CHENEVIÈRE |
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D'azur à
un chevron d'or accompagné en pointe d'un croissant d'argent, au chef d'argent chargé d'une moucheture d'hermine de sable et accostée de deux étoiles de gueules. (Blason de Pierre CHENEVIÈRE - Armorial Général de France - Charles d'HOZIER) |
Famille bourgeoise d'Angoulême, qui s'enrichit dans le commerce de draps et de soie. Parmi ses possessions connues, on peut citer : - La maison dite des Trois Marchands à Angoulême, située près de la halle, paroisse Saint-André, durant la première moitié du XVIIIème siècle. (Cet ensemble d'immeubles à de nos jours disparus). - Le Bardonneau (Balzac) : du 22 juillet 1659 aux environs de 1745. - Le Bois Massiaud (Balzac) : de 1659 à ? |
- CHENEVIÈRE Macé, (ou Marc), né en 1609. Le 6 octobre 1635, il épousa paroisse Saint-André d'Angoulême, Jeanne ROBERT. Macé fut inhumé le 26 décembre 1669, paroisse Saint-André d'Angoulême. Après la mort de Macé, Jeanne ROBERT fit le partage de ses biens entre ses enfants, moyennant une pension viagère de 300 livres et la jouissance du loyer de la maison des Trois Marchands, ainsi que diverses petites rentes De son union avec Jeanne ROBERT naquirent :
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- CHENEVIÈRE Pierre, né en 1647. Il fut marchand et lieutenant de la ville d'Angoulême (qualifié d'officier de la bourgeoisie d'Angoulême dans d'HOZIER). Pierre fut enregistré en avril 1700 dans l'Armorial Général de France, dressé par Charles d'HOZIER, à la généralité de Limoges, avec le blason présenté en début de page. En 1709, il possédait le logis des Trois Marchands, à Angoulême. Il épousa en premières noces, le 29 août 1672, paroisse Saint-Paul d'Angoulême, Anne BELLABRE. De cette union naquirent :
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Noms non reliés à la généalogie : |
- CHENEVIÈRE Léonard, sieur de Chez Chabot et de la maison noble du Bois Massiaud (Balzac). Il était qualifié en 1648, de messager ordinaire d'Angoulême à Paris. Léonard épousa Marguerite MASSON. Il fut inhumé le 8 juillet 1664, paroisse Saint-André d'Angoulême. De son union avec Marguerite MASSON, naquit :
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- CHENEVIÈRE Pierre, sieur de Bardonneau (Balzac), y demeurant. Le 28 juin 1740 (Jean BERNARD, notaire royal à Angoulême), Pierre prit un engagement de laisser Louise RAIMBAUD, sa femme, toucher les revenus de ses biens, de la nourrir convenablement, et de lui donner 30 livres tous les ans, moyennant qu'elle voudra bien malgré la séparation de corps et de biens prononcés entre eux le 3 février 1720, venir loger sous son toit sans toutefois faire aucune communauté avec lui, afin de lui épargner les tracas qu'ajoute à ses infirmités l'infidélité de ses domestiques. |
- CHENEVIÈRE Françoise, qui épousa Germain BERTHOMMÉ, juge sénéchal du comté de Montbron. |
- Charles d'HOZIER : Armorial Général de France, généralité de Limoges. - Jean-Paul GAILLARD : Article sur le logis des Trois Marchands (Angoulême), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Frédéric BLANCHET : Essai d'une liste des fiefs de la Charente. - Paul de FLEURY et Jules de La MARTINIÈRE : Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790. - Gustave BABINET de RENCOGNE et Paul de FLEURY : Inventaire-Sommaire des Archives Départementales (de la Charente), antérieures à 1790. - FBR : Généalogie sur Geneanet : https://gw.geneanet.org/fbr |