothe sur Charente. Enfin, le 8 août 1565, Claude transigea ainsi que Pierre d’AUTHON, écuyer, seigneur de Vanzay, et Léon de MARCIRION, écuyer, seigneur de Saux, avec François FRAQUART et autres, au sujet de la succession de feu René NATHON, écuyer, seigneur du Chaigne. De son union avec Jacquette LAUVERGNAT, naquirent :
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VIII) de DEVEZEAU François, écuyer, seigneur du Treuil. Il fut gendarme de la compagnie de Sansac. François épousa le 2 août 1574 (JOURDAIN et DELAVAU, notaires à Confolens), Anne de ROCQUART, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Cour de Saint-Maurice, et de Beaupuit, sommelier en chef de l’échansonnerie du Roi; et de Jeanne FLAMAND. Il passa un accord avec son frère Guy, au sujet du partage qu’ils avaient fait le 23 août 1585. Le Ier janvier 1599, François obtint des commissaires députés pour le régalement des tailles à Cognac, un, jugement le confirmant dans sa noblesse Il eut pour enfants :
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IX) de DEVEZEAU Jacques, écuyer, seigneur du Treuil, la Courrière. (Il fut omis dans d’HOZIER, mais indiqué comme fils de François dans son contrat de mariage et dans le nobiliaire du Limousin.) Jacques épousa le 26 février 1623 Jacquette de MERGEY (alias de MERGÉ), fille de Jean, écuyer, seigneur de Beaulieu et de Chantrezac, et de Catherine THOMAS. Son testament donna lieu à une transaction le 20 juin 1654, entre Jean et Pierre, ses deux fils aînés. Jacques et Jacquette de MERGEY eurent pour enfants :
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X) de DEVEZEAU Louis, écuyer, seigneur de Fleurat. Il épousa le 22 septembre 1669 Jeanne MONDOT, fille d'Henri, écuyer, seigneur de la Rochière, et de Marguerite du CLAUD, dont il eut :
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XI) DEVEZEAU François, écuyer,
seigneur de Fleurat, né le
27 décembre 1671, et baptisé à Pressac le 11 juillet
1672. Il servit dans les chevau-légers. François épousa le 4 mai 1693 Marie de CLÉRÉ, fille de Jean, écuyer, seigneur de Fretet, et de Madeleine de GRÉAULME. Il décéda le 28 janvier 1706. Sa veuve fut maintenue noble par Quentin de RICHEBOURG, le Ier mai 1715. De son union avec Marie de CLÉRÉ, naquirent :
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XII) DEVEZEAU Charles, écuyer, seigneur de Fleurat et de Lavergne,
né à Châtain le 25 juin 1695. Il fut maintenu noble avec ses frères et sœurs le 24 juillet 1715 par Quentin de RICHEBOURG, sous le nom De VEZEAUX. Charles épousa à Asnoix (Vienne), le 24 janvier 1723 Suzanne de MONTFREBŒUF, fille de Raymond, écuyer, seigneur de Marville, et de Marie-Anne BODET. Il décéda à Châtain le 8 décembre 1730, laissant pour enfants :
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XIII) DEVEZEAU Gilbert, écuyer,
seigneur de Lavergne, de la Collinière et du Petit-Villedon (Asnières-Vienne),
né en 1726. Il fit la campagne de 1744 dans le régiment de Picardie, appelé Brûlart, qu’il avait rejoint à Colmar, l’année précédente. En 1745, il prit part au siège d’Oudenarde. Gilbert passa lieutenant au bataillon de la milice de Poitiers, le 25 février 1750, puis fut le 10 novembre 1756, lieutenant des grenadiers royaux à Poitiers, capitaine au bataillon de Poitiers le 12 janvier 1758. Il reçut enfin, le 5 mai 1772, la commission de capitaine des grenadiers du régiment provincial de Poitiers. Ses services lui valurent la Croix de Saint-Louis, le 23 février 1777, et une pension de retraite de 500 livres, en 1779. Gilbert assista en 1789, à l’assemblée de la noblesse du Poitou, réunie à Poitiers pour nommer des députés aux Etats Généraux. Il épousa le 19 avril 1792 Geneviève FLEURY, fille de Pierre, seigneur de la Gibeaudière, conseiller au présidial de Poitiers, et de Marguerite du PLESSIS. Gilbert décéda à Châtain le 5 juillet 1801, ayant eu pour enfants :
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XIV) DEVEZEAU de LAVERGNE Léonard, né le 3 juin 1771 à Asnois. Il s’engagea dans l’armée des Princes pendant la campagne de 1792, où il fit ses premières armes. Il passa ensuite dans la division du Prince de CONDÉ, le 5 août 1793, d’abord comme chasseur noble, puis comme chef d’escouade en 1797. Léonard fut amnistié le 9 décembre 1802 pour cause d’émigration, et fut nommé chevalier de Saint-Louis le 22 novembre 1815. Le 22 juin 1809, il fut nommé maire d'Asnois et conserva longtemps ses fonctions. Il décéda à Payroux le 9 septembre 1846. Léonard avait épousé en 1807 Geneviève-Julie DESMIER du ROC, fille de Pierre-Charles-Gabriel-Crescent, et de Marie-Madeleine LELONG, dont il eut :
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XV) (*) DEVEZEAU
de LAVERGNE Charles-Martial-Maxime, né le 6 avril 1808 à
Asnois (Vienne), décédé à Civray (Vienne) le
17 mai 1871. Il avait épousé le 4 novembre 1836, à Payroux (Vienne), Anastasie-Fanny de BELHOIR, veuve de Louis BOURDIER, et fille de François-Henri et de Catherine PRÉVOST-MAISONNAY, (sa troisième femme). (Elle était née le 25 décembre 1814 à Mauprévoir -Vienne). De cette union naquirent :
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XVI) (*) DEVEZEAU
de LAVERGNE Charles-Emile-Auguste, docteur en médecine, né
à Civray le 28 avril 1846. Il décéda en 1907. Charles Emile Auguste avait épousé le 16 août 1876 à Plaisance (Vienne), Marie-Isabelle BOISSEAU d'ARTIGE, fille de Joseph-Paulin, et de Marie-Aloïse SAVIN. (Elle était née le 21 décembre 1847 à Montmorillon - Vienne). Ils eurent pour enfants :
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Branche cadette de Lavergne : |
XVI) (*) DEVEZEAU
de LAVERGNE Maxime-Eugène-Léo, notaire, né à
Civray le 4 septembre 1851. Il épousa le 28 avril 1881 Marie-Louise-Colette LACHELIER, fille de Jules-Esprit-Nicolas, inspecteur général de l’instruction publique, officier de la Légion d’Honneur, et de Marie-Léontine COURTOIS. Maxime Eugène Léo décéda en 1921, ayant eu pour enfants :
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Branche de Chasseneuil : |
VIII) de DEVEZEAU
Guy, écuyer, seigneur de l'Age, de la Pinellerie, ou Pinellie,
et de DEVEZEAU. Il épousa en premières noces le 13 juin 1585 (FOUCHIER, notaire au comté de La Rochefoucauld), Françoise PESNEL, veuve de Pierre d'ALLOUE, écuyer, seigneur de DEVEZEAU, (Saint-Angeau), et fille de feu François, sieur de Barraud, et de Gabrielle TIZON. Le 29 mai 1593 (Les Dossiers Bleux disent le 19 août 1591), Guy épousa en secondes noces (BROUSSARD, notaire en Angoumois), Suzanne de LESTANG, fille aînée de René, écuyer, seigneur de Villefréard (Longré), et de Paule de MAIGNÉ. Elle lui porta en dot le fief du Vivier-Estrain (Longré). Guy fit un accord le 28 juin 1585 avec son frère François, au sujet du partage fait entre eux le 23 août 1583, des biens de la succession de leur père et de ceux à venir de leur mère. Le 18 avril 1591, il échangea avec Paul de NOURIGIER la seigneurie de Saint-Ciers, qu'il avait acquise de Suzanne de ROUMAGNE, contre celles de l'Age de Chasseneuil, et de Mestrie (Métric - Chasseneuil). Guy rendit compte de la gestion des biens appartenant à Pierre d’ALLOUE, écuyer, seigneur de DEVEZEAU, le 2 septembre 1595, dont il avait eu l’administration comme époux de Françoise PESNEL, mère dudit d’ALLOUE. Il reçut le 18 décembre 1599, un brevet du Roi l’autorisant, en considération de ses services, à chasser les loups dans l’étendue de ses terres et à tirer les oiseaux de rivière, ramiers, bisets, et autre gibier non défendu par ses ordonnances. Guy étant en bonne santé, et sa femme étant malade, ils firent un testament commun le 16 août 1625, en la maison noble de la Tour de Lage, par lequel ils voulaient être enterrés dans l’église de Chasseneuil où était leur sépulture. Ils instituèrent leur fils aîné, légataire universel, à la charge de donner à ses frères et sœurs plusieurs sommes. De son union avec Suzanne de LESTANG naquirent :
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IX) de DEVEZEAU René, chevalier, haut et puissant seigneur de
l'Age de Chasseneuil, Mestrie, Villefréard, né le 26 novembre
1598. Il fut l’héritier universel de ses père et mère par le testament du 16 août 1625. René épousa le 3 janvier 1629 (IMBERT et DOYNEAU, notaires à Saint-Maixent), Bénigne THIBAUD, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Carte, et de Françoise de BARBEZIÈRES, qui reçut en dot 24000 livres. Devenue veuve, elle se remaria avec Philippe de NESMOND, chevalier, baron des Etangs. Il rendit hommage de la Tour de l’Age de Chasseneuil, le 20 février 1633, au duc de La ROCHEFOUCAULD. René fut condamné, par sentence du 12 octobre 1635, par Jean de CUMONT, chevalier, seigneur de la Barbotière, sénéchal du comté de Civray, à payer pour sa contribution au ban de 1635, la somme de 50 livres, en raison de son fief de Mestrie, sis au comté de Civray. Il acquit de François, duc de La ROCHEFOUCAULD, la haute, moyenne, et basse juridiction sur les terre de l’Age au bourg de Chasseneuil, y compris le lieu de la Vaure, le 18 janvier 1645. René fit ériger ensuite ce fief en châtellenie, par lettres du Roi (avril 1646), en raison de ce qu’il avait été employé à son service et avait exposé ses biens et sa vie dans les armées, tant dedans que dehors son royaume. Le 13 mars 1646, il acheta la terre des Pins, dont il fit la licitation le 5 août 1647. Guy fit un testament mutuel avec sa femme, le 18 avril 1653, par lequel ils demandaient à être inhumés dans le chœur de l’église de Chasseneuil. Il eut pour enfants, de son union avec Bénigne THIBAUD :
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X) de DEVEZEAU
François, chevalier, haut et puissant seigneur de l'Age de
Chasseneuil, baron des Pins, seigneur de Métrie, Villefréart,
etc. Il rendit aveu au duc de La ROCHEFOUCAULD des terres de l’Age de Chasseneuil, Lage Gourdin, Puirigault, du Montet, du Lion et de la Vaure, les 27 février 1654 et 27 juin 1682. Ce fut sans doute lui qui céda le fief du Vivier (Longré), et le château de Cherconnay (proche du hameau du Vivier), en 1654, à la famille BRUMEAULD de MOULINNEUF. Par ordonnance rendue à Limoges, le 27 août 1667, par d’AGUESSEAU, l’inventaire des pièces fournies par lui fut envoyée au conseil d’Etat. François fit appel au Parlement de Paris d’une sentence rendue par le sénéchal d’Angoumois, le 16 février 1663, qui ordonnait, sur la requête du duc de La ROCHEFOUCAULD, que les qualités de Messire et de Chevalier prises par ledit de DEVEZEAU seraient rayées, et que les couronnes de comte placées dans ses armes seraient effacées. Le Parlement, par arrêt du 13 août de la même année, fit défense en général à tous propriétaires de terres de prendre les titres de barons, comtes ou marquis, et d’en rendre les couronnes, sinon en vertu de lettres patentes. François de DEVEZEAU fut enregistré dans l'Armorial général de France, sous le nom de DENIZAU, à la généralité de Limoges, dressé par Charles d'HOZIER, avec le blason ci-dessous. (Droits d'enregistrement des armoiries payés au bureau de M. Adrien VANIER - Enregistrement à l'armorial, fait à Paris, le 18 mai 1699).
François épousa le 3 mai 1656 (ROUGIER, notaire), Charlotte de LUBERSAC, fille de Philibert, chevalier, seigneur du Verdier, et de Luce de RÉAL. Il fit son testament le 25 février 1684, demandant à être inhumé dans l’église de Chasseneuil, et fit divers dons à ses enfants. De son union avec Charlotte de LUBERSAC naquirent :
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XI) de DEVEZEAU Philibert-Joseph, chevalier, seigneur marquis de l'Age
de Chasseneuil, les Pins, Métrie, Puygibault, etc. Il fut capitaine de dragons au régiment d’Avesne, puis major du régiment dragons de Zeldes. Philibert Joseph fut nommé légataire universel dans les testaments de son père. Il rendit hommage pour son hôtel, château et châtellenie de l’Age de Chasseneuil, les fiefs de Lage-Gourdin, etc., le 21 avril 1700, à François de La ROCHEFOUCAULD, prince de Marcillac. Le 4 novembre 1696 (SIMON, notaire à Angoulême), Philibert Joseph épousa Françoise-Geneviève de SAINTE-MAURE, fille d'Alexis, comte de Jonzac, marquis d’Ozillac, et de Suzanne CATELAN. Il mourut le 23 novembre 1707, ayant eu pour enfants :
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XII) de DEVEZEAU Pierre-Hubert, chevalier, seigneur de l'Age, baron
des Pins, né le Ier janvier (ou juin), 1700. Il fut reçu page du Roi en sa Grande Ecurie, le 27 juillet 1718. Pierre Hubert reçut une commission de capitaine dans le régiment Royal-Cavalerie, en 1734. Il épousa vers 1730 Marie-Béatrix DUPRÉ-d'HOUVILLE. Pierre Hubert décéda le 4 février 1765, laissant pour enfants :
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Branche de Rancougne : |
D'azur à une fasce d'argent, accompagné d'un
chef denché d'or, et en pointe d'une étoile aussi d'or. |
VII) de DEVEZEAU Jean, écuyer, seigneur de Chillac. Il fut capitaine du château de Mareuil, maréchal des logis de la compagnie du marquis de Mézières (Bourbon-Monpensier), et l’un de ses gentilshommes. Jean donna quittance de ses gages de maréchal des logis de la compagnie du marquis de Mézières, le 26 mai 1560, pour ses quartiers de janvier-mars de ladite année. Il était décédé avant le 28 mars 1568, suivant une procuration donnée à cette date par sa veuve, à Hélie de DEVEZEAU, écuyer, seigneur du Breuil (Treuil ?) (sans indication de parenté), et à Simon Rolland (Bibliothèque Nationale, Pièces Originales n° 998 Dossier 22599). Jean avait épousé le 10 septembre 1548 (PASQUET, notaire à Angoulême), Jeanne de MAINDRON (ou MANDRON), fille de Jean, écuyer, seigneur de Rancougne, et de Marie RAIMOND. De cette union naquirent :
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VIII) de DEVEZEAU Jacques, écuyer, seigneur de Chillac et de
Rancogne. Il épousa le 24 août 1582 (PASQUET, notaire à Angoulême), Marguerite HÉLIES de COLONGES, (qui se remaria le 9 avril 1598, avec Jean MORIN, écuyer, sieur de Bignac), fille de Jean, écuyer, seigneur de Maisonnet et de Belleville, et de Marguerite du COURRET. Ils eurent pour enfants :
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IX) de DEVEZEAU François, écuyer, seigneur de Rancogne. Il épousa en premières noces le 3 novembre 1613 Marie LAISNÉ, fille de Cybard, écuyer, seigneur de la Dourville, et de Bertholine de La COSTE; puis en secondes noces le 4 décembre 1632 Anne du SAULT, fille de Pierre, seigneur de Villars et de Vilhonneur, et de Christine de CHAMBES. Il décéda le 2 septembre 1652, ayant eu pour enfants de son second mariage :
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X) de DEVEZEAU François, écuyer, seigneur de Rancogne,
né en 1633. Il donna procuration en 1665, à Nicolas PRECHENDIER, tant en son nom qu’en celui de Catherine de DEVEZEAU, dame de Bellat, et de Louis, seigneur de Villars, son frère, pour toucher une demi année de rente, échue le 30 juin 1653, qui avait été constituée à François de DEVEZEAU, leur père, le 31 décembre 1635 (Bibliothèque Nationale Pièces Originales, n° 998 Dossier 22599). D’AGUESSEAU lui donna acte de la représentation de ses titres de noblesse, le 22 décembre 1667. François épousa en premières noces le Ier mai 1660 Marie PASQUET, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Brousse et de Rochebertier, et de Marie PRÉVERAULT; et en secondes noces vers 1689 Judith MESNARD. François décéda le 24 octobre 1701, ayant eu pour enfant de son premier mariage :
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XI) de DEVEZEAU Charles, écuyer, seigneur de Rancogne, né audit
lieu le 11 mai 1672. Il entra au service du Roi, et resta 23 ans à Saint-Domingue. Charles fut chevalier de Saint-Louis, et colonel d’un régiment d’infanterie à son nom. Il épousa en premières noces dans l'église du Cap, le 27 novembre 1702 Marie-Charlotte de La PLACE, fille de Daniel, et de Marguerite CORDONNIÉ; et en secondes noces le 24 novembre 1716, Marie Le CLERC de MORAINVILLE, fille de Gilles, et de Marguerite de La PLACE. Etant revenu en France, il acheta en 1742, aux héritiers DODUN, le marquisat pairie d'Herbault en Beauce, et la vicomté des Landes (près de Blois). Charles décéda l'année suivante, ayant eu pour enfants de son premier mariage :
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XII) (*1)
de DEVEZEAU Charles-François-Louis,
chevalier, seigneur de Rancogne, né en mai 1704 à Saint-Domingue. Il fut mousquetaire du Roi en septembre 1728, chevalier de Saint-Louis, puis capitaine au régiment Dauphin-Etranger-Cavalerie. Charles François Louis devint marquis d’Herbault et vicomte des Landes, par lettres patentes du Roi, datées et registrées du 30 août 1743 en la chambre des comptes de Paris. (Herbault : en Beauce, marquisat érigé par lettres patentes enregistrées le 30 août 1743 en la Chambre des Comptes de Paris). Il épousa le 6 mars 1747 Marie-Agnès-Michelle-Françoise de FOYAL de DONNERY, fille de feu Pierre-François-Alexandre, chevalier, seigneur de la Sourdière, lieutenant des chasses de la capitainerie royale de Blois, et de Marie-Renée LABBE de CHAMPAGNETTE. Charles François Louis décéda à Saint-Domingue le 3 novembre 1760, laissant pour enfant : |
XIII) (*1)
de DEVEZEAU Charles-François,
chevalier, seigneur marquis d'Herbault, Rancogne, Puyraveau, vicomte des
Landes, né à Herbault le 18 décembre 1747. Il fut lieutenant au régiment de Forez-Infanterie, mousquetaire du Roi, chevalier de Saint-Louis. Charles François épousa le 17 février 1777 Marguerite-Charlotte-Françoise de BOILLÈNE, fille de Charles-François, ancien major des ville et château de Brest, et de feue Madeleine de BAUDIEZ. Il fut membre de la loge Saint-Jean de Blois, et fut emprisonné sous la Terreur. Charles François mourut le 18 février 1824, ayant eu pour enfants :
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XIV) (*1)
de DEVEZEAU Charles-Henri, vicomte
de Rancogne, né à Herbault le 21 mars 1785. Il épousa le 18 avril 1811 Aglaé-Pierrette-Adélaïde de CULLON d'ARCY, (qui décéda au château d'Herbault, dernière de sa branche, le 16 février 1867). Elle était sœur de la femme de son frère Jean Marie, et fille d'Alexandre-Jean-Baptiste-Anne-Gabriel, comte d'Arcy sur Cure (Yonne), et de feue Alexandrine-Marguerite-Gabrielle PUY de VÉRINE. Charles Henri décéda en 1837 ayant eu pour enfant :
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XV) (*)
(*1) de
DEVEZEAU de RANCOGNE Charles-François, vicomte, puis après
le décès de ses oncles (1866), marquis de Rancogne, né
à Arcy sur Cure (Yonne), le Ier avril 1815. Il fut reçu élève en 1823, de l’école royale militaire de Saint-Cyr. Charles François fut maire d'Herbault et conseiller général du Loir et Cher à plusieurs reprises. Il décéda le 20 mars 1903 à Paris (VIIIème arrondissement). Charles François avait épousé en premières noces, en 1844 Amélie-Cunégonde Le MESLE, (née en 1826, décédée au château d'Herbault le 27 septembre 1878), fille de Jean-Thomas, et d'Elisabeth-Bernardine-Désirée de CULLON DARCY. (Elle était née en 1826 à Paris. Elle décéda le 27 septembre 1878 à Herbault - Loir-et-Cher). De cette union naquirent :
(Elle était née le 14 février 1830 à Paris. Elle décéda le 7 mai 1905 à Paris 8ème). |
XVI) (*) (*1) de
DEVEZEAU de RANCOGNE Jean-Charles, vicomte, puis en 1905, marquis
de Rancogne, né à Thoury (Loiret), le 24 janvier 1845. Il avait été reçu à Saint-Cyr le 5 octobre 1865. Jean Charles commanda un peloton de cuirassiers dans la célèbre charge de cavalerie de Reichshoffen en 1870, puis il fut chef d'escadrons au 2 ème hussards en 1887. Il devint ensuite lieutenant-colonel du 5 ème cuirassiers au 26 décembre 1893, puis colonel du 9ème régiment de hussards, à Marseille, le 26 décembre 1893. Il fut nommé officier de la Légion d'Honneur. Jean Charles épousa le Ier décembre 1887 Louise-Marie DUBUS, (présidente de l'œuvre le Soutien Français), veuve de Paul-Marie-René BASCLE de LAGRÈZE, capitaine d’infanterie, et fille d'Alexandre, conseiller à la cour d’appel de Caen, et de Louise-Clémence BLANCHARD. (Elle était née le 6 novembre 1856 à Argentan (Orne). Elle décéda le 25 janvier 1942 à Cannes (Alpes-Maritimes). Jean Charles décéda le 23 décembre 1923 à Nice (Alpes-Maritimes), ayant eu pour enfants :
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XVII) (*)(*1)
de DEVEZEAU de RANCOGNE Charles-Marie,
né le 4 février 1890, à Chalons sur Marne (Marne),
vicomte, puis en 1924 marquis de Rancogne. Pendant la première guerre mondiale, il fut prisonnier en Allemagne et fut interné à Lausanne en 1917-1918. Charles Marie épousa en premières noces, le 18 juillet 1913 à Paris, Anne-Gisèle Sonia Ida BRUNAU-VARILLA, (infirmière à Ypres en 1914), fille de Philippe-Jean, et N. de BRUNOFF. (Note de Philippe-Jean BRUNAU-VARILLA (1859-1940), ingénieur en Chef du canal de Panama, et ambassadeur du gouvernement provisoire de ce pays). Il épousa en secondes noces le 26 juillet 1919, à Paris, Gislaine-Elida Da MOTTA, fille de Miguel et d'Alice-Pauline BALISAUX. (Elle était née en 1889 à Ixelles - Brabant). Charles Marie décéda le 10 mai 1963, à Boulogne-Billancourt (Hauts de Seine). |