CARON, CARRON |
De sinople au vaisseau démâté d'argent. Blason de Jean CARON, greffier alternatif des rolles des tailles de la paroisse de Benest en 1700 Il fut inscrit d'office à l'armorial du Poitou et reçut ce blason de fantaisie. (Armorial Général de France - Charles d'HOZIER - Généralité de Poitiers). |
Famille ayant principalement résidé dans les paroisses de Ventouse, Cellefrouin, Valence, Benest. |
Noms isolés : |
- CARON Jean, né vers 1655, sieur de la Node. Le 13 juillet 1677, il épousa à Cellefrouin, Marie de Lavaud (alias Delavaud), et en eut pour enfants : (Jean-Claude VRILLAC)
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- CARON Jean, seigneur du Mas. D'une union inconnue, il eut pour fille :
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- CARON François, qui devint curé d'Ambernac, et qui assista le 23 juin 1687, au mariage de sa cousine germaine Louise CARON, avec Jean Le Comte. |
- CARRON Antoine, sieur des Courbes. Il fut cité à Cellefrouin en 1715. |
- CARRON Anne, qui épousa en premières noces Pierre Fradin, maître apothicaire, puis en secondes noces François Deschamps, écuyer, seigneur de Romefort. Elle fut inhumée à Valence dans la chapelle de Saint-Roch, le 2 février 1743. |
- CARRON François, sieur des Iles. En 1702, il fut parrain de François CARRON. |
- CARRON Louis, sieur de la Pradelle. Il fut parrain en 1704, de Marie CARRON. |
- CARRON de MASSIDOUX Marie, qui épousa Jean de Lassée, (né à Goize en 1776), fils de Louis, seigneur des Touches, et de Catherine Massignat. (BEAUCHET-FILLEAU). |
- CARRON de MASSIDOUX Estelle Catherine, qui épousa Louis Charles de Lassée, (né à Goize le 19 avril 1844), fils de Charles François Alexandre, et de Marie Adélaïde Albert. (BEAUCHET-FILLEAU). |
Essai de filiation suivie : |
I) CARRON Jean, procureur fiscal de Cellefrouin. Il épousa vers 1620, Anne Béchemilh, (baptisée le 25 décembre 1581 à Verteuil), fille de Pierre Béchemilh du Châtenet, et de Catherine Dumas (de la famille des sieurs de Champvallier). Jean décéda avant le 18 juin 1631, date de l'inventaire de ses biens, par Béchemilh, notaire à Saint-Gervais. De son union avec Anne naquirent :
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II) CARRON Pierre, seigneur du Maschinet (Beaulieu sur Sonnette). En 1644, il était fermier des revenus de la baronnie de Champagne-Mouton, conjointement avec Jean Béchemilh, sieur de la Sorine, et Barthélémy Boissière, sieur de Boisbrun. Il fut plus tard juge assesseur de la châtellenie de Saint-Coutant et de la Chapelle Chabossant, et collecteur des tailles de Benest, où il habita. Il épousa vers 1650, Antoinette Coupelavoine, fille d'André, maître chirurgien, et de Jeanne Thorin. En novembre 1663, le sieur de Champvallier (Pierre Garnier), devenu propriétaire "du Puy de la Manguinerye, proche de la mare", s'entend avec Pierre, alors procureur fiscal de la châtellenie de Saint-Coutant, pour faire échange le 3 novembre 1664, d'une maison du bourg de Benest, contre une châtaigneraie, près de Chez Ganivet, plus 3 autres pièces de terre. (Jean-Robert CHARRAUD). En janvier 1678, des habitants de Benest portèrent plainte pour abus des collecteurs d'impôts, et plus particulièrement contre lui, pour l'imposition de la taille taxée sur eux, et pour leurs abus et malversations. Le jugement eut lieu en juillet de la même année. (Jean-Robert CHARRAUD). Pierre fut inhumé le 29 décembre 1684 à Benest, et avait eu pour enfants :
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III) CARRON Jean, né vers 1655, sieur de Beaulieu et notaire royal de la châtellenie de Benest. Ce fut sans doute lui qui fut enregistré dans l'armorial général de France de Charles d'Hozier, à la généralité du Poitou, avec le blason de fantaisie représenté en haut de page. Il y était qualifié de greffier alternatif des rolles des tailles de la paroisse de Benest, en 1700. (BEAUCHET-FILLEAU). (Pierrick du CHAMBON) En avril 1696, des saisies furent exécutées à son domicile de Benest : "meubles, plasd et une douzaine d'assiettes, le tout destaing, furent mis en vente". La raison était que ce dernier devait "saize livres contenues et rapportées audit rolle", des collecteurs. L'affaire fut portée devant les Elus de Poitiers. (Jean-Robert CHARRAUD). En 1697, il passa un bail de métayage avec Léonard et Jacques Morichaux, et Jean Laillard, du village du Cluzeau. Au regard de la taille et autres impositions, Jean devait être tenu d'en donner un "cartier", et lesdits "3 cartiers" devaient être payés par lesdits Morichaux et Laillard. Le bail par la suite ne tint pas. (Jean-Robert CHARRAUD). Il épousa en premières noces le 15 juin 1676 à Benest, Marie Plassais, dont il eut pour enfants : (Chantal LAURENT)
Il décéda après le 10 novembre 1707 à Benest, ayant eu pour enfants de cette seconde union : (Chantal LAURENT) (BEAUCHET-FILLEAU)
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IV) CARRON Jean, né le 25 décembre 1700 à Benest. Il épousa le 12 septembre 1730 à Alloue, Marguerite Fin, (née le 2 novembre 1700 à Alloue, décédée à Benest), fille de Jean et de Marie Chesne. (Chantal LAURENT) De cette union naquirent :
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V) CARRON Jean, né le 18 décembre 1731 à Benest. En 1786, il se porta caution pour Jean Baptiste Mager, bourgeois habitant Paris. Pour ce faire, il engagea 6 boisselées de terre estimées 600 livres, situées sur son domaine de la Manguinerie. Par cet acte, il se trouvait responsable "solidairement" avec M. Mager. (Ce dernier habitait à l'hôtel des fermes du roi, et était adjudicataire général des fermes, "des vins, gabelles, tabacs, régie des traites, et droits y joints". (Jean-Robert CHARRAUD). Est-ce lui qui fit parti des 12 notables élus, pour la formation de la première municipalité de Benest, le 24 juin 1790. (Jean-Robert CHARRAUD). Il épousa le 10 octobre 1768 à Benest, Marguerite de La Feuille, et en eut pour enfant : (Chantal LAURENT)
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Branche de François, sieur de la Teille, puis de Massidoux : |
II) CARRON François, sieur de la Teille, puis de Massidoux, qui épousa le 19 mars 1631, Guyonne Desvergnes, (née le 28 février 1616 à Chantrezac, inhumée le 23 août 1690), fille de Martial et de Marguerite Roy. (Jean-Claude VRILLAC) De cette union naquirent :
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Branche des ILES (alias des Isles) Valence : |
II) CARRON Jean, qui épousa en 1629, Martiale des Vergnes, alias des Vignes, (née le 10 février 1613 à Chantrezac). (Jean-Claude VRILLAC) De cette union naquirent :
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III) CARRON Jean Philippe, sieur des Isles, qui épousa en premières noces Anne Regnaud, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Maslandry, et de Marie de La Borderie. Le 28 décembre 1675, il passa un accord avec son beau-frère, Louis Regnaud, écuyer, sieur du Mastouchet. (Cet acte donna lieu par la suite à un long procès, qui durait encore le 26 novembre 1770, suivant une signification faire à Jean Gounin, sieur de Raymond, époux de Françoise CARON, