CHABOT |
D'or à trois chabots de gueules,
posés deux et un. Couronne de comte. Légende : CONCUSSUS SURGO, alias CONCUSSUS RESURGO (QUAND ON ME FRAPPE, JE BONDIS) |
La maison de CHABOT a pour berceau le Bas-Poitou, où son
nom se trouve dès le début du XIème siècle. Certains auteurs font remonter la filiation à Pierre, seigneur des fiefs Chabot, époux de Béatrice de PIERRE-BUFFIÈRE. Il aurait été fils de Guillaume IV, duc d'Aquitaine, comte de Poitou, mort en 993. Cette présomption était fondée sur le fait que la possession des fiefs Chabot faisait partie des domaines des ducs, et fut donnés par Guillaume, duc d'Aquitaine, comme partie d'apanage à Pierre, un de ses fils, qui transmit ainsi le nom de CHABOT. |
I) CHABOT Guillaume. Il signa avec Guillaume de PARTHENAY, Hélie de VOUVENT et d'autres barons de la Gâtine et du Bas-Poitou, une donation faite à l'abbaye de la Trinité de Vendôme en 1070, par Geffroy MARTEL, comte d'Anjou, époux d'Agnès de BOURGOGNE, en présence du roi Henri Ier et du comte de Poitou. Il épousa Mahaud de LUSIGNAN, fille d'Hugues, sire de Lusignan, et d'Almodis de La MARCHE. De cette union naquirent :
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II) CHABOT Pierre I, chevalier. Il donna aux pauvres de l'Hôtel-Dieu de Montmorillon, le bois et la terre de Faugerolles, qu'il avait auparavant cédés en alleu à son fils Pierre, moyennant la somme de 50 sols, entre 1060 et 1085. En 1086, il fut également nommé avec son frère Eudes, dans un titre de l'abbaye de la Trinité de Vendôme. Il épousa Perronelle de La TOUR du PIN, fille de Guillaume, et de Rose de CARCASSONNE. De cette union naquirent :
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III) CHABOT Thibault Ier, chevalier, seigneur de Sainte-Hermine, du Petit Château de Vouvent. En 1090, il confirma la cession de la paroisse de Saint-Laur, que Savary de Thouars, vicomte de Fontenay, frère d'Emery III, vicomte de Thouars, fit à l'abbaye de Bourgueuil en Vallée. Il fut quelques donations à l'abbaye de Bourgueuil et à celle de Déols en 1092. Il confirma également la donation faite à l'abbaye de l'Absie par un nommé Olivier DÉSIRÉ. Il accorda à cette abbaye l'exemption de tout droit de péage sur ses terres. Il était encore vivant en 1100. En 1092, il épousa Alix, dame de Vouvent et de Mairevaut, veuve de Robert de MAULÉON, et fille et héritière de Gérard, sire de Vouvent, et d'Ausberte de MONTBRON. De cette union naquirent :
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IV) CHABOT Sébran Ier, né vers 1070, chevalier, seigneur de Sainte-Hermine, du Petit Château de Vouvent, etc. En 1135, il assista à la fondation de l'abbaye de Bellevaux, que fit Guillaume II, surnommé Adelême ou Aleaume, évêque de Poitiers. Pour cette fondation, du consentement de sa femme et de son fils aîné Thibaut, il fit donation d'une maison avec droit de dîmes à Culdebray, ou Quiedfroy. Toujours en 1135, il donna à l'abbaye de l'Absie, le terrage de Massigné, ce qu'il confirma en 1147, lorsqu'il partit pour Jérusalem et la Terre Sainte, en croisade avec le roi Louis le Jeune. Il épousa en premières noces Hadellie, fille d'Hugues du PUY du FOU. De cette union naquit :
De cette seconde union naquit peut-être, à moins qu'il soit né de sa première épouse :
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V) CHABOT Thibault II, né vers 1100, seigneur de Vouvent, d'Oulmes, de la Roche-Servière, de la Grève et autres lieux. Vers 1150, il donna le fief de Boidon aux templiers de Coudrie, par charte scellée de son sceau. En 1173, il renouvela les prétentions de son père au sujet de la garde et avouerie de l'abbaye de Maillezais. Au moment de son décès, il confirma à l'abbaye de l'Absie, ce que le seigneur de Chantemerle lui avait donné. Il épousa soit Enor, dame de Châteaumur, fille d'Hugues, seigneur de Châteaumur, et de Jeanne des ESSARTS; soit Marguerite LOUBET, fille d'Alon, seigneur de Bourg-Loubet. Quel que soit le nom de son épouse, il eut pour enfants :
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VI) CHABOT Thibault III, né vers 1130, chevalier, seigneur de la Roche-Servière, de la Grève, du Petit Château de Vouvent, d'Oulmes et de la Chabocière. Avec sa femme, il confirma en 1185, à l'abbaye de l'Absie, ce que son père et son aïeul lui avaient donné. En octobre 1206 fut signée une trêve entre Philippe Auguste, roi de France, et Jean sans Terre, roi d'Angleterre, où parmi de nombreux grands seigneurs figura Thibaud CHABOT. Toujours en 1206, il donna à l'abbaye de l'Absie tout ce qu'il possédait par acquêts et succession à Benest. Il épousa Agnès, alias Marguerite de La MOTTE-ACHARD, dame de la Motte-Achard et de la Maurière, fille de Guillaume et de N. de CHABOT. Il semblerait que Thibaut ait eu une autre épouse du nom d'Olive, sans qu'on en sache plus sur cette personne. Il décéda peu après avoir fait un don en 1213, à l'abbaye de Baldemorière, par charte signée à la Roche-Servière. De son union avec Agnès naquit : |
VII) CHABOT Thibault IV, chevalier, seigneur de la Roche-Servière, et de la Grève. Il épousa N. d'OULMES, fille et héritière d'Emery, seigneur d'Oulmes, et de Péronnelle de VIVONNE. De cette union naquirent :
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VIII) CHABOT Thibaut V, chevalier, seigneur de la Roche-Servière, des Essarts, de Chantemerle, d'Oulmes, du Petit Château de Vouvent, et de la Loge-Fougereuse. En 1239, il fit plusieurs donations à divers monastères, comme l'abbaye de l'Absie, l'abbaye de Saint-Maixent, et à l'abbaye de Maillezais. En avril 1244, il fit un accord avec ses frères Girard et Sébran. Il céda à Girard les terres de Saint-Hilaire du Bois et de la Chapelle-Thermer, avec le fief de Pierre VIVIEN, dans la châtellenie de Mareuil, et à Sébran, tous les domaines de Saint-Maixent. Il fut présent en 1246 à la donation que Thibaut CHASTEIGNER fit à Enor, sa cousine, épouse de Pierre JOUSSEAUME. En 1250, par une charte du mardi avant la Nativité de Saint Jean-Baptiste, il assigna le douaire de sa femme sur ses terres, du consentement de Gérard et Sébran, ses frères. Il fit son testament en 1251. En 1269, il participa au tournoi de Cambrai qui eut lieu à l'occasion du mariage de Jean, duc de Brabant, et de Marguerite de FRANCE. Il entra en lice le front ceint d'une couronne fleuronnée d'or, portant un écu d'or, à trois chabots de gueules. Son cimier était un chapeau à l'antique d'azur à bout d'argent. Il épousa vers 1220, Aénor des BROSSES, dame des Essarts, fille de Bernard III de BROSSE, vicomte de Brosse, d'une branche cadette des vicomtes de Limoges. De cette union naquirent :
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IX) CHABOT Thibault VI, alias Thibaudin, né vers 1220, seigneur du Petit Château de Vouvent, d'Oulmes, des Essarts et de Volvire. Le testament de son père en 1251 indique qu'à cette époque, il était déjà marié, et avait engagé tous ses biens, excepté ceux qui venaient de sa femme, en garantie des dettes paternelles. Dans une donation faite au prieuré de la Sebrandière, dépendant de l'abbaye d'Orbestier, en mars 1258, il apparaît qualifié de sire de Châteaudun et du Château de Volvire. Vers 1245, il épousa N. de VOLVIRE. Il décéda peu après 1269, ayant eu pour enfants :
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X) CHABOT Sébrand III, alias Sébrandin, seigneur du Petit Château de Vouvent, de la Grève, de Chantemerle, des Essarts, d'Aubigny, de Saint-Denis à Chevasse, et de Lairière. En 1269, il fit hommage au comte de Poitou pour, les fiefs d'Oulmes, du Petit Château de Vouvent, et de l'île Saint-Simon, domaines de son père, ce qui semble prouvé que ce dernier était décédé à cette date. Vers 1270, il épousa Airois de CHÂTEAUMUR. Il décéda en 1298. Sa veuve l'année suivante, avec son fils aîné, fit un accord avec Eble de ROCHEFORT, fils de feu Eble et d'Aénor CHABOT, au sujet de la succession de Sébrandin. Les fiefs d'Oulmes, d'Aubingy, des Essarts et de Saint-Denis La Chevasse, furent alors cédés en partage à Eble de ROCHEFORT, héritier de sa mère. Airois de CHÂTEAUMUR en 1299 était dite dame de Chantemerle dans las actes, à cause de son douaire. Sébrand et Airois eurent pour enfants :
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XI) CHABOT Thibault VII, chevalier, seigneur du Petit Château de Vouvent, de la Grève, de Lairière, de la Chabocière, de Volvire, et des Granges de Fontenay. Il fit un accord en 1299, après le décès de son père, avec Eble de ROCHEFORT, son cousin. Par transactions faites en 1301 et 1303, avec sa mère, de la succession de son père, il obtint la terre des Granges. (Il était alors qualifié de valet). Vers 1300, il épousa Jeanne de SAINT-VINCENT. Veuve en 1327, elle demanda et obtint la même année son douaire sur les terres de la Grève, Lairière, en la châtellenie des Essarts, de la Jardinière, de la Caillère, de la Bogière, sur les bois de Chabocière, et la moitié des terres de Volvire et des Granges de Fontenay. De cette union naquirent :
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XII) CHABOT Thibault VIII, seigneur de la Grève, et du Petit Château de Vouvent. Il fut pendant 16 ans, sous la tutelle de Guillaume CHABOT, son oncle, seigneur de Chantemerle, qui dissipa les biens de son pupille. Vers 1340, il lui intenta un procès, ainsi que contre sa veuve, et leurs enfants, au sujet de la reddition du compte de la tutelle, et en restitution. Il obtint contre eux condamnation. (Ce procès ne prit fin qu'en 1377). Vers 1340, il épousa Catherine de MACHECOUL, fille de Gérard, chevalier, seigneur de Benaste et de Bourgenuf, et d'Aliénor de THOUARS, dame du Coutumier en Machecoul. Il décéda le 25 novembre 1363, ayant eu pour enfant : |
XIII) CHABOT Thibault IX, seigneur de la Grève et de Chantemerle, du Petit Château de Vouvent, et de Loge-Fougereuse. Au mois d'août 1370, il échangea sa terre du Coutumier avec Girard V CHABOT, sire de Rays, pour celle de Saint-Hilaire le Vouhis, en Poitou. Il en rendit hommage au seigneur de Craon, à cause de son château de Mareuil. Il eut un procès pour cette terre contre la veuve du sire de Rays, Marguerite de SANCERRE, comtesse de Sancerre, épouse de Girard Charles V, baron et sire de Rays, et fut condamné par arrêt du 23 décembre 1381, à la rendre avec les fruits qu'il en avait levés. En 1377, il reprit le procès que son père avait eu contre les enfants de Guillaume CHABOT, son grand-oncle, pour la raison de sa curatelle, et obtint la terre de Chantemerle, par un arrêt de 1377. Le 20 juin 1399, il rendit hommage de la baronnie de la Loge-Fougereuse, au vicomte de Thouars. Vers 1370, il épousa Amicie de MAURE, fille de Jean IV, sire de Maure, et d'Aliette de ROCHEFORT, dame de Quehillac. Le 3 juillet 1385, il fit un accord avec Jean V, seigneur de Maure, son beau-frère, au sujet de la succession des père et mère de sa femme. Il décéda peu après 1399. De son union avec Amicie naquirent :
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XIV) CHABOT Louis Ier, seigneur de la Grève, de Chantemerle, etc. Il épousa Marie de CRAON, fille de Guillaume II, seigneur de Craon, vicomte de Châteaudun, seigneur de Sainte-Maure, de Marcillac, etc; et de Jeanne de MONTBAZON. Elle lui apporta les terres de Moncontour, de Marnes, de Montsoreau, de Colombières, de Savonnières, de Jarnac, de Précigny, de Verneuil et Ferrières, de Vaujours, de la Coustanière, etc. (Marie était veuve de Maurice de MAUVIVET). Le 14 juillet 1404, il reçut l'aveu de la châtellenie de Ferrières, de Guillaume de CHIRON, valet, qui tenait pour 5 sols de chamberlage, à muance de seigneur, le fief du Puy, en la paroisse de Ferrières, avec avouerie et justice. En 1420, veuf et tuteur de ses enfants, il fit un arrangement en son nom et celui de ses enfants, et les frères et sœurs de sa femme, relativement au partage de la succession de feu Guillaume de CRAON. Louis décéda en 1422, ayant eu pour enfant de son union avec Marie de CRAON :
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XV) CHABOT Thibault X, seigneur de la Grève. Il obtint encore du chef de sa mère, les terres de Moncontour, de Marnes, de Ferrière, de Verneuil, de Précigny, de Colombiers, de Savonnière, de Montsoreau, etc. Il eut pour gouverneur et administrateur de ses affaires, Jean L'ORSON, prieur d'Angles aux Chanoines. En 1427, il avait le bail de ses frères et sœurs. Il épousa par contrat du 21 juin 1422, Brunissande d'ARGENTON, fille de Guillaume, seigneur d'Argenton, et de Jeanne de NAILLAC. Elle reçut en dot 500 livres de rente sur les terres de Buignon et d'Argenton, plus 1000 écus d'or pour ses meubles. Il fut tué à la journée des harengs, (bataille de Patay), contre les anglais, le 18 février 1429, à Racuray en Beauce. De son union avec Brunissande naquirent :
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XVI) CHABOT Louis II, né vers 1423, chevalier, seigneur de la Grève, de Montcontour, de Montsoreau, de Colombières, de Savonnière, du petit château de Vouvent, de Précigné, de Verneuil, de Ferrières, etc. Au décès de son père, alors seulement âgé de 6 ans, il fut placé sous la garde de Brunissande d'ARGENTON, sa mère. En cette qualité, elle rendit foi et hommage lige au roi Charles VII, le 8 juin 1433, pour les châteaux et baronnies de Précigné, et la châtellenie de Ferrières, tenus nuement de lui, à cause de son château de Chinon. A 14 ans, on lui donna pour tuteur, Guillaume, seigneur d'Argenton, son oncle maternel. Pendant cette époque, son tuteur aliéna plusieurs belles terres de son pupille. Il vendit en effet Précigny à Bertrand de BEAUVAU, Verneuil à Jean d'OIRON, et d'autres domaines à diverses personnes. En 1440, Charles, duc d'Orléans et de Valois, neveu du roi Charles VI et père du roi Louis XII, conféra à Louis son ordre du Camail où pendait le Porc-Epic. Le 18 octobre 1448, comme seigneur de Montsoreau, il reçut les foi et hommage de Louis BOURNAN, chevalier, seigneur du Coudray, pour raison de la seigneurie du Coudray. Il servit le roi Charles VII à la conquête de la Guyenne, en 1451. A son retour, son tuteur étant décédé, il mit en procès son fils, Antoine d'ARGENTON, qui par transaction passé le 27 juillet 1460, lui céda la baronnie d'Argenton avec les châtellenies des Mottes, de Coppoux et Brisson, Villantrois, Gourgé, Lairigodeau, le Buignon en Gâtine, Souvigny, Vauzelle, la Carrie, la Vacheresse, etc. Par lettre du 6 avril 1464, Louis XI considérant ses mérites, l'honora de l'office de conseiller et de chambellan de sa majesté. Le 20 juillet 1458, il fit hommage pour la seigneurie de la Grève, au vicomte de Thouars. Cet hommage fut renouvelé le 2 novembre 1476. Par lettres du 6 avril 1465, le roi Louis XI le récompensa de ses services en le nommant au titre de conseiller-chambellan. En 1468, il assista aux Etats-Généraux tenus à Tours, sous le titre de seigneur de la Grève. En 1472 et 1475, il commanda le ban et arrière-ban de la noblesse de Poitou. Le 3 juin 1444, il épousa en premières noces Jeanne de COURCILLON, fille de Guillaume, chevalier, seigneur de Montleau et de Tillai, et de Thomine de LESPINE. La dot de Jeanne fut de 6000 écus d'or. Louis avait fait son testament le 5 mai 1453 à Charroux. Jeanne testa du consentement de son mari, le 26 août 1472, et décéda aux environs de 1472-1473. Louis décéda en 1486, ayant eu pour enfants :
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Branche des sires et barons de RAYS : |
VIII) CHABOT Girard Ier, seigneur de la Motte-Achard et de la Maurière, sire de Rays et autres lieux, fils de Thibault IV et de N. d’OULMES. (degré VII, branche principale). En avril 1244, Thibaud IV, son frère aîné, fit un partage de ses biens entre sa femme et ses enfants, et lui céda en même temps, ainsi qu'à son frère Sébran, plusieurs seigneuries. Sa part consista dans les terres de Saint-Hilaire du Bois et de la Chapelle-Themer, et dans un fief dépendant de la châtellenie de Mareuil. Il épousa en premières noces Théophanie de MONTFORT, fille d'Eudes. Elle décéda peu après, sans lui avoir laissé de postérité. En secondes noces, il épousa vers 1244, Eustache de RAYS, ou RETZ, fille et héritière de Raoul, sire de Rays, Machecoul, et de Salvagie de La MOTHE-ACHARD. Par ce mariage, elle lui apporta la baronnie de Rays. En 1246, Girard et sa femme passèrent une transaction avec Geoffroy de LUSIGNAN, seigneur de Saint-Hermine, et sa femme Almodis. Girard et sa femme renoncèrent à leurs prétentions sur la terre des Pineaux en Poitou, et reçurent en échange la moitié de la terre de Thiré et quelques autres droits. Eustache de RAIZ fut enterrée dans l'abbaye de Buzay, à laquelle elle avait fait des dons considérables. Gérard décéda vers 1264, ayant eu pour enfants :
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IX) CHABOT Girard II, chevalier, seigneur baron de Rays, seigneur de Châteaugontier. Il fut l'un des exécuteurs testamentaires de Geoffroy, seigneur de Châteaubriant, en 1262. En 1266, il confirma les dons que sa mère avait faits à l'abbaye de Buzay. En 1285, sous la conduite de Jean de BRETAGNE (lequel assistait le roi Philippe III), il fit le voyage d'Aragon avec les autres grands seigneurs de Bretagne. Il épousa vers 1264 en premières noces Emme de CHÂTEAUGONTIER, fille de James, seigneur de Châteaugontier et de Nogent le Rotrou, et d'Havoise, dame de Châteaugontier. Emme avait épousé en premières noces Geoffroy III de POANCÉ, de Martigné, de Ferchaud et de Segré. Girard II paye en 1262 le rachat de Poancé, de Châteaugontier et de Segré. Le 13 juin 1265, Pierre, fils de Jean, duc de Bretagne, fit un échange avec Girard et sa femme Emme. Il leur céda la seigneurie de Vue, et la terre de Maumusson, au diocèse de Nantes, et le droit de Gaif (droit d'épaves), sur les côtes de la baronnie de Rays. En échange, ils donnèrent les château, terre et seigneurie de Nogent le Rotrou, avec le droit d'y battre monnaie. Girard et Emme eurent pour enfants :
Par ce mariage, Jeanne lui avait apporté la seigneurie de Brion, en Anjou. De cette union naquirent :
Il décéda aux environs de 1295-1296, sans avoir eu d'enfants de sa troisième épouse. |
X) CHABOT Girard III, seigneur baron de Rays, seigneur de Machecoul. En 1332, il plaida contre Hugues l'ARCHEVÊQUE, seigneur de Parthenay, conjointement avec sa femme, pour la part qu'elle prétendait à la succession de ses père et mère.
Girard décéda avant le 22 janvier 1338. De cette union avec Marie naquirent :
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XI) CHABOT Girard IV, baron de Rays, seigneur de la Motte-Achard, de Machecoul, de Falcron, de Saint-Hilaire, de Vaujoux, , d'Avrilly, etc. Il épousa Catherine de LAVAL, fille de Guy IX, seigneur de Laval, et de Béatrix de GAVRE, dame d'Avrilly. Elle eut en dot des rentes qui lui furent assurées par Rase et Jean de LAVALl, ses frères, comme fondés de pouvoir de Guy IX, seigneur de Laval, leur père. Girard IV décéda avant 1342. De son union avec Catherine de LAVAL naquit : |
XII) CHABOT Girard V, baron de Rays, de la Motte-Achard, de Falcron, de Fredefond, de Machecoul, de Saint-Hilaire, de Vaujoux, etc. Il épousa Philippe BERTRAND, dame de Rousseville, fille de Robert, seigneur de Briquebec, et de Marie de SULLY-CHAMPAGNE. Il décéda avant octobre 1344. Sa veuve plaida le 28 avril 1379, contre Thibaut VII CHABOT, seigneur de la Grève. Elle était encore vivante le 5 février 1392. Girard V et Philippe BERTRAND eurent pour enfants :
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XIII) CHABOT Girard VI, né posthume en 1344, baron de Rays, de Machecoul, de la Mothe-Achard, de Falcron, de Fredefonds, comte de Sancerre, seigneur d'Avrillé en Anjou, etc. Il embrassa le parti de Charles de BLOIS, duc de Bretagne, contre le comte de Montfort. Le 3 avril 1357, il participa à la bataille de Navaret, où Dom PÈDRE reconquit le royaume de Castille sur Henri de TRANSTAMARE. En 1362, il assigna le douaire de sa mère sur la terre de Saint-Hilaire de Vaujoux, qu'il échangea plus tard pour celle du Coustumier, avec Thibaut VII CHABOT, seigneur de la Grève. Cette assignation provoqua un long procès entre les deux branches, qui durait encore en 1381. A la bataille d'Auray (en 1364, le jour de la Saint-Michel), il commandait l'arrière-garde de l'armée, où il fut fait prisonnier. Le 7 octobre 1367, il rendit hommage de la terre d'Avrillé, à Louis, duc d'Anjou et du Maine. Le 18 février 1370, il concéda à Pierre d'AVOIR, seigneur de Châteaufromont, la jouissance sa vie durant, de la seigneurie d'Avrillé. En 1370, il prit part au siège de Bressuire, occupé par les Anglais. Il épousa Marguerite de SANCERRE, comtesse de Sancerre, dame de Sagoune, de Mermande, de Charenton, de Meillant, de Faye la Vineuse, de Saint-Michel sur Loire, de Bois-Bigault, au comté de Sancerre, etc., fille et héritière de Jean III, comte de Sancerre, et de Marguerite, dame de Marmande en Anjou. Il décéda en 1371. N'ayant pas d'enfant, ses biens passèrent à sa sœur Jeanne, qui en jouissait encore en 1393. En 1400, Marguerite de CHAMPAGNE, veuve de Gérard VI, donna à l'abbaye de Nalhoueste, dite de Fénières, 100 francs d'or pour prier Dieu pour le repos de l'âme de Girard VI, son premier mari. (Elle se maria trois autres fois après). |
Branche des seigneurs, barons, et comtes de JARNAC : |
XV) CHABOT Regnauld, chevalier, seigneur et baron de Jarnac, seigneur d'Aspremont, de Clervaux, de Chantemerle, de Thouers, de Gallardon, de Saint-Gilles, de Précigny, etc., fils de Louis Ier et de Marie de CRAON (degré XIV, branche principale). Le 26 octobre 1445, il rendit hommage pour sa terre de Moulineuf, alias Cressé (Bourg-Charente) (Jérôme ROYER et Jean-Paul GAILLARD). Une montre du Poitou, de 1467, porte Regnauld, seigneur de Jarnac, commandant 20 hommes d'armes. Dans les environs de cette date, il fit élever sur les débris de l'ancien château de Wardrade, le château de Jarnac. Le comte d'Angoulême engagea alors un procès contre Regnauld et deanda la démolition du château. Le procès traîna en longueur, et ce n'est qu'au moment où François Ier devint cote d'Angoulême que le procès fut abandonné. En premières noces, il épousa Françoise de La ROCHEFOUCAULD, veuve de Gilles d'APPELVOISIN, seigneur de la Guyraire, et fille de Guy, seigneur de Barbezieux, et de Rosine de MONTAULT, dame de Verteuil. De cette union naquirent :
Elle fit son testament le 23 août 1473, et fut enterrée dans l'église de Saint-Martin d'Aspremont, auprès de ses père et mère. Regnaud fit son testament le 21 avril 1471, et décéda en 1476. De sa seconde union avec Isabeau naquirent :
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XVI) CHABOT Jacques, seigneur d'Aspremont, de Brion, puis seigneur et baron de Jarnac (en 1493). Le 22 septembre 1485, il fut fait chambellan et conseiller d'état et privé du roi. Le 15 septembre 1485, il épousa Madeleine de LUXEMBOURG, veuve de Charles de SAINTE-MAURE, fille de Thibaut, vicomte de Fiennes, et de Philippe, alias Philippine de MELUN, dame de Sottenghen.
Il décéda entre 1496 et 1500, ayant eu pour enfants :
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XVII) CHABOT Charles, baron de Jarnac, seigneur de Brion, de Sainte-Aulaye, de Montlieu, etc. Ayant rendu de grands services au roi François Ier, ce dernier le fit gentilhomme ordinaire de sa chambre en 1531, chevalier de l'ordre de Saint-Michel le 2 mai 1534, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, gouverneur de La Rochelle et du pays d'Aunis (1527). Il fut plus tard nommé vice-amiral de Guyenne en 1544, maire perpétuel et gouverneur de Bordeaux par la démission de son frère Philippe en 1531, gouverneur du château du Ha, etc. Ce fut à lui et à son frère Philippe, grand amiral de France, que le cardinal de Luxembourg, leur oncle, fit une donation de ses droits et prétentions sur le royaume de Naples, et sur plusieurs terres et seigneuries situées en France, le tout dépendant des successions de Bourbon, la Marche et Armagnac. Charles recevait 500 livres par an comme gouverneur de La Rochelle, et 300 livres comme capitaine, suivant une quittance de lui, du 4 mars 1532. Le roi Henri II lui fit don de quelques bois, le 13 avril 1556. Charles fit construire un château dont un grand parc pourvu de nombreux canaux reliés à la Charente. le 17 juin 1506, il épousa en premières noces Jeanne de SAINT-GELAIS, dame de Saint-Aulaye et Montlieu, fille unique et héritière de Jean de SAINT-GELAIS, seigneur de Montlieu, etc, et de Marguerite de DURFORT-DURAS. Le contrat de mariage stipulait que si Jean de SAINT-GELAIS décédait sans enfant mâle, Jeanne, sa fille héritera de Montlieu et de Sainte-Aulaye, à condition que Charles et ses descendants soient tenus de porter le nom et les armes de SAINT-GELAIS avec ceux de CHABOT. Elle fit son testament le 29 janvier 1516, décéda peu après et fut enterrée à Jarnac. De cette union naquirent :
Charles décéda en 1559, ayant eu pour enfants de sa seconde union :
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XVIII) CHABOT Guy Ier, (que le roi François Ier nommait Guichot), baron de Jarnac, seigneur de Montlieu, de Saint-Gelais, de Sainte-Aulaye, et de Longchamp. Il fut connu tout d'abord sous le nom de seigneur de Montlieu, et fut chevalier de l'ordre de Saint-Michel, premier gentilhomme de sa chambre. Il fut d'abord guidon de la compagnie de Monsieur l'amiral (Philippe CHABOT, dit de Brion), puis capitaine de 80 lances des ordonnances le 17 janvier 1539. Il en donna quittance à Girard SAQUE, payeur de sa compagnie, de 200 francs pour les quartiers d'octobre et de janvier 1538, pour son état de guidon, outre sa place d'homme d'armes, laquelle quittance était scellée de son sceau portant trois chabots posés deux et un. Le 4 janvier 1547, il donna quittance à Jacques VEAU, trésorier des guerres, d'une somme de 500 francs, pour les quartiers de janvier 1546 et avril 1547, de son état de capitaine de 40 lances. Il donna de nombreuses autres quittances au fil des années. Guy acquit une grande célébrité par son fameux duel avec François de VIVONNE, seigneur de la Châteigneraye. La cause de ce duel trouve sa source dans le fait qu’un jour, la rivale de sa femme, Diane de POITIERS, fit demander à Guy d’où lui venait la richesse de ses vêtements, il répondit qu’il la devait à la générosité de sa belle-mère, Madeleine de PUYGUYON. Ces propos furent déformés par le Dauphin et Diane de POITIERS pour le ridiculiser (le bruit couru que cette générosité cachait des faveurs plus spéciales), Guy opposa un démenti pour convaincre son père et sa belle-mère de son innocence, et ne pouvant provoquer le Dauphin en duel, ce fut François de VIVONNE, son ami, qui le représenta. Guy demanda au roi François Ier, la permission pour le duel, mais celui-ci refusa. Il fallut attendre l’avènement d’Henri II, qui l’accepta pour qu’il puisse enfin venger son honneur et celui de sa belle-mère. Le roi accepta le combat par lettres du 11 juin 1547, et le duel eut lieu le 10 juillet. L'issue en fut que Guy tua son adversaire grâce à sa fameuse botte, dite Coup de Jarnac depuis. En 1569, il fut confirmé dans les charges de premier gentilhomme de la chambre du roi Charles IX et du duc d'Orléans, de capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi, de gouverneur et lieutenant-général pour le roi en la ville de La Rochelle et pays d'Aunis, de maire perpétuel de Bordeaux et de capitaine du château du Ha, en laquelle qualité il donna encore quittance le 10 août 1572, à Charles d'OST, receveur ordinaire de Bordeaux, de 691 francs 17 sous 6 deniers, sur la demi-année de ses gages du Ier janvier au dernier jour de juin 1572, à Bordeaux. Il épousa en premières noces par contrat du 29 février 1540, passé au château de Blois, Louise de PISSELEU, fille de Guillaume, seigneur de Heilly, et de Madeleine de LAVAL-MONTMORENCY, sa troisième épouse. De cette union naquirent :
Dans son testament du 4 septembre 1577, elle était qualifiée de dame de Jarnac et du Pujols. Guy était encore vivant en 1584, année où il donna quittance de sa pension de maire de Bordeaux. La date de son décès doit se située peu après le 6 août 1584. |
XIX) CHABOT de SAINT-GELAIS Léonor, baron de Jarnac, seigneur de Saint-Gelais, de Sainte-Aulaye, de Montlieu, de Cosnac, etc. I fut gentilhomme de la chambre du roi, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances, etc. En qualité de seigneur de Montlieu et de lieutenant de 30 lances des ordonnances du seigneur de Jarnac, son père, il donna quittance le 29 juillet 1560, à François de RACOUIS, trésorier des guerres, de 278 francs 1 sou 1 deniers un tiers, pour 5 mois 4 jours de son état de lieutenant, commençant le 27 janvier 1559 et finissant le dernier jour de juin suivant, à 600 francs par an. Il en donna une autre en la même qualité, datée du 12 février 1563, à Claude LION, trésorier des guerres, de 160 francs 10 sous pour son quartier d'avril.
Il servit Henri IV dans toutes ses guerres. En premières noces, il épousa Marguerite de DURFORT, veuve de Philippe de BELLEVILLE, comte de Caunac, fille de Symphorien, seigneur de Durfort, et de Barbe CAUCHON de MAUPAS. De cette union naquirent :
Il décéda en 1605, ayant eu pour enfants de cette seconde union :
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XX) CHABOT de SAINT-GELAIS Guy II, baron de Jarnac, seigneur de Saint-Gelais, de Montlieu, de Marouette, et de Grésignac. Il fut créé comte de Jarnac par lettres patentes du roi, enregistrées au parlement. En 1584, il succéda à son grand-père comme gouverneur de La Rochelle. Capitaine de 100 chevau-légers, il fut nommé vers 1616, lieutenant-général pour le roi en Saintonge, sous le prince de CONDÉ. Il fut nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel, et conseiller d'état le 30 juin 1614. En premières noces, il épousa le Ier février 1609, Claude de MONTAGRIER, dame de Marouette, ou mademoiselle de Grésignac, fille d'Antoine, seigneur de Montagrier, et d'Isabeau d'ABZAC de La DOUZE. Elle hérita de la terre de Marouette qu'elle porta dans la famille de son mari. De cette union naquit :
Il testa en 1640, et décéda peu après, ayant eu pour enfants de sa seconde union :
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XXI) CHABOT Louis III, né le 19 septembre 1626, comte de Jarnac, marquis de Soubran en Saintonge, baron de Montlieu, seigneur de Saint-Gelais, de Marouette, de Grésignac, de Clion, de Sommessac, de Sémillac, de Lange, etc. Il fut conseiller du roi en ses conseils, maître de camp d'un régiment de cavalerie, puis maréchal de camp des armées du roi. En octobre 1651, il eut commission du roi pour assembler la noblesse de Saintonge, à Cognac, alors attaqué par le prince de Condé, pendant la Fronde. Le 26 février 1648, il épousa Catherine de La ROCHEBEAUCOURT, marquise de Soubran, fille et héritière de Jean, marquis de Soubran, conseiller du roi en ses conseils et lieutenant pour sa majesté dans les ville et château d'Angoulême, et des ville et citadelle de Saintes; et de Jeanne de GALARD de BÉARN. Il fit son testament le 23 septembre 1665, et Catherine, le 22 janvier 1668. Louis décéda le 9 octobre 1665 et fut enterré le 13. De son union avec Catherine naquirent :
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XXII) CHABOT Guy Henry, né le 27 novembre 1648 à Jarnac, comte de Jarnac, marquis de Soubran, seigneur de Clion, Sommessac, Marouette, Grésignac, Sémillac, etc. Il fut conseiller du roi en ses conseils, capitaine d'une compagnie au régiment de cavalerie du Dauphin, puis lieutenant-général dans ses provinces de Saintonge et Angoumois, par lettres du 31 janvier 1678. (Enregistrées le Ier juillet suivant). En premières noces, il épousa le 21 août 1669, Marie Claire de CRÉQUY, fille d'Adrien, vicomte de Houlles, seigneur de la Cressonnière, et de Jeanne LAMBERTE de LAUNOY. Elle décéda au palais d'Orléans (nommé depuis, le Luxembourg), le 29 mars 1684. Guy Henry et Marie Claire eurent pour enfants :
Il décéda le 16 décembre 1691, alias le 5 mars 1691. Veuve, Charlotte Armande épousa en secondes noces le 15 avril 1693, Pons de PONS, comte de Roquefort. Elle décéda en 1705. Guy Henry et Charlotte Armande eurent pour enfants :
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Branche des seigneurs de SAINTE-AULAYE : |
XX) CHABOT Charles, seigneur de Saint-Gelais, de Sainte-Aulaye, de Mussidan, etc, fils de Léonor et de Marguerite de DURFORT (degré XIX, branche de Jarnac). Il épousa en 1613 Henriette de LUR de SALUCES, fille de Michel, chevalier, seigneur de Longa, baron de Mussidan, et de Marie RAGUIER d'ESTERNAY. Il décéda avant le 26 août 1626. De son union avec Henriette naquirent :
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XXI) CHABOT Henry, né en 1616, seigneur de Sainte-Aulaye. Après son mariage, il fut titré duc de Rohan, pair de France, duc de Frontenay, prince de Léon et de Soubise, comte de Porhoët et de Lorges, marquis de Blain et de la Garnache, baron de Monchamps, du Parc et de Vandrenne, seigneur d'Hiéric, de Fresnay, etc. Il servit aux sièges d'Hesdin en 1639, d'Arras en 1642, de Thionville en 1643 où il fut blessé, et de Gravelines en 1644. En 1647, il fut nommé gouverneur d'Anjou, et fut créé duc et pair de France en décembre 1648. Il prêta serment de duc et pair au parlement de Paris le 15 juillet 1652. Il prit part à toutes les guerres de la Fronde, étant du côté du prince de Condé. Le 6 juin 1645, puis à l'église de Saint-Nicolas des Champs à Paris, le 27 janvier 1646, il épousa avec dispense du pape, Marguerite de ROHAN, sa cousine, et prit au moment de son mariage, le nom de ROHAN, dont les honneurs lui avaient été assurés d'avance par brevets particuliers du roi, en date des mois de février et de mai précédent. Marguerite de ROHAN, duchesse de Rohan et de Frontenay, princesse de Léon et de Soubise, marquise de Blain et Garnache, etc. née en 1617, était fille unique et seule héritière de tous les biens de son père, Henri, vicomte, puis duc de Rohan, pair de France, et de Marguerite de BÉTHUNE-SULLY. Suite à une contestation des autres membres de la famille de ROHAN, des lettres patentes furent données par le roi, le 19 septembre 1646, homologuant la transmission des biens et des titres, ainsi que la condition relative aux nom et aux armes des ROHAN. Cependant, la pairie ayant été éteinte par le décès du duc de Rohan, sans enfant mâle, conformément à la clause des lettres patentes d'érection, le duc de Rohan ne pouvait encore se qualifier duc et pair. De nouvelles lettres d'érection intervinrent, données à Paris en décembre 1648, rétablissant la duché-pairie de Rohan en faveur de Henry CHABOT, et à ses descendants mâles. Ces lettres furent enregistrées au parlement, le 15 juillet 1652. En 1649, il acheta du maréchal de Brézé, sous le titre de duc de Rohan, la nomination au gouvernement d'Anjou, pour 300 000 écus. Henry, en qualité de duc de Rohan, et de premier baron de Bretagne, et président né de la noblesse aux Etats de cette province, prêta serment devant le parlement de Rennes, le 29 août 1653.
Après le décès d'Henri, Marguerite fut nommée tutrice de ses enfants par lettres patentes du roi, données le 10 juin 1655, et enregistrées au parlement de Paris le 5 octobre suivant. Les fils y étaient nommés ROHAN-CHABOT, et ses filles CHABOT-ROHAN. Marguerite décéda à Paris, le 9 avril 1684, et fut enterrée aux Célestins, auprès de son mari. De l'union d'Henri et de Marguerite naquirent :
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XXII) de ROHAN-CHABOT Louis, né le 3 novembre 1652, et baptisé au Louvre dans la chapelle du roi, par l'évêque de Meaux, le lendemain. Il fut tenu sur les fonds baptismaux par le roi Louis XIV et la reine Anne d'AUTRICHE. Il fut titré de 22ème vicomte et le 3ème duc de Rohan, pair de France, prince, comte et baron de Léon, comte de Porhoët et de Moret, marquis de Blain, baron de la Garnache et de Beauvoir sur Mer, seigneur de Sainte-Aulaye, de Montlieu, d'Hiéric et de Fresnay.
Le 12 mai 1689, il prêta le serment de duc et pair au parlement. Le 18 juillet 1678, il épousa à Saint-Cloud, Marie Elisabeth du BEC-CRESPIN de GRIMALDI, dite mademoiselle de Vardes, (née le 4 avril 1661), fille unique de François René, marquis de Vardes, comte de Moret et gouverneur d'Aigues-Mortes; et de Catherine de NICOLAÏ. Elle hérita après le décès de son père du marquisat de Vardes, du comté de Moret, de la baronnie de la Bosse dans le Véxin français, etc. Elle décéda à Paris le 27 mars 1743. Il décéda à Paris le 17 août 1727, et fut enterré dans la chapelle d'Orléans de l'église des Célestins de Paris. De son union avec Marie Elisabeth naquirent :
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XXIII) de ROHAN-CHABOT Louis Bretagne Alain, né le 26 septembre 1679. Il fut tenu sur les fonds baptismaux le 12 février suivant, par Anne de Bavière, duchesse d'Enghien, et l'évêque de Rennes, au nom de la province de Bretagne. Il fut titré de 23ème vicomte et 4ème duc de Rohan, pair de France, duc de Roquelaure et du Lude, prince, comte et baron de Léon, comte de Porhoët et de Moret, marquis de Blain et de Biran, baron de Montesquiou, premier baron, et président né et héréditaire de la noblesse de Bretagne, en qualité de prince de Léon. Ses parents lui firent donation entre vifs, par contrat du 21 juin 1708, du duché et pairie de Rohan, de la principauté de Léon, du comté de Porhoët et du marquisat de Blain, toutes terres situées en Bretagne, à la charge que les substitutions graduelles, perpétuelles, à l'infini, contenues en ce contrat auront lieu, ce qui a été confirmé par lettres patentes du roi données à Fontainebleau dans les mêmes mois et an, enregistrées au parlement de Bretagne le 9 juillet suivant, et à la chambre des comptes du dit pays, le 14 juillet de la même année. Il fut reçu au parlement comme duc et pair le 12 août 1728. Le roi lui donna le gouvernement de la ville de Lectoure, vacant par le décès du duc de Roquelaure, son beau-père, arrivé le 6 mai 1738. Le 29 mai 1708, il épousa Françoise de ROQUELAURE, (décédée à Toulouse le 5 mai 1741), fille de Gaston Jean Baptiste Antoine, duc de Roquelaure, etc., et de Marie Louise de LAVAL-MONTMORENCY-LEZAY. Louis Bretagne Alain décéda à Paris, le 10 août 1738, ayant pour enfants de son union avec Françoise :
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XXIV) de ROHAN-CHABOT Louis Marie Bretagne Dominique, né le 17 janvier 1710. Il fut tenu sur les fonds baptismaux par une députation des états de Bretagne, au nom du pays. Il fut titré 24ème vicomte et 5ème duc de Rohan, pair de France, prince, comte et baron de Léon, duc de Lude et de Roquelaure, comte de Porhoët et d'Astarac, marquis de Blain et de Biran, baron de Montesquiou, vicomte de Châlons, baron de Freyney et de Saint-Loup de Varennes, seigneur de Landivisiau, etc. Il fut premier baron, président né et héréditaire de la noblesse de Bretagne. D'abord lieutenant à la suite du régiment de Lorraine-Cavalerie le 10 février 1723, puis capitaine le Ier mai suivant. Il prit part au siège de Kelh en 1733, et fut fait colonel du régiment de Vermandois le 10 mars 1734. Il eut ensuite le 16 avril 1738 un régiment d'infanterie à son nom. Général de brigade de cavalerie des armées du roi le 20 février 1743, il quitta le service au mois de janvier 1745. Il fut nommé maréchal de camp le 25 juillet 1762, puis lieutenant-général le 5 décembre 1781. Louis XV, par brevet du 6 juin 1764, confirma, en sa faveur et celle de ses descendants mâles et femelles, leur droit à être traités de cousins par sa Majesté. Le 19 décembre 1735, il épousa en premières noces Charlotte Rosalie de CHÂTILLON, (née le 6 mai 1719, décédée le 6 avril 1753), fille d'Alexis Madeleine Rosalie, duc de Chastillon, pair de France, et de Charlotte VOISIN. De cette union naquirent :
Charlotte Emilie décéda à Nice, en août 1791, trois mois avant son mari, sans laisser de postérité. Après avoir émigré au commencement de la Révolution, il décéda le 28 novembre 1791, sans autre postérité à Nice. |
Seconde branche des ducs de ROHAN : |
XXIII) de ROHAN-CHABOT Guy Auguste, né le 18 août 1683, d'abord appelé le chevalier de Rohan, puis le comte de Chabot. Il fut titré comte de Maillé et de la Marche, vicomte de Bignan, baron de Kerghéhénnec, dont il avait acheté le château en 1732 de M. Hogguer, seigneur de Coëtmeur-Daoudour, etc, fils de Louis et de Elisabeth du BEC-CRESPIN de GRIMALDI (degré XXII, branche de Sainte-Aulaye). Il entra dans les mousquetaires en 1700, et fit la campagne de Flandre en 1701. Créé le 15 avril 1702, colonel du régiment d'Auvergne-Cavalerie, qu'il commanda à la bataille de Fredekinghen, il fut ensuite nommé mestre de camp d'un régiment de dragons de son nom le 3 février 1703. Brigadier de dragons le 29 janvier 1709, il fit les campagnes d'Allemagne, des Flandres et du Rhin, de 1709 à 1712. Son régiment ayant été réformé, il resta mestre de camp à la suite du régiment Royal-Dragons, et fut nommé maréchal de camp le Ier février 1719, puis lieutenant-général le 20 février 1734. Le 8 février 1729, il épousa en premières noces Yvonne Sylvie du BREIL de RAYS, fille de Charles, marquis de Rays, et de Sylvie de La BOISSIÈRE de BRANTONNET. Elle décéda à Paris le 15 juillet 1740, dans la maison de son mari, rue des Filles de Saint-Thomas. De cette union naquirent :
Il décéda en son hôtel de la place Royale à Paris, le 13 septembre 1760. |
XXIV) de ROHAN-CHABOT Louis Antoine Auguste, né le 20 avril 1733, baptisé par le prince de Léon, duc de Rohan, son oncle, et par Marie Anne Antoinette de MESME, duchesse de Lorges. Il fut titré de 25ème vicomte et 6ème duc de Rohan, pair de France, prince, comte et baron de Léon, comte de Porhoët et de Poulduc, marquis de Blain, comte de Maillé et de la Marche, vicomte de Bignan, baron de Kerguéhénnec, etc, premier baron, président né et héréditaire de la noblesse de Bretagne. Il devint chef des nom et armes de la maison au décès de Louis Marie Bretagne Dominique, son cousin-germain. Il entra au service du roi en 1748, et fit en Flandre, cette campagne en qualité de cornette au régiment de cavalerie de Rohan. Nommé colonel aux grenadiers de France le 25 août 1749, à l'âge de 16 ans, il passa colonel du régiment Royal-Etranger-Cavalerie en 1756. Il fit en cette qualité, les campagnes de 1757, 1758, 1759, etc. Il fut fait brigadier en 1760, maréchal des camps et armées du roi le 25 juillet 1762. En 1768, il fut député de l'ordre de la noblesse des états de Bretagne auprès du roi, après avoir présidé cet ordre par élection en l'absence du duc de Rohan, son cousin. Nommé lieutenant-général des armées le 5 décembre 1781, il fut breveté chevalier des ordres du roi le jour de la Pentecôte 1783, et fut reçu dans la chapelle du château de Versailles le Ier janvier 1784. Il fut également breveté de l'Ordre du Saint-Esprit. En 1790, il sortit de France avec sa belle-fille, alors princesse de Léon, et se rendit à Bruxelles, dans l'intention de rejoindre l'armée des Princes. Cependant, de mauvaise santé, il rentra en France au commencement de 1792. Il épousa le 12 avril 1757, Elisabeth Louise de La ROCHEFOUCAULD, (née le 17 juin 1740, décédée à Paris le 12 décembre 1786), fille de Jean Baptiste Louis Frédéric, duc d'Anville, etc, et de Louise Elisabeth de La ROCHEFOUCAULD. En 1802, il vendit le château de kerguéhénnec à Louis de JANZÉ. Il décéda à Paris le 29 novembre 1807, et fut enterré dans la chapelle du Rocher, du château de La Roche-Guyon. De son union avec Elisabeth Louise naquirent :
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XXV) de ROHAN-CHABOT Alexandre Louis Auguste, né le 3 décembre 1761. Baptisé à l'église Saint-Paul, il eut pour parrain Louis Marie Bretagne Dominique de ROHAN-CHABOT, son oncle, et pour marraine Louise Elisabeth de La ROCHEFOUCAULD, duchesse d'Anville, sa grand-mère maternelle. Il fut titré de 26ème vicomte et 7ème duc de Rohan, pair de France, prince de Léon, comte de Porhoët, seigneur du duché de la Roche-Guyon en Vexin français, et de Marouette en Périgord. A sa naissance, il était nommé comte de Poulduc, puis il prit ensuite le titre de comte de Chabot, puis au mois de mai 1785, le nom de prince de Léon, d'après le désir du duc de Rohan, son oncle à la mode de Bretagne, qui vivait encore à cette époque et qui n'ayant pas d'enfants, voulut lui donner le titre de son fils aîné qu'il était destiné à remplacer. Il entra au service le 3 décembre 1776, en qualité de cadet-gentilhomme, dans le régiment de Jarnac-Dragons, commandé par le comte de Jarnac, son oncle. Il fut fait lieutenant dans le même régiment le 3 décembre 1777, puis capitaine le 3 décembre 1779 dans le régiment de Sarre-Infanterie. Capitaine en 1783 au régiment Dauphin-Dragons, il servit l'année suivante dans les carabiniers de Monsieur. Le Ier mars 1785, il fut fait colonel en second du régiment d'Artois-Infanterie, et à la suppression des colonels en second en 1788, il fut attaché en avril, en qualité de colonel au régiment de Royal-Piémont-Cavalerie. En 1790, il alla rejoindre à Turin, le comte d'Artois, dont il fut aide de camp. Il fit en cette qualité la campagne de 1792. En décembre 1794, il fut nommé commandant du rassemblement de la noblesse bretonne et poitevine qui était dans l'île de Jersey. Il fut nommé le Ier juin 1795, maréchal des camps et armées du roi. Il revint en France en 1800. Après la Restauration de 1814, il fut nommé premier gentilhomme de la chambre du roi, à la place du duc de Fleury, décédé le 17 janvier 1815. Il fut fait lieutenant-général le 31 janvier suivant. Lors des Cent-Jours, il suivit le roi à Gand, et l'accompagna à son retour. Le 20 juin 1785, il épousa Anne Louise Madeleine Elisabeth de MONTMORENCY, (née le 8 juillet 1771, décédée le 20 novembre 1828), fille d'Anne Léon, duc de Montmorency, etc, et d'Anne Charlotte Françoise de MONTMORENCY-LUXEMBOURG. Alexandre Louis Auguste décéda à Paris le 8 février 1816, ayant eu pour enfants :
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XXVI) de ROHAN-CHABOT Anne Louis Fernand, né à Paris à l'hôtel de La Rochefoucauld le 14 octobre 1789. Il eut pour parrain le duc de Montmorency, son grand-père maternel, et pour marraine, la duchesse d'Anville, son arrière-grand-mère. Il fut titré comte de Chabot, prince de Léon, puis duc de Rohan. Enfant, il suivi comme son frère aîné, ses parents en émigration, et rentra en France en même temps que son frère. En 1809, il reçut un brevet de sous-lieutenant au 4ème régiment de cuirassiers, commandé par le prince Aldobrandini Borghèse. Il fit la campagne de Wagram, celle de Moscou, et la retraite de 1812. En janvier 1814, il fut fait prisonnier dans la ville de Torgau, et fut renvoyé chez lui sur parole. Il rejoignit l'armée française sur le champ de bataille de Brienne, où il reçut de Napoléon la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Après la Restauration, il fut aide de camp du duc de Berry, passa colonel, et fut breveté chevalier de Saint-Louis le 17 novembre 1814. Au retour de Napoléon, il suivit le duc de Berry à Gand, Mons, Bruxelles, etc... et plus tard rentra en France avec lui. En 1824, il fut nommé colonel des hussards de la garde, et en 1828, il fut promu maréchal de camp. Après les événements de juillet 1830, il se retira complètement du service. Le 19 mai 1817, il épousa Joséphine Françoise de GONTAUT-BIRON de SAINT-BLANCARD, (décédée en 1844), fille de Charles Michel, vicomte de Gontaut-Biron, et de Marie Louise Joséphine de MONTAULT. Elle s'éteignit à Paris, le 23 mars 1844. Il décéda le 10 septembre 1869 à Reuil en Brie, ayant eu pour enfants :
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XXVII) de ROHAN-CHABOT Charles Louis Josselin, né le 12 décembre 1819 à Paris, duc de Rohan, prince de Léon. Son oncle, la cardinal-duc de Rohan, archevêque de Besançon, le déclara son légataire universel Il fut conseiller général du Morbihan. Le 23 juin 1843, il épousa Etiennette Catherine Adèle Octavie ROUILLÉ de BOISSY, (décédée à Rome, le 25 février 1866), fille d'Hilaire Etienne Octave, marquis de Boissy, pair de France, et d'Amélie Charlotte Julie de MUSNIER de FOLLEVILLE. Il décéda le 6 août 1893, d'une congestion cérébrale en son château de Josselin (Morbihan), ayant eu pour enfants :
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XXVIII) de ROHAN-CHABOT Alain Charles Louis, né à Paris, le Ier décembre 1844. Il fut d'abord titré comte de Porhoët, puis prit le titre de prince de Léon et de duc de Rohan. Il servit pendant la guerre de 1870, et fut nommé capitaine de mobiles. Il devint ensuite chef de bataillon de l'armée territoriale. Il se fixa dans le Morbihan, et habita le château de Josselin. En 1876, il fut élu pour la première fois dans l'arrondissement de Ploërmel, et le demeura jusqu'à son décès. Le 26 juin 1872, il épousa à Paris, Marie Marguerite Herminie Auguste de La BROUSSE de VERTEILLAC, fille de Charles Auguste, et de Marie Henriette de LEUZE. Elle décéda à Paris, le 13 avril 1926. Alain Charles Louis décéda à Paris, le 6 janvier 1914, ayant pour enfants de son union avec Herminie :
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XXIX) de ROHAN-CHABOT Josselin Charles Marie Joseph Gabriel Henri, né à Paris, le Ier avril 1879, duc de Rohan, prince de Léon, comte de Porhoët. Son père étant décédé, il se présenta aux élections générales du 26 avril 1914, dans la même circonscription de Ploërmel, et fut élu au premier tour. Mobilisé à la déclaration de guerre en 1914, comme officier de cavalerie, il fut ensuite muté dans l'infanterie, sur sa demande, et servit dans un bataillon de chasseurs. Il fut promu capitaine, et reçu la Légion d'Honneur, puis la croix de guerre, pour sa conduite au Fort de Douaumont, où il fut blessé le 27 février 1916. . Il décéda le 13 juillet 1916 à Bray sur Somme. Le 11 juin 1906, il avait épousé à Paris, sa parente, Marguerite de ROHAN-CHABOT, fille d'Auguste, comte de Jarnac, et de Félicie OLRY-RŒDERER. De cette union étaient nés :
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XXX) de ROHAN-CHABOT Alain Louis Auguste Marie, né à Paris, le 10 mai 1913, duc de Rohan, prince de Léon, comte de Porhoët. Il fut conseiller municipal de Josselin, et mena une carrière d'industriel à Paris. Fait prisonnier par les Allemands, en juin 1940, ces derniers lui offrirent de rentrer en Bretagne afin de jouer un rôle politique. Il refusa de discuter avec Hitler, et rentra en France l'année suivante, malade. Il entra alors dans la Résistance du Morbihan. Il fut officier de liaison auprès de l'armée canadienne, puis chef de groupe francs dans la région Lorient-Rochefort en Terre. Après la guerre, il fut un temps dans le journalisme. Atteint par la poliomyélite, il vécut paralysé et dans un poumon d'acier. Le 5 mai 1937, il épousa à Paris, Hélène Claire Marie de LIENCOURT, file de Jean et de Marie BEGOUËN. Il décéda à Neuilly sur Seine, le 27 mai 1966, et fut inhumé à Josselin. De son union avec Hélène naquirent :
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XXXI) de ROHAN-CHABOT Josselin Charles Louis Jean Marie, né à Suresnes, le 5 juin 1938, duc de Rohan, prince de Léon, comte de Porhoët. Ancien élève de l'Ecole Nationale d'Administration, il fut diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, et nommé administrateur civil dans différents ministères, et élu maire de Josselin (Morbihan), en mars 1965. Le 17 novembre 1973, il épousa à Crécy en Brie, Antoinette BŒGNER, fille de Jean-Marc, ambassadeur de France, et d'Odile de MOUSTIER. De cette union naquit :
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Rameau de Jehan Marie Joseph Thibault : |
XXIX) de ROHAN-CHABOT Jehan Marie Joseph Thibault, né le 27 juin 1884 à Paris, vicomte de Rohan, fils de Alain Charles Louis, et de Marguerite Herminie Auguste de La BROUSSE de VERTEILLAC (degré XXVIII, seconde branche des ducs de Rohan). Il fut président de l'Automobile-Club et administrateur de sociétés. Devenu administrateur-président d'honneur de la société française des pétroles (BP), il fut également vice-président de la compagnie universelle du canal maritime de Suez, président de la Société d'Investissements Mobiliers, administrateur de la Société Kléber-Colombes. Le 10 novembre 1906, il épousa à Paris, Anne Alix Marie Adalbertine de TALHOUET-ROY, (décédée à Neuilly sur Seine, le 7 décembre 1964), fille de René, marquis de Talhouet-Roy, et de Marguerite de MONSTIERS-MÉRINVILLE. Il décéda le 10 mai 1968 à Bâle (Suisse), et avait eu pour enfants :
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XXX) de ROHAN-CHABOT René Josselin Noël Marie,
né au Lude, le 25 décembre 1913. Il épousa à La Verrerie, le 25 septembre 1939, Marguerite Françoise Marie de VOGUË, fille de Louis, marquis de Voguë, et de Louise, princesse d'Arenberg. De cette union naquirent :
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XXXI) de ROHAN-CHABOT Henri Pierre Charles Alexis, né à Paris le 7 décembre 1942. Il épousa à Baromesnil, le 10 septembre 1966, Lorraine BURIN des ROZIERS, fille de Claude, vice-amiral d'escadre, et d'Anne France de LADOUCETTE. De cette union naquirent :
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Branche des Comtes de CHABOT, puis de JARNAC : |
XXVII) de ROHAN-CHABOT Charles Guy Fernand, né à Paris, le 16 juin 1828, comte de Chabot, fils d’Anne Louis Fernand, et de Joséphine Françoise de GONTAUT-BIRON de SAINT-BLANCARD (degré XXVI, seconde branche des ducs de Rohan). Engagé volontaire au 4ème régiment de lanciers en 1846, il fut nommé au 7ème hussards en 1850, décoré de la croix de la Légion d'Honneur en Crimée en mai 1856, et commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1873. Il fut institué par le cardinal duc de Rohan, son oncle, légataire universel, par testament et codicilles olographes faits à Besançon et à Rome, les 8 avril 1829, 10 février 1830, et 14 septembre 1831. Le Ier juin 1858, il épousa à Paris, Marie Augusta Alicia BAUDON de MONY, (décédée à Paris, le 30 août 1889), fille de Pascal Augustin Joseph et de Eugénie Raymonda UZQUIERDO de RIVERA. Il décéda à Paris, le 18 décembre 1907, ayant eu pour enfants :
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XXVIII) de ROHAN-CHABOT Auguste Fernand Raymond, né à Paris, le 22 octobre 1859, comte de Jarnac. Il releva le titre de comte de Jarnac, avec l'autorisation du chef de famille. Ce titre s'était éteint par la mort du dernier titulaire. Le 7 juin 1886, il épousa à Paris, Félicie Jeanne Louise Marie OLRY-RŒDERER, (décédée à Paris, le 12 mai 1894), fille de Jacques, et de Louise Henriette Léonie RŒDERER. Il s'éteignit à Saint-Laurent du Pape, le 21 mai 1928, ayant eu pour enfants :
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XXIX) de ROHAN-CHABOT Jacques Fernand, né à Paris, le 5 mars 1889, comte de Jarnac. Il fut capitaine de chasseurs à pied, et participa à la Ière guerre mondiale. Il reçut la Croix de Guerre, et la Légion d'Honneur. Explorateur, il fut aussi géographe, directeur et administrateur de sociétés. Le 27 novembre 1917, il épousa à Paris, Nicole Hélène d'ALSACE d'HÉNIN-LIÉTARD, (décédée à Paris, le 21 mai 1958), fille de Philippe Charles Gérard et d'Hélène Marie Eléonore, baronne Von Brienen de Grœtelind. Jacques Fernand décéda à Paris, le 9 décembre 1958, ayant eu pour enfants :
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XXX) de ROHAN-CHABOT Guy Aldonce François Thierry, né à Paris le Ier juillet 1921, comte de Jarnac. Il fut président directeur général de la société Unifina en 1958, puis de l'imprimerie Crété, de 1958 à 1972, ainsi qu'administrateur de la société Franck et fils, et de la société Elysées-Valeurs. Le 11 janvier 1949, il épousa à Paris, Alix Louise Marguerite de LUPPÉ, fille du comte Jean Bertrand Marie Odon, et de Sarah CLARKE BEECHER. De cette union naquirent :
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Rameau de Guillaume Joseph Marie : |
XXVIII) de ROHAN-CHABOT Guillaume Joseph Marie, né à Paris, le 15 mai 1867, comte de Rohan-Chabot, fils de Charles Guy Fernand, et de Marie Augusta Alicia BAUDON de MONY (degré XXVII, branche des comtes de Chabot, puis de Jarnac). En 1891, il fut maréchal des logis au 2ème cuirassiers. Il fit la guerre de 14-18 et fut décoré de la Croix de Guerre et de la Légion d'Honneur. Il épousa à Bruxelles (Belgique), le 22 avril 1901, Nadine de La ROUSSELIÈRE-CLOUARD, (décédée à Paris, le 22 février 1958), fille d'Arthur et de Nadine HARITOFF. Il décéda à Paris, le 13 novembre 1922, ayant eu pour enfants :
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XXIX) de ROHAN-CHABOT Fernand Joseph Marie Christophe Guillaume, né à Paris, le 4 juillet 1910, comte de Rohan-Chabot. Il épousa à Paris, le 12 janvier 1939, Hedwige de MUN, fille de Gabriel, marquis de Mun, et de Marie de GONTAUT-BIRON. De cette union naquirent :
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XXX) de ROHAN-CHABOT Louis Charles Marie Guillaume, né à Damnarie les Lys, le 7 décembre 1940, comte de Rohan-Chabot. Il épousa à Saint-Michel en Brenne, le 27 juin 1967, Marie Christine LEBAUDY, fille de Jacques et d'Hélène de LAVOREILLE. De cette union naquirent :
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Branche des Vicomtes de ROHAN-CHABOT : |
XXVII) de ROHAN-CHABOT Raoul Henri Léonor, né à Paris, le 6 mars 1835, fils d’Anne Louis Fernand, et de Joséphine Françoise de GONTAUR-BIRON de SAINT-BLANCARD (degré XXVI, seconde branche des ducs de Rohan). Il fut officier de cavalerie, sous-lieutenant aux guides de l'empereur Napoléon III. Il démissionna pour se marier. Le 3 juillet 1860, il épousa à Paris, Adélaïde Berthe de CHABROL-TOURNOËL, (décédée à Paris, le 28 janvier 1929), fille de Marie Henri Guillaume et de Marie Claire PRÉVOST de SAULTY. Il décéda à Paris, le 12 avril 1922, ayant eu pour enfants :
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XXVIII) de ROHAN-CHABOT Philippe Marie Fernand, né à Paris, le 30 août 1861, vicomte de Rohan-Chabot. Il fut sous-lieutenant d'infanterie, puis fut attaché avec le même grade dans la réserve au service d'état-major, le 11 avril 1885. Le 14 mai 1894, il épousa à Paris, Thérèse LECLERC de JUIGNÉ de LASSIGNY, (décédée à Saint-Raphaël, le 26 juin 1938), fille de François et de Jeanne CUNÉ de La CHAUMELLE. Il décéda à Saint-Raphaël, le 5 janvier 1925, ayant eu pour enfants :
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XXIX) de ROHAN-CHABOT Henri Marie Léonor Jean, né à Paris, le 21 novembre 1897, vicomte de Rohan-Chabot. Le Ier juillet 1916, il s'engagea volontairement comme cavalier de 2ème classe au 16ème chasseurs. Il fut nommé sous-lieutenant le 13 juillet 1917, lieutenant le 13 juillet 1920, capitaine le 25 décembre 1933, chef d'escadron le 25 décembre 1941, lieutenant-colonel le 15 mai 1946, et enfin colonel le Ier septembre 1954. Il eut la Croix de Guerre 14-18, la Croix de Guerre 39-40, et fut également décoré officier de la Légion d'Honneur. Le 13 octobre 1921, il épousa à Saint-Raphaël, Josette de GIRAUD d'AGAY, fille de Melchior et de Nicole AUBLÉ. De cette union naquirent :
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XXX) de ROHAN-CHABOT Philippe Marie Pierre Léonor François, né à Saint-Raphaël, le 30 août 1923, comte de Rohan-Chabot. Le 10 octobre 1959, il épousa à Courtivron, Colette de COURTIVRON, fille de Louis Le COMPASSEUR CRÉQUI MONTFORT de COURTIVRON, et de Marguerite Le COMPASSEUR CRÉQUI MONTFORT de COURTIVRON, sa cousine. De cette union naquirent :
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Rameau de Louis Marie François : |
XXVIII) de ROHAN-CHABOT Louis Marie François, né à Paris, le 7 mai 1865, comte, fils de Raoul Henri Léonor, et d’Adélaïde Berthe de CHABROL-TOURNOËL (degré XXVII, branche des vicomtes de Rohan-Chabot). Officier de carrière, il démissionna en 1906. Au cours de la guerre 14-18, il reprit du service, et reçut la Légion d'Honneur. Il fut élu maire de Ranville (Calvados). Le 5 juin 1901, il épousa à Paris, Jeanne de BRYE, fille d'Arthur, comte de Brye, et d'Augustine VERRIER (décédée à Ranville, le 6 décembre 1964). Il décéda à Ranville, le 2 décembre 1946, ayant pour enfants de son union avec Jeanne :
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XXIX) de ROHAN-CHABOT Léonor Christophe Marie Arthur Louis, né à Ranville (Calvados), le 29 septembre 1902, comte. En 1921, il entra à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr, puis à l'Ecole de Cavalerie de Saumur en 1923. Colonel de cavalerie et de l'armée blindée, il fit la campagne du Levant en 1925, et combattit en France en 1939-1940. Il fut titulaire des Croix de Guerre des T.O.E de 39-40, et officier de la Légion d'Honneur. Il épousa à Paris, le 18 juillet 1935, Béatrix Le Cardinal de KERNIER, fille de Jacques, marquis de Kernier, et d'Yvonne de GOISLARD de VILLEBRESME. De cette union naquirent :
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XXX) de ROHAN-CHABOT Eudon Anne Jacques Louis Marie Sebran, né à Bonnefontaine, le 4 novembre 1936, comte. Il fut ingénieur agronome à la chambre d'agriculture du Morbihan. Il épousa à Rennes, le 26 juin 1962, Solange de MONTI de REZÉ, fille d'Hubert, comte, et de Catherine de CHAMPS de SAINT-LÉGER de BRÉCHARD. De cette union naquirent :
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Rameau des comtes de CHABOT : |
XXVI) de ROHAN-CHABOT Louis Charles Philippe Henri Gérard, comte de Chabot, né au château de La Roche-Guyon le 26 mars 1806, dans le Vexin français. Baptisé dans la chapelle du château, il eut pour parrain Anne Louis Christian de MONTMORENCY, frère de sa mère, et pour marraine la duchesse de La ROCHEFOUCAULD, sœur de son père. Il était fils d’Alexandre Louis Auguste, et d’Anne Louise Madeleine Elisabeth de MONTMORENCY (degré XXV, seconde branche des ducs de Rohan). En 1822, il entra à l'école militaire, et fut nommé en 1824, sous-lieutenant au 6ème régiment de hussards. En 1828 et 1829, il fit la campagne de Morée comme officier d'ordonnance du général en chef marquis Maison. En novembre 1828, il fut chargé d'apporter à Paris les articles de capitulation des places fortes de Morée. Il fut alors nommé chevalier de la Légion d'Honneur, et reçut la mission de porter en Morée, le bâton de maréchal, envoyé par le roi au général en chef marquis Maison. Aussitôt après les événements de juillet 1830, il se retira du service. Le 19 novembre 1831, il épousa à Paris, Caroline Raymonde Marie Sidonie de BIENCOURT, (Elle décéda le 3 octobre 1878.), fille d'Armand François Marie, marquis de Biencourt, et de Sidonie Flavie Eulalie Las-CASES-BEAUVOIR. Il décéda à Poitiers, le 7 janvier 1872, ayant eu pour enfants :
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XXVII) de ROHAN-CHABOT Guy Elisabeth Antoine Armand, né à Paris le 8 juillet 1836, comte de Chabot, duc de Ravèse. Engagé le 20 décembre 1854 au 6ème régiment de lanciers, il devint en Afrique, sous-lieutenant au 2ème spahis, le 11 décembre 1859. Il fut ensuite nommé sous-lieutenant en août 1863, puis capitaine en janvier 1865, dans le même régiment. Revenu en France, il servit comme capitaine, au 11ème régiment de chasseurs à cheval jusqu'en 1867, année où il donna sa démission. Pendant le siège de Paris en 1870, il fut d'abord simple garde national, puis capitaine d'état-major. Il reçu l'autorisation royale de porter le titre en Espagne, de duc de Ravèse, par brefs pontificaux du 13 mai 1907 et du 3 août 1908. Le 2 mars 1867, il épousa en premières noces à Paris, Jeanne Marie Anne TERRAY de MOREL-VINDÉ (décédée à Taverny, le 23 juin 1880), fille de Charles Louis, comte de Morel-Vindé, et de Louise Henriette Guillemine de FORTH-ROUAN des MALETS. De cette union naquirent :
Il décéda à Paris, le 4 octobre 1912. |
XXVIII) de ROHAN-CHABOT Joseph Louis Marie Charles Gérard, né à Angers, le 28 septembre 1870, comte de Chabot, duc de Ravèse. En 1891, il entra à l'Ecole Militaire de Saint-Cyr et devint capitaine de cavalerie. Il fit la guerre de 1914-1918, et fut décoré de la Légion d'Honneur et de la Croix de Guerre. Entré dans l'ordre de Malte, il en devint bailli, président pour la France, et Grand Croix. Le 5 février 1895, il épousa à Paris, Jeanne Pauline Cécile AUBRY-VITET, fille d'Eugène et de N. DARBLAY. Elle décéda à Paris, le Ier juin 1934. Il décéda à Paris, en 1964, ayant eu pour enfants de son union avec Jeanne Pauline Cécile :
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Seconde branche des seigneurs et comtes de JARNAC : |
XXIV) de ROHAN-CHABOT Marie Charles Rosalie, né à Paris, le 9 juillet 1740. Il eut pour parrain Charles Auguste de ROCHECHOUART, et pour marraine, Charlotte Rosalie de CHÂTILLON, sa cousine germaine, titré vicomte de Chabot, puis comte de Jarnac. Il était fils de Guy Auguste et d’Yvonne Sylvie du BREIL de RAYSs (degré XXIII, seconde branche des ducs de Rohan). Il fut d'abord élevé par sa grand-mère, la duchesse de Rohan, puis après son décès survenu en 1743, par la seconde épouse de son père. Après le décès de sa tante, Henriette Charlotte de ROHAN-CHABOT, en 1769, il hérita de la terre de Jarnac, et prit le titre de comte de Jarnac, suivant la substitution qui avait été faite à son profit. En 1753, il entra dans les mousquetaires noirs de la Garde du Roi, et y resta jusqu'en 1758. Il servit ensuite dans le régiment Royal-Etranger-Cavalerie, commandé par son frère aîné. En 1762, il fut fait colonel d'un régiment de cavalerie à son nom, puis fut fait brigadier de dragons le Ier mars 1780, et maréchal de camp le 5 décembre 1781. Un peu plus tard, il fut nommé inspecteur et commandant de la 15ème division de cavalerie de l'armée, et fut dans la promotion de lieutenants-généraux non déclarée par le roi à cause de la Révolution de 1789. Avec la permission du roi, il se retira alors en Irlande, où il avait un procès à soutenir pour les intérêts de sa femme. En 1792, il rejoignit l'armée des Princes à Coblence, où il fit les campagnes de 1793 et une partie de celle de 1794 comme volontaire à la suite de l'armée anglaise. Il se trouva aux sièges de Valenciennes, du Quesnoy et de Dunkerque. En premières noces, il épousa le 17 décembre 1759, Guyonne Hyacinthe de PONS, fille de Charles Philippe, marquis de Pons Saint-Maurice, et de Marie Charlotte LALLEMANT de BETZ. Elle décéda en couches le 18 janvier 1761, ayant donné le jour à :
Il décéda en Angleterre en août 1813, ayant eu de cette seconde union :
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XXV) de CHABOT Louis Guy Charles Guillaume, né à Paris le 7 octobre 1780, vicomte de Jarnac, vicomte de Chabot. Naturalisé en Angleterre, où il était passé encore enfant à la suite de son père, au commencement de la Révolution, il entra au service de l'Angleterre, où il obtint successivement tous les grades jusqu'à celui de colonel des dragons. Il servit en Hollande, au Portugal, en Espagne et au Canada. En mai 1814, à la restauration de Louis XVIII, il rentra en France, et fut nommé aide de camp du duc d'Orléans, (futur Louis-Philippe) puis maréchal des camps et armées du roi, le 30 décembre 1814. Il continua à remplir ses fonctions auprès du roi Louis-Philippe, jusqu'à la Révolution de 1830. Il fut élu conseiller général de la Seine et Oise, et fut appelé, le 11 septembre 1835, à siéger à la Chambre des pairs, par une ordonnance royale. Il prêta serment au gouvernement de Louis-Philippe, et quitta la vie politique en 1848. Le Ier juin 1809, il épousa Isabelle Charlotte FITZ-GÉRALD, fille de William Robert, duc de Leinster, et d'Emilia Olivia de SAINT-GEORGES USHER. Il décéda à Paris, le 12 juillet 1875, ayant eu pour enfants :
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XXVI) de CHABOT Philippe Ferdinand Auguste, né le 2 juin 1815, comte de Jarnac, vicomte de Chabot. Il se fit un nom dans les lettres et la diplomatie. Ses travaux littéraires ont été publiés dans la Revue des Deux Mondes, et le Correspondant. Il composa aussi des pièces de théâtre et des romans en anglais. En 1842, il fut chargé, en qualité de commissaire royal, d'aller recevoir les restes de Napoléon à Sainte-Hélène. Il fut successivement consul général en Egypte, secrétaire d'ambassade à Londres en 1844, puis ambassadeur à Londres en 1874. Le 10 décembre 1844, il épousa sa cousine Géraldine Augusta FOLEY, fille de Thomas et de Cécilia Olivia FITZ-GÉRALD. Il décéda à Londres le 22 mars 1875, et fut inhumé le 26 mars au cimetière de Kenfalgreen, sans postérité. |
Branche des seigneurs de BRION : |
XVII) CHABOT Philippe, né vers 1494, comte de Charny et de Buzançais, seigneur de Brion, d'Apremont, de Mirebeau, de Pagny, de Sully, de la principauté de Châtelaillon, comte de Newblanck en Angleterre, et pair de ce royaume. Il était fils de Jacques et de Madeleine de LUXEMBOURG (degré XVI, branche des seigneurs, barons et comtes de Jarnac).
Il fut à la bataille de Marignan en 1515. Le 31 décembre 1516, il donna quittance à Jean de PONS, trésorier des guerres du roi, de 150 livres pour quartier d'avril 1515, de son état de capitaine de 50 lances fournies des ordonnances, scellée de ses armes. Vers 1523, il fut breveté chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Il fut fait capitaine de 40 lances, et maire de Bordeaux. En 1524, il était à Marseille avec 3000 mille hommes d'élite et 200 hommes d'armes qu'il amena aux assiégés. Il défendit cette place contre l'armée impériale commandée par le connétable de Bourbon, en présence de l'empereur Charles QUINT. Le 28 octobre 1524, il fut fait gouverneur du duché de Valois, et prit part en 1525 à la bataille de Pavie. Après avoir été fait prisonnier, il sortit de prison et fut employé à diverses négociations et ambassades pour la liberté du roi. Une fois la rançon du roi traiter, ce dernier lui donna le 23 mars 1526, la charge d'amiral de France, (vacante par le décès de BONNIVET, tué à Pavie), le gouvernement de Bourgogne, la lieutenance-générale de M. le Dauphin dans celui de Normandie, et lui fit épouser sa propre nièce, Françoise de LONGWY, fille aînée de sa sœur Jeanne, bâtarde d'Angoulême. Philippe fut compris au nombre des otages que l'empereur demanda pour la garantie du traité d'échange du roi François Ier. Cependant la régence préféra livra ses deux petits-fils plutôt que de priver la France des 12 plus grand capitaines de France. En 1527, il fit l'acquisition de René de PRIE, chevalier, baron de Buzançois, de la terre de Buzançois en Berry, qui plus tard fut érigée en comté en sa faveur par lettres patentes du roi, données à Marseille en novembre 1533, et enregistrées au parlement de Paris le 2 mars suivant, à la charge de ressort et d'hommage à Françoise de MAILLÉ, dame de Châteauroux. En août 1529, il fut nommé ambassadeur en Italie auprès de l'Empereur Charles QUINT, pour présenter à sa ratification le traité de Cambray. L'année suivant, il fut chargé d'aller chercher en Espagne les deux jeunes fils du roi, gardés comme otages à Charles QUINT. En 1532, il fut envoyé en ambassade en Angleterre et y négocia l'entrevue entre François Ier et Henri VIII à Boulogne sur Mer, où le roi d'Angleterre le décora (du consentement de François Ier), du collier de l'ordre de la Jarretière, qu'il joignit à celui de Saint-Michel qu'il avait déjà, et le créa pair d'Angleterre sous le nom de comte de Newblanck. En 1534, la princesse d'Orange, Philiberte de LUXEMBOURG, sa grand-tante, lui donna le comté de Charny en Bourgogne, par donation entre vifs. En 1535, le roi, à qui le duc de Savoie avait refusé le passage des Alpes, envoya Philippe CHABOT, seigneur de Brion, amiral de France, à la tête d'une armée de 30000 hommes, pour faire rendre raison de cette insulte. Il fit la conquête de la Savoie et de presque tout le Piémont. Cette campagne fut pour lui l'occasion d'une disgrâce du roi François Ier, orchestrée par ses ennemis, sans doute jaloux. Ceux-ci se débrouillèrent pour jeter la suspicion en l'accusant d'avoir arrêté le cours de ses conquêtes en Piémont, ou bien d'exactions commises dans son gouvernement de Bourgogne. Une commission de 1540 lui fit son procès, et le dépouilla de toutes ses charges, confisqua ses biens et le condamna au bannissement. Par l'intermédiaire de la duchesse d'Etampes, le roi se rendit compte de son erreur et reconnu l'innocence de Philippe. Après une année en captivité, il le remit donc en liberté et lui rendit ses biens et ses emplois, par lettres patentes du 12 mars 1541. Le 28 mars 1541, il fit acquisition de la principauté de Châtelaillon et de la seigneurie de Sully, de François d'ORLÉANS, marquis de Rothlin, comte de Neuchâtel, prince de Châtelaillon, etc. Il posséda un temps la terre de Châteauneuf sur Charente. (Jérôme ROYER et Jean-Paul GAILLARD). Par contrat du 10 janvier 1526, il épousa Françoise de LONGWY, dame de Pagny et de Mirebeau en Bourgogne, nièce du roi François Ier, fille et héritière de Jean, seigneur de Givry, et de Jeanne d'ANGOULÊME, sœur naturelle du roi. Il décéda dans son hôtel, rue Saint-Antoine, à Paris, le Ier juin 1543, et fut enterré dans la chapelle d'Orléans, en l'église des Célestins de Paris. Sa veuve, Françoise de LONGWY épousa en secondes noces, Jacques de PÉRUSSE, seigneur d'Escars, fils de Geoffroy et de Françoise d'ARPAJON. De l'union de Philippe et de Françoise naquirent :
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XVIII) CHABOT Léonor, né en 1525, comte de Charny et de Buzançais, seigneur de Pagny, de Mirebeau, de Fontaine-Française, de Châteauneuf, de Longwy, Neufchâtel, Montagu, etc. Il fut chevalier de l'ordre de Saint-Michel en 1555, (ou bien le 5 décembre 1561), capitaine d'une compagnie de 50 lances des ordonnances du roi le 3 novembre 1557, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi en 1559, grand écuyer de France, et breveté chevalier de l'ordre du Saint-Esprit à son institution le 31 décembre 1578. Capitaine de 100 hommes d'armes des ordonnances, membre du conseil d'état et privé, il fut nommé grand sénéchal et lieutenant-général du roi en Bourgogne, le 5 novembre 1570. Il fut breveté chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, le 31 décembre 1578. Le 28 avril 1560, il donna quittance en qualité de capitaine de 30 lances des ordonnances, à François PASCAL, trésorier des guerres, de 450 livres pour son quartier d'octobre 1559. Par contrat du 15 février 1549, il épousa en premières noces Claude GOUFFIER, fille de Claude, duc de Roannez, et de Jacqueline de La TRÉMOILLE. De cette union naquirent :
Léonor décéda le 12 juillet 1597 à Saint-Jean de Losne, ayant eu pour enfants de sa seconde union :
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Branche des marquis de MIREBEAU : |
XVIII) CHABOT François, marquis de Mirebeau, comte de Charny, vicomte de Lugny, seigneur de Chaume, baron de Chaumont, de Charroux et de Fontaine-Française, seigneur de Brion. Il était fils de Philippe et de Françoise de LONGWY (degré XVII, branche des seigneurs de Brion). Il fut élevé à la Cour comme page du roi Henri II Le comté de Charny vint en sa possession, après la mort de son frère Léonor, par arrêt du parlement, comme sujet à réversion, faute d'hoirs mâles, en vertu d'une substitution. Il commença à servir en mars 1553, comme guidon de la compagnie du duc d'Aumale, et fut nommé gentilhomme de la chambre du roi en 1559, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi, et conseiller en son conseil privé en 1570. En 1576, il assista aux Etats de Blois, et fut promu maréchal de camp le Ier avril 1577. Il fut breveté chevalier de Saint-Michel le 31 décembre 1585. Il donna quittance en qualité de seigneur de Brion, guidon de la compagnie du duc d'Aumale, à François PASCAL, trésorier des guerres, le Ier juin 1558, de 150 livres, pour son état du quartier de janvier passé. Dans une autre quittance du 17 novembre 1560, scellée en cire rouge, on pouvait y voir son blason écartelé aux 1 et 4 à trois chabots, au 2 au lion de LUXEMBOURG, au 3 l'étoile de BEAUX, avec une couronne de comte sur l'écu. Enfin, une autre quittance du 27 janvier 1563, montrait ce blason :
De cette union naquit :
De cette union naquirent :
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XIX) CHABOT Jacques, seigneur de Brion, marquis de Mirebeau, comte de Charny. Nommé gouverneur de Saint-Jean de Losne, et lieutenant-général du gouvernement de Bourgogne, il fut également conseiller du roi en tous ses conseils, gentilhomme ordinaire de sa chambre, maître de camp du régiment de Champagne. Le 4 avril 1586, il donna quittance à Claude de MONTESCOT, trésorier général de la maison du roi, de 200 écus sols pour ses gages de gentilhomme de la chambre, du quartier de janvier. Il reçut le collier de l'ordre du Saint-Esprit dans l'église de Saint-Ouen de Rouen, le 5 janvier 1597. Il se trouva dans le carrosse du roi Henri IV, lorsque celui-ci fut assassiné par RAVAILLAC, le 14 mai 1610. En premières noces, il épousa en 1594, Anne de COLIGNY, dame de Taulay, fille de François, seigneur d'Andelot, et d'Anne de SALUT, alias SALMS. Elle amena en dot, le château de Tanlay. De cette union naquirent :
Antoinette décéda sans donner d'enfants à son mari, le 4 juin 1638. Il décéda d'apoplexie, à Dijon, le 29 mars 1630, et fut enterré dans la Sainte-Chapelle de Dijon. |
Branche cadette des seigneurs de la GREVE et du CHAIGNEAU : |
XI) CHABOT Guillaume, seigneur de Chantemerle, de Champagné les Marais, et de Pressigny, fils de Sebran III et d’Airois de CHÂTEAUMUR (degré X, branche principale). En novembre 1318, il se joignit à l'armée royale qui marchait contre le comte de Flandres. En 1320, il fut nommé légataire avec son frère Raoul CHABOT, de leur cousin Maurice de BELLEVILLE, qui leur donna ses terres de Champagné et de Luçon. En mars 1322, il fut en procès devant le parlement de Paris, avec BRIDEL, ou BRIDEAU, de CHÂTEAUBRIAND, seigneur des Roches-Baritaud, touchant les terres et seigneuries de Luçon et de Champagné. Ce procès durait encore en 1344. Après la mort de Thibaud Ier, seigneur de la Grève, son frère aîné, en 1327, il fut chargé de la tutelle de Thibaud II, alors en bas-âge. Il administra la fortune de son pupille, durant 16 ans, avec peu de scrupules. Ce dernier, arrivé à sa majorité vers 1344, demanda des comptes à son tuteur, et l'attaqua en restitution de sa fortune dilapidée. Ce procès fut soutenu pendant plus de 30 ans contre Guillaume et ses fils, et ne prit fin qu'en 1377, par un arrêt du parlement de Paris, qui adjugea à Thibaud III, fils de Thibaud II, seigneur de la Grève, la terre de Chantemerle, comme compensation des dommages résultant de la mauvaise gestion de Guillaume. Guillaume fut poursuivi pour violences, et fut incarcéré à Paris, par arrêt du parlement du 20 novembre 1343. Vers 1310, Guillaume épousa Jeanne POUVREAU, alias POUVERELLE, dame de Pressigny et de la Roussière. Elle décéda après 1344. Il décéda en 1343, ou 1344, ayant eu pour enfants :
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XII) CHABOT Geheudin, chevalier, seigneur de Pressigny, de la Roussière en Gâtine, de Champagné, de Puy sur la Roche, etc. Il devint seigneur de Nesmy, par son union avec Jeanne de SAINTE-FLAIVE, dame de Nesmy. Géheudin servit sous le maréchal de BOUCICAUT, puis sous le roi de Chypre, dans son expédition en Syrie contre les Turcs. En 1356, il était à la bataille de Poitiers, où il fut blessé, et fait prisonnier avec son frère Sebrand. Le long procès qu'il soutint contre Thibaud II et Thibaud III, seigneurs de la Grève, eut pour lui de fâcheuses conséquences. Poursuivi avec son frère Sebrand, pour avoir voulu par des manœuvres peu loyales, se soustraire au paiement des dommages et intérêts auxquels ils avaient été condamnés, il obtint ainsi que Sebrand, des lettres de rémission du roi en février 1391. Ce fut surtout à cause de leurs services militaires que le roi usa de clémences envers les deux frères. Geheudin était encore vivant en 1397, mais il décéda sans doute peu après. De son union avec Jeanne naquirent :
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XIII) CHABOT Tristan, écuyer, seigneur de Pressigny, de la Roussière et de Nesmy. Il fut chargé par le seigneur de la Trémoille, de la garde de la forteresse de Luçon, emploi dans lequel il fut confirmé par le roi, le 22 mars 1407. Il rendit hommage à Parthenay, et reçut un aveu le 15 juillet 1428. Le 24 août 1447, il figura dans un baillage de Parthenay, au sujet des terres de Pressigny et de la Roussière, rendu en faveur de ses enfants et de Guillaume, Perceval et Louis, ses frères, dans l'acte de partage ou transaction du 21 février 1452, entre Germain, son fils, et Louis, seigneur de l'Aleu, son frère. Il épousa Jeanne de REZAY, fille de Sauvestre, seigneur de Rezay, et de Catherine CATHUS. Il décéda vers 1440, ayant pour enfants de son union avec Jeanne :
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XIV) CHABOT Etienne, qui fut du nombre des 18 écuyers de la compagnie de Jean de La VEUE, en 1420, et des 16 écuyers de Jean de ..., en 1421. Il épousa Marie de VALLÉE. Le 20 février 1477, Etienne étant décédé, Marie donna une quittance comme tutrice de son fils unique. Le 3 février 1506, Etienne fut nommé avec sa femme, dans un acte de partage. De son union avec Marie naquit : |
XV) CHABOT Jacques, écuyer, seigneur du Chaigneau, etc. Le Ier mars 1482, il fut mis en possession du Chaigneau, par ses oncles Léon, Artus et Georges CHABOT. Le 3 février 1504, il mit fin, par une transaction en forme de partage, à un procès qui durait depuis longtemps entre lui et les héritiers de son aïeul Tristan CHABOT. Il fut confirmé dans la possession de la terre du Chaigneau, qui était échue à son père, et dans ses droits à la succession de Tristan. Il épousa vers 1482, Jeanne BONNEVIN, fille de Pierre, conseiller au parlement de Bordeaux. Il décéda vers 1506, sa veuve ayant présenté le 21 juin de cette année, un dénombrement. Jeanne décéda après 1521. De l'union de Jacques et de Jeanne naquirent :
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XVI) CHABOT Antoine, écuyer, seigneur du Chaigneau et du Fief-Thénies. En 1515, 1517, 1518, 1533 et 1534, il rendit hommage à Jehan ROBERT et à Antoine MASSON, écuyer, seigneur de la Baritaudière, pour son hôtel du Chaigneau. En 1533, il servit au ban de Fontenay Le Comte, comme arbalétrier. Le 26 juin 1545, il reçut de demoiselle Gillonne BICHOT, veuve de Jacob de BESSAYy, écuyer, un hommage et dénombrement d'un fief dépendant de la seigneurie de Thénies, dont il était seigneur. Il fut encore présent à un arrière-ban du Poitou, en 1553. En 1530, il épousa Catherine RIBOTEAU, fille unique d'Eustache, écuyer, seigneur du Gué, et d'Henriette d'AULNIS, sa première épouse. Antoine décéda en août 1556, ayant eu pour enfants :
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XVII) CHABOT Christophe, écuyer, seigneur du Chaigneau et de Nesmy. Dès 1551, à peine âgé de 20 ans, il servit avec la noblesse du Poitou. Le 21 août 1556, il rendit hommage à Léon BELORNE, écuyer, seigneur de la Béraudière, pour le fief de la Madouère. Le 31 août 1557, il partagea avec son frère Léon, seigneur de Puyraveau, à propos de ses droits dans la succession de leur père et mère. Il fut hommage le 18 mai 1564, pour l'hôtel du Chaigneau, à René MASSON, écuyer, seigneur de la Verronière. Le 28 décembre 1559, il épousa Claude GOURDEAU. Il décéda vers le 26 mai 1591, ayant eu pour enfants :
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XVIII) CHABOT Isaac, écuyer, seigneur du Chaigneau et de Nesmy (Les Sables d'Olonne). Le 28 mai 1591, il partagea avec sa sœur Françoise, la succession de leurs père et mère, puis le 21 août 1591, il rendit un hommage et aveu à René de MEAULNE, écuyer, seigneur de la Ferrandière et de la Brandière, pour le fief de la Madouère. Le 21 septembre 1596, il rendit hommage à Jacqueline de La TRÉMOILLE, comtesse de Sancerre et dame de la baronnie de Brandois, pour la seigneurie de Nesmy, qu'il venait d'acquérir le 24 juillet 1596, de Marie MAUCLERC, dame de Nesmy. Le 26 août 1599, il fut maintenu noble par les commissaires chargés de la recherche des nobles dans la sénéchaussée de Fontenay Le Comte. Il épousa en premières noces, par contrat du 26 mai 1591, Crispe TINGUY, dame de la Templerie, fille de Pierre, écuyer, sieur de la Garde, et de Guillemette d'AVAUGOUR. Veuf, et sans enfants, il épousa en secondes noces, par contrat du 22 janvier 1620, Eléonore BODIN, fille de Jacques, écuyer, sieur de la Barre des Cousteaux, et d'Eléonore CLAVEAU. Isaac décéda avant 1654, date du partage de ses biens entre ses enfants, qui étaient :
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XIX) CHABOT Charles, chevalier, d'abord qualifié de seigneur des Fontaines, puis du Chaigneau après le décès de son frère aîné. Il fut nommé commandant du fort de la Prée, par lettres du 29 juin 1653. Le 21 juin 1665, il fit aveu du Chaigneau à la duchesse de Nemours. En vertu de l'ordonnance royale de 1666 relative à la recherche de la noblesse, Charles, seigneur du Chaigneau, demeurant paroisse du Bourg sous la Roche sur Yon, dut présenter ses titres à M. BARENTIN, intendant du Poitou, lequel par jugement du 28 septembre 1667, le maintint sur la liste des nobles. Par contrat du 7 août 1652, il épousa Suzanne du PUY, fille de Pierre et de Suzanne BOURREAU. Charles décéda avant 1677, et avait eu de son union avec Suzanne :
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XX) CHABOT Charles II, écuyer, seigneur des Fontaines et du Chaigneau. Le 30 juin 1677, il partagea avec ses sœurs les biens de leur père et mère. Par contrat du 11 février 1684, il épousa Sylvie Edmée TRANCHANT, fille de Louis, seigneur de la Barre, et d'Elisabeth RANFRAYS. Charles fit son testament le 31 août 1700. Il y institua son légataire universel Louis François, son second fils, et y donna la tutelle de ses enfants à Françoise, alias Suzanne, sa sœur, dame des Coulandres. Il fut inhumé le Ier septembre 1700, dans l'église de Sainte-Cécile (Vendée). De son union avec Sylvie Edmée, naquirent :
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XXI) CHABOT Louis François, né le 6 octobre 1689, seigneur du Chaigneau, de Bourdevaire, et de Thénie, dit le comte de Chabot. Il fut admis en même temps que son frère Charles, en avril 1705, parmi les pages de la petite écurie du roi. Il fut maintenu dans sa noblesse par jugement du sieur de La TOUR, intendant de Poitiers, le 16 octobre 1716. Le 18 mars 1718, le décès de son frère aîné le rendant chef de sa maison, il fit le partage des biens de la succession de ses père et mère, avec Marie Charlotte, sa sœur. Par contrat du 2 mars 1716, il épousa Catherine Renée JOUSSEAUME, (décédée à Luçon, en 1769), fille de Louis, marquis de la Bretesche, et de Françoise Charlotte LEMERCIER. Il décéda en 1770, ayant eu 19 enfants, dont :
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XXII) de CHABOT Louis Charles, chevalier, comte de Chabot, de Chaigneau, seigneur de Thénies, le Bouchaud, etc. Il fut lieutenant des vaisseaux du roi, et fut breveté chevalier de Saint-Louis. Le 13 mars 1770, il fit avec ses frères et sœurs, le partage des biens de leurs parents. En 1778, il présenta un mémoire avec les preuves de sa noblesse, pour obtenir les honneurs de la Cour. Par contrat du 9 janvier 1747, il épousa Charlotte Augustine de TREHANT, fille de Claude Augustin, chevalier, sieur du Hallay, et de Marie Jeanne de GASTINAIRE. Il décéda en 1775, ayant eu pour enfants :
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XXIII) de CHABOT Charles Augustin, chevalier, comte de Chabot, seigneur de Hallay, de Baromieu, de Thénies, du Bouchaud, et du Parc-Soubise, etc. Il fut successivement lieutenant, puis capitaine au régiment de la Couronne-Infanterie. Le 10 janvier 1776, il partagea avec ses frères la succession de ses parents. Il fit l'acquisition le 28 juillet 1777, de Pierre BONFILS, de la terre et baronnie du Parc-Soubise, de celle de Mouchamps, ainsi que les châtellenies de Vendrennes et de Saint-Hilaire le Vouhis. En 1778, il fit ses preuves devant CHÉRIN, pour obtenir les honneurs de la Cour. En 1787, il fut nommé membre de l'assemblée provinciale du Poitou, comme l'un des représentants de la noblesse de cette province, et assista à l'assemblée tenue à Poitiers en 1789, pour nommer des députés aux Etats-Généraux. Il émigra et rejoignit l'armée du prince de CONDÉ, avec laquelle il fit campagne. En 1792, il émigra Il fut breveté chevalier de Saint-Louis en 1816. Le 9 juillet 1775, il épousa Michelle Françoise Le BOTTEUC de COËSSAL, fille de Michel et de Prudence Thérèse de SANTO-DOMINGO. Il décéda en 1817, ayant eu pour enfants :
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XXIV) de CHABOT Constantin Joseph, né à Nantes, le 30 novembre 1779, d'abord vicomte, puis comte de Chabot, après le décès de son frère aîné. En 1815, il commanda dans l'armée royale vendéenne, la division de Mouchamp, Sainte-Florence, etc. Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur. Le 24 avril 1819, il épousa aux Gats, Adélaïde GUERRY de BEAUREGARD, (décédée à Nantes le 23 décembre 1834), fille de Jacques, et de Constance Henriette du VERGIER de La ROCHEJACQUELEIN. Il décéda au Parc-Soubise, le 16 mars 1863. De son union avec Adélaïde naquirent :
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XXV) de CHABOT Auguste Jean François, né à Venansault, le 17 septembre 1825, comte de Chabot. Le 16 octobre 1855, il épousa à la Subrardière (Méral), Charlotte Marguerite du BUAT, (décédée au Parc-Soubise, le 15 septembre 1931), fille de Charles, comte du Buat, et d'Anne Marie Clotilde d'ANTHENAISE. Elle apporta à son mari, le château de la Subrardière. Très pieux, Auguste fut hospitalier de Lourdes, et écrivit plusieurs ouvrages. Il était également chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand. Il décéda au Parc-Soubise, le 15 octobre 1911, ayant eu pour enfants :
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XXVI) de CHABOT Guillaume Marie Constant, né à la Sébrandière, le 27 septembre 1856, comte de Chabot. Il fut élu maire de Vendrennes, et conseiller général de la Vendée. Le 17 mai 1886, il épousa Jeanne Marie de TRAMECOURT, (décédée au Parc-Soubise, le 22 avril 1925), fille de Gustave Adrien Marie Alexandre, comte de Tramecourt, et de Marie Charlotte Amédée Victoire de CLERMONT-TONNERRE. Par cette union, elle lui apporta le château de Tramecourt, en Artois. Il décéda au Parc-Soubise, le 18 février 1934, ayant eu pour enfants de son union avec Jeanne Marie :
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XXVII) de CHABOT Pierre Marie, né au Parc-Soubise, le 5 août 1887, comte de Chabot. Etant revenu après ses études, s'occuper de l'exploitation de ses propriétés, il fut mobilisé en 1915, au 11ème corps d'armée. A son retour de la guerre, il fut élu conseiller municipal de Mouchamps. Il rempli ce rôle jusqu'en 1944. Il fut également élu conseiller général du canton des Herbiers, jusqu'en 1940. En 1938, il fut élu député de la deuxième circonscription de La Roche sur Yon. Le 6 janvier 1920, il épousa à Paris, Zoé Aymardine Marie Ghislaine de NICOLAY, fille de Théodore, comte, et de Jeanne DUCOS. Il décéda à Mouchamps, le 11 janvier 1975, ayant eu pour enfants :
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XXVIII) de CHABOT Charles Marie Ghislain, né le 21 janvier 1925, au Parc-Soubise, vicomte. Le 4 avril 1951, il épousa à Paris, Ghislaine de BRYAS, fille de Charles, comte, et d'Hélène de La ROCHEFOUCAULD. Il décéda le 8 juillet 1963, au Parc-Soubise, des suites d'un accident. De son union avec Ghislaine naquirent :
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Rameau de Robert Marie de CHABOT : |
XXVII) de CHABOT-TRAMECOURT Robert Marie, né à Mouchamps, le 13 février 1890, vicomte de Chabot-Tramecourt, fils de Guillaume Marie Constant, et de Jeanne Marie de TRAMECOURT (degré XXVI, branche des seigneurs de la Grève et du Chaigneau). Par un décret du 21 avril 1926, il fut autorisé à ajouter à son nom celui de sa mère, éteint dans les mâles. Le 12 août 1919, il épousa à Paris, Henriette, princesse de LIGNE, fille d'Ernest et de Diane de COSSÉ-BRISSAC. Arrêté à Tramecourt pour avoir affiché son mépris de l'occupant, il décéda dans les prisons allemandes à Bruxelles, le 14 juillet 1944. De son union avec Henriette naquirent :
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XXVIII) de CHABOT-TRAMECOURT Renaud, né le 11 mai 1921 à Tramecourt, vicomte. Le 21 mars 1945, il épousa à Paris, Clotilde de CHABOT, fille de Pierre Marie, comte, et de Zoé de NICOLAY. De cette union naquirent :
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Rameau de Charles Auguste de CHABOT : |
XXVI) de CHABOT Charles Auguste, né à Méral, le 24 mai 1859, vicomte, fils d’Auguste Jean François, et de Charlotte Marguerite du BUAT (degré XXV, branche des seigneurs de la Grève et du Chaigneau). Sous-maître à Saumur, il fut peut-être le dernier chasseur de loups du Limousin. Le 15 décembre 1892, il épousa à Paris, Geneviève de FRÉDY, (décédée à Rennes, le 23 octobre 1946), fille de Maxime, comte, et de Noémie HÉMERY de LAZENAY. Il décéda le 4 janvier 1944, à Saint-Auvent, ayant eu pour enfants de son union avec Geneviève :
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XXVII) de CHABOT Jacques, né le 13 mars 1902 à Paris, vicomte. En septembre 1925, il épousa à Pouzauges, Odette de ROUAULT, fille du comte de Rouault, et de la comtesse, née Des NOUES. Elle lui apporta le château de la Cacaudière. Le vicomte Maurice de CHABOT étant décédé sans postérité, Jacques hérita du château de la Sébrandière. De son union avec Odette naquirent :
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Rameau de Charles Raymond CHABOT : |
XXV) de CHABOT Charles Raymond, né le 13 septembre 1827, à la Boursière (Venansault), vicomte, fils de Constantin Joseph, et d’Adélaïde GUERRY de BEAUREGARD (degré XXIV, branche des seigneurs de la Grève et du Chaigneau). Le 7 juin 1859, il épousa à Villefort, Jeanne Victurnien COLBERT de MAULÉVRIER, (décédée le 9 novembre 1906, à Yzernay), fille de René Olivier Victurnien, marquis de Maulévrier, et de Marie Laurence Eléonore de DURFORT-CIVRAC de LORGES. Ils héritèrent du château de Villefort qui avait été reconstruit en 1840, par le marquis de Maulévrier. Charles Raymond décéda à Villefort (Yzernay), le 15 septembre 1916. De son union avec Jeanne naquirent :
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XXVI) de CHABOT Jean Auguste Joseph, né à Villefort, le 23 juin 1862, vicomte de Chabot, marquis de Maulévrier. Il releva ce dernier titre que portait son aïeul maternel. Le 21 juin 1899, il épousa à Castets sur Garonne, Alice du HAMEL, (décédée à Vertheuil - Gironde, le 28 mai 1924), fille de Fernand, comte, et de Marie Louise des MOULINS de LEYBARDIE. Il décéda à Castets, le 13 décembre 1910, ayant eu pour enfants :
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Rameau de Jules Constantin CHABOT : |
XXV) de CHABOT Jules Constantin, né à la Boursière, le 13 février 1830, vicomte de Chabot, fils de Constantin Joseph, et d’Adélaïde GUERRY de BEAUREGARD (degré XXIV, branche des seigneurs de la Grève et du Chaigneau). Le 10 octobre 1853, il épousa à Nantes, Marie Isabelle de La CORBIÈRE, (décédée à Saint-Aubin de Baubigné, le 5 avril 1922), fille de Claude Elisabeth et de Marie Antoinette DUCHESNE de DENAUT. Il décéda à Angers, le 6 novembre 1890, ayant eu pour enfants :
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XXVI) de CHABOT Gérard Constantin, né à Nantes, le 14 juillet 1854, vicomte de Chabot. Il épousa en premières noces, le 3 juin 1880, Marie Julie Victoire Irène FOUCHER de BRANDOIS, fille de Calixte Armand Jacques, baron de Brandois, et d'Irène Marguerite SÉGUIER. Marie décéda au château de Boissières, à Saint-Aubin de Baubigné, le 22 septembre 1886. De cette union naquirent :
Gérard décéda à Aix en Provence, le 17 juin 1928. |
XXVII) de CHABOT Bernard, né à Saint-Aubin de Baubigné, le 3 mars 1881, vicomte de Chabot. Le 27 janvier 1909, il épousa Marie Thérèse Pauline Eulalie du RÉAU de La GAIGNONNIÈRE, (décédée à Saint-Aubin de Baubigné, le 22 octobre 1959), fille de Maurice, comte de la Gaignonnière, et de Marie Thérèse de La ROCHEBROCHARD. Il décéda à Saint-Aubin de Baubigné, le 5 avril 1955, ayant eu pour enfants :
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XXVIII) de CHABOT Louis, né à Saint-Aubin de Baubigné, le 22 octobre 1909, vicomte de Chabot. Il fut élu conseiller général des Deux-Sèvres. Le 7 novembre 1934, il épousa à Paris, Inès BECQUET de MÉGILLE, fille de Charles et d'Alyette d'ESTREUX de BEAUGRENIERr. De cette union naquirent :
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XXIX) de CHABOT Gérard, né à Paris, le 3 juillet 1946, vicomte de Chabot. Il épousa Nicole GARREAU de LABARRE, fille de Bernard et de Madeleine de MASSOL de REBETZ. De cette union naquirent :
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Rameau de Paul Jacques Marie CHABOT : |
XXVI) de CHABOT Paul Jacques Marie, né le 31 mai 1864 à Saint-Aubin de Baubigné, vicomte de Chabot, fils de Jules Constantin, et de Marie Isabelle de La CORBIÈRE (degré XXV, rameau de Jules Constantin CHABOT). Le 13 juillet 1892, il épousa à Bruyères le Chatel, Marie Thérèse Elisabeth de FERRIÈRES-SAUVEBŒUF, (décédée à Paris, le 22 novembre 1921), fille de Georges et de Jeanne Marie TUPIGNY de BOUFFE. Il décéda à Jarzé, le 2 décembre 1950, ayant eu pour enfant : |
XXVII) de CHABOT Philippe Marie Gérard, né à Paris, le 22 mars 1896, vicomte de Chabot. Attaché au ministère des Affaires Etrangères, et vice-consul de France de 1920 à 1926, il fut en 1929, élu maire de Saint-Maixent de Beugné, poste qu'il garda jusqu'en 1965. De 1949 à 1967, il fut également conseiller général des Deux-Sèvres. Il fit l'acquisition du château de la Roussière. Le 29 octobre 1925, il épousa à Paris, May HURAULT de VIBRAYE, fille d'Henri, comte, et de Madeleine POTIER de La MORANDIÈRE. Il décéda le 8 mai 1976, ayant eu pour enfants :
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Branche des seigneurs de la TURMELIÈRE et de LIRÉ : |
XIII) CHABOT Perceval, chevalier, seigneur de la Turmelière et de Liré, fils de Géheudin et de Jeanne de SAINTE-FLAIVE (degré XI, branche cadette des seigneurs de la Grève et du Chaigneau). En juillet 1426, il était qualifié de capitaine, lorsque Guillaume CHABOT, seigneur de Nesmy, son frère, alors capitaine de Sainte-Hermine, reçut le 29 du mois, du connétable comte de RICHEMONT, l'ordre de lui payer 50 livres. Il fut l'un des seigneurs qui accompagnèrent le roi Charles VII à son sacre à Reims, et qui y assistèrent le 14 juillet 1429. En septembre 1437, comme gouverneur de la Roche sur Yon, il donna quittance à Etienne BERNARD, trésorier du duc d'Anjou, de Bar et de Lorraine, de 100 réaux d'or 30 sols pièces, sur l'octroi à lui fait par les sujets de la châtellenie. Vers 1431, il épousa Jeanne de l'ISLE-BOUCHARD, dame de Gonnor et de Thouarcé, veuve de Louis JOUSSEAUME, seigneur de la Forêt sur Sèvres, et fille de Bernard de l'ISLE-BOUCHARD, seigneur de Montrevault, et de Marie de SENS. Jeanne décéda vers 1457. Ce mariage le brouilla avec le sire de la TRÉMOILLE, favori du roi, avec lequel il se raccommoda plus tard, par acte passé devant notaire, en 1434, où il se qualifiait de seigneur de Gonnor, et s'obligeait, sur le reproche de son honneur et renversement de ses armes, de tenir son parti envers et contre tous. De son union avec Jeanne naquirent :
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XIV) CHABOT Jean, seigneur de la Turmelière, de Liré, et de Gonnor en partie. Le 5 mars 1459, il fut mentionné dans un accord entre son père et Jean de VIGNOLLES. En 1467, il comparut à la montre des nobles, en qualité d'homme d'armes. En 1478, il eut un procès contre le prieur de Liré. En janvier 1454, il épousa en premières noces Catherine de SAINTE-FLAIVE, dame de Beaufou, fille de Phillibert, chevalier, seigneur des baronnies de Sigournay, Chantonnay, le Puy-Belliard, Languillers; et de Françoise de BEAUMONT. Catherine de SAINTE-FLAIVE décéda en janvier 1474. De cette union naquirent :
Il décéda en février 1479, ayant eu pour enfant de sa seconde union :
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XV) CHABOT Christophe, seigneur de la Turmelière, de Liré, de Gonnor, de Bréhabert, etc. Il fut gouverneur de Brest, et capitaine de 40 lances pour le roi Charles VIII, aux guerres de Bretagne. En 1481, Il fit foi et hommage à l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, pour ce qu'il possédait dans la châtellenie de Saint-Florent le Vieux. Le 10 mars 1489, il figura dans une montre des nobles de l'Anjou, et fut chargé par le commissaire Thibaud de BEAUMONT, seigneur de la Forêt, capitaine général pour le roi en cette province, de la garde de la place de la Turmelière, dont il était seigneur. Il épousa en premières noces, Antoinette BANER, dame de la Frogerie, fille de Geoffroy, seigneur de la Frogerie. Elle décéda sans lui laisser de postérité. Christophe épousa en secondes noces, vers 1490, Marie des RAMES, (veuve de Jean de TRÉAL), et fille de Jean, chambellan de François II, et de Jeanne de ROHAN. Marie des RAMES fit son testament le 27 janvier 1498. Elle choisit pour le lieu de sa sépulture l'église Notre-Dame de Vallet, près de Clisson, et donna à ses trois filles Anne et Jeanne TRÉAL, ainsi qu'à Renée CHABOT, 300 livres à chacune. De cette seconde union naquit :
Christophe décéda vers 1503. |
Branche des seigneurs de l'ALEU, des CHÉZEAUX et de La CHAPELLE : |
XIII) CHABOT Louis Ier, écuyer, seigneur de l'Aleu (Saint-Christophe sur Roc - Deux-Sèvres), fils de Géheudin et de Jeanne de SAINTE-FLAIVE (degré XI, branche cadette des seigneurs de la Grève et du Chaigneau). Il fut nommé avec son frère Perceval dans un acte de janvier 1420. Vers 1427, il épousa Jeanne BUFFETEAU, dame de l'Aleu et d'Argentières, veuve de Pierre CHASTEIGNER, et fille de Jean, seigneur desdits lieux, et de Jeanne de NUCHÈZE. Louis possédait à Niort, en 1440, une maison qui lui venait de Jean BUFFETEAU. En février 1452, il transigea avec son neveu Germain CHABOT, au sujet de ses droits sur la terre de Pressigny. Il décéda avant le 21 septembre 1461. Louis et Jeanne eurent pour enfants :
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XIV) CHABOT Louis II, écuyer, seigneur de l'Aleu et du Luc. En 1491 et 1492, il figura aux bans de la noblesse de Poitou. Il épousa Jeanne de NUCHÈZE, dame du Luc, fille de Guillaume, seigneur de Luc, et de Marie BUET. Il décéda en 1505, ayant eu pour enfants :
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XV) CHABOT Pierre, écuyer, seigneur de Luc et des Chézeaux. Le 10 février 1508, il partagea avec François de NUCHÈZE, seigneur de Boisrenard, les biens de feu Guillaume de NUCHÈZE et de Marie BUOR, et eut pour sa part, la seigneurie de Luc. Le 25 juillet 1524, il transigea à Poitiers, avec Jean CHEVREDENT et autres, au sujet des métairies des Chézeaux, qui lui avaient été données par Guillaume CHABOT, seigneur de Vayres, et Jeanne de JANOILHAC, sa femme. Il épousa Claude de CHEVREDENT. Il était décédé à la date du Ier juillet 1542, date où sa veuve donna une procuration. Elle fut tutrice de ses enfants le 13 décembre 1533, et obtint comme tutrice de ses enfants mineurs, une sentence de la sénéchaussée de Poitiers, au sujet des biens meubles de feu Louis CHABOT et de Jeanne de NUCHÈZE. Pierre et Claude eurent pour enfants :
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XVI) CHABOT François, écuyer, seigneur des Maisons-Neuves et de la Barre. Il était nommé François le jeune, dans le partage de 1558, et devint le chef de famille après le décès sans postérité de ses aînés. Le 19 octobre 1568, il épousa Anne de SAINTE-AMELLE, fille de Jean, écuyer, seigneur des Fontaines et des Maisons-Neuves, et de Renée de SIGNÉ. De cette union naquirent :
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XVII) CHABOT Jacques Ier, écuyer, seigneur des Maisons-Neuves et des Cousteaux. Dans le partage du 18 avril 1608, il fut désigné comme fils aîné. Par contrat du 25 décembre 1601, il épousa Anne MILSENDEAU, fille et héritière de Louis, écuyer, et de Madeleine de BOUSSAY. Il décéda avant le 27 décembre 1634, ayant eu pour enfants de son union avec Anne :
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XVIII CHABOT Jacques II, écuyer, seigneur de la Chapelle et du Vollier. Il obtint deux sentences, l'une des élus de Mirebeau, du 2 juin 1634, et l'autre, des commissaires députés pour le règlement des tailles de Tours, le 27 décembre suivant, avec Louis, son frère, par lesquelles ils furent maintenus dans leur noblesse. Le 24 mai 1646, il partagea avec Louis, son frère, les biens de leur père, à Mazeuil. Il eut entre autres biens la seigneurie de la Chapelle. Il fut reçu chevalier de l'ordre de Saint-Michel, le 11 mars 1655, et fut compris dans les 100 chevaliers réservés en 1665. Lors de la réforme de cet ordre, il fut confirmé dans sa dignité, après avoir fait préalablement ses preuves de noblesse, conformément au nouveau règlement, le avril 1669. Le 6 juillet 1632, il épousa en premières noces Renée LAYGRE, fille de feu Pierre, écuyer, seigneur de Pisson. De cette union naquirent :
Il décéda vers 1684, ayant pour enfants de sa seconde union :
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XIX) CHABOT Jacques III, né à Thurageau, le 21 décembre 1669, chevalier, seigneur de la Chapelle. Le 18 mars 1704, il fut parrain à Amberre, de Louis Paul CHABOT, son neveu. Il eut cette seigneurie de sa mère, à laquelle son père l'avait cédée pour ses reprises matrimoniales. Dans le jugement de maintenue de noblesse qu'il obtint le 21 mai 1715, il fut désigné comme seigneur de la Chapelle, paroisse de Mazeuil, élection de Richelieu. Le 9 juin 1706, il épousa à Chouppes (Vienne), Marie Eléonore de BELLÈRE, fille de Louis, seigneur de Chaligny, et de Marie ACQUET. De cette union naquit : |
XX) CHABOT Louis Jacques, chevalier, seigneur de la Chapelle et de la Chaussée, puis du Vollier, par le décès de Martin CHABOT, son oncle, en 1740. Le 9 juin 1741, il épousa Marie Gabrielle Le BAULT, fille de Charles, seigneur de la Chaussée, et de Marie Claude de GRIGNON de La PELISSONNIÈRE. Il décéda le 23 juillet 1742, ayant eu pour enfant :
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Rameau des seigneurs d'AMBERRE et du PUY : |
XVIII) CHABOT Louis, né en 1604, seigneur d'Amberre, de Bauday et de Noiron, fils de Jacques Ier et d’Anne MILSENDEAU (degré XVII, branche des seigneurs de l’Aleu). Il fut maintenu noble avec Jacques, son frère aîné, par ordonnance des commissaires députés pour le règlement des tailles de la généralité de Tours, puis par sentence des élus de Mirebeau, des 3 juin 1634 et 27 décembre 1634. Il fut encore maintenu noble, avec Jacques er Charles CHABOT, ses frère et neveu, par M. VOISIN de La NOIRAYE, intendant de la généralité de Tours, le 14 avril 1669. Le 24 mai 1646, il partagea avec son frère, les biens de leur père. Le 8 avril 1644, il épousa en premières noces, dans la chapelle du château d'Abain, Catherine RAYMOND, dame de Bauday, (inhumée dans l'église de Mirebeau, le 23 avril 1652). En secondes noces, il épousa le 23 février 1653, à Amberre, Charlotte Le BLANC, fille de Jean, seigneur d'Amberre, et d'Anne MAUCLERC. De cette union naquirent :
Il fut inhumé dans l'église d'Amberre. De cette troisième union naquirent :
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XIX) CHABOT Louis, né le 23 janvier 1668, seigneur d'Amberre et de Brion. Il fut baptisé à Amberre le 8 juillet 1671, et eut pour parrain son oncle Jacques CHABOT, seigneur de la Chapelle. Il épousa en premières noces, vers 1696, Marguerite Calixte de BUGET. De cette union naquirent :
Il fut inhumé dans le chœur de l'église d'Amberre, le 23 octobre 1730. De sa seconde union, il avait eu pour enfants :
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Branche du PUY : |
XIX) CHABOT Pierre, né à Amberre, le 22 février 1673, seigneur du Puy, fils de Louis et de Madeleine BONNEAU (degré XVIII, rameau des seigneurs d’Amberre et du Puy). Il fut maintenu dans sa noblesse par jugement rendu par M. de RICHEBOURG, intendant du Poitou, le 26 juin 1715. Le 12 mai 1699, il épousa Marguerite de VANDEL, fille de Charles, seigneur de la Verrie, et de Madeleine de BOUSSAY. Il fut inhumé le 31 août 1724, dans l'église de Marigny-Brizay. De son union avec Marguerite naquirent :
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XX) CHABOT Pierre François, né à Marigny-Brizay, le 29 mai 1706, seigneur du Puy. Le 9 février 1736, il épousa en premières noces à Germond, Angélique Elisabeth AYMER de GERMOND, fille de Louis Alexandre, seigneur de Germond, et de Marie Elisabeth AYMER. Elle décéda avant le 19 juillet 1763. Pierre François épousa en secondes noces, à Neuville, le 2 août 1763, Anne Antoinette Le BLANC, veuve de Jean ROCHIER, échevin de Poitiers. Il décéda le 13 octobre 1767, ayant eu pour enfants :
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XXI) CHABOT Louis Pierre, né à Marigny-Brizay, le 10 novembre 1736, seigneur du Puy, de Marigny-Brizay, et de Chavan. Etant lieutenant des grenadiers royaux de France, il fut nommé capitaine au régiment de Poitou. Il épousa au château de La Valette, le 19 mars 1770, Agathe Le FRANÇAIS des COURTILS, fille de Louis Jean Théodore, seigneur des Courtils, et de Marie Louise Adélaïde de MOUSSEAUX. De cette union naquirent :
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Branche des CHABOT du BAS-POITOU : (non reliée à la généalogie) |
I) CHABOT Guillaume Ier, chevalier, seigneur de la Chabotière et des Fiefs Chabot. Il épousa Aénor. De cette union naquirent :
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II) CHABOT Gautier Ier. Vers 1078, il confirma avec d'autres seigneurs, un jugement arbitral rendu, dans une contestation, au sujet de la propriété de plusieurs vignes, entre Rainulphe GASTULE et EUVRARD, abbé de Saint-Croix de Talmond. Quelques années pus tard, il donna avec son frère Guillaume, à EUVRARD, abbé, et à l'église de Sainte-Croix, pour le salut de leurs âmes et des âmes de leurs parents, une dîme sise à Saint-Martin de Ré et à Saint-Vincent du Beuil. Vers 1085, toujours avec son frère Guillaume, ils donnèrent aux religieux de Sainte-Croix, la quatrième partie de la dime des vignes sises en leur terre appelée "Ulmosa". En 1087, ils firent de nouvelles donations à cette abbaye. Vers 1100, avec sa femme Valence (dont le nom est inconnue), ils donnèrent pour leurs âmes et celles de leurs parents, au monastère de Bois-Grolland, la dîme des salines sises "apud Dorsum-Asini", en Bas-Poitou. Gautier décéda peu après cette donation, ayant plusieurs enfants :
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III) CHABOT Payen. Vers 1095, il assista à la donation de la dîme de Longeville, faite à l'abbaye de Talmond, par Eude, fils d'Auger. En 1098, il fut présent à la preuve par le duel employée par les moines de Fontaines contre ceux de Talmond, pour établir leur droit sur les marais d'Angles. Il fut également présent sur de nombreuses chartes de 1099 à 1120. Quelques années après 1120, il hérita de son oncle Guillaume II CHABOT, d'une partie de ses biens. Vers 1140, malade, il revêtit l'habit monastique. D'une union inconnue, il eut pour enfants :
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IV) CHABOT Gautier II. Après le décès de Payen, son père, et de Gautier, son oncle, il hérita de leurs terres. A ce moment il contesta aux religieux de Sainte-Croix de Talmond, d'accord avec ses deux sœurs Villane et Gélose, la dîme de la Martelle. Revenu plus tard à de meilleurs sentiments, il ratifia leur donation, du consentement de Ponce, son épouse. De son union avec Ponce, naquit peut-être :
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Noms isolés se rapportant sans doute à la branche du Bas-Poitou : |
- CHABOTH Gauscelin et Rainauld, furent témoins de la cession faite à l'abbaye de Marmoutier, par Herbert, de l'église de Saint-Pierre de Christeuil, vers 1080. |
- CHABOT Jean, beau-père d'Aimeric AUGER d'OLONNE, fut témoin de la donation d'une dîme sise à Olonne, faite par celui-ci à l'abbaye de Sainte-Croix de Talmond, vers 1140. |
- CHABOT Guigue et Eude, cousins, furent présents à la vente d'un pré sis à Durbon, faite aux Chartreux de Durbon, en 1146. |
- CHABOT Guillaume, fut témoin de la fondation du prieuré de Saint-Lambert de Mauléon, par Guillaume de MONTLÉON, en 1205. |
- CHABOT Guillaume et Hilaire, sa femme, donnèrent 25 sols de monnaie poitevine pour une lampe à l'abbaye des Fontenelles, en 1215. |
- CHABOT Arnaud, chevalier, et Cécile son épouse, donnèrent à Sainte-Croix de Talmond, leur part du fief de Mandriteria, tant en vignes qu'en terres, dans lequel fief ladite abbaye avait déjà une autre part, en 1230. |
- CHABOZ Guillaume, chevalier, rendit hommage pour son fils Guillaume CHABOZ, valet, et en cas de mort de celui-ci, pour Aimeri CHABOZ, son frère, à Geoffroy d'ARGENTON, pour les fiefs qu'il tenait de lui, en 1239. |
- CHABOZ G., chevalier, fut témoin du legs de Aimeri de MORIE à Bois-Grolland, en 1244. |
- CHABOZ Guillaume, le Vieil, Pierre CHABOZ, Aimery CHABOZ, clerc, furent témoins d'une transaction entre Guy de LUSIGNAN, et les religieux du prieuré de Frontenay, touchant la propriété d'une pièce de terre, en 1301. |
- Georges MARTIN : Histoire et généalogie des maisons de ROHAN, CHABOT, et ROHAN-CHABOT. - Notice historique et généalogique sur la maison de CHABOT, et autres pièces concernant cette maison - 1834. - L. SANDRET : Histoire généalogique de la maison de CHABOT. - Jérôme ROYER et Jean-Paul GAILLARD : articles sur Cressé (Bourg-Charente), et le château de Châteauneuf, dans " Charente, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente" - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Danielle ARNAUD : article sur Nitrat (Saint-Amant de Boixe), dans " Charente, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente" - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE : Inventaires Sommaires des Archives départementales antérieures à 1790. |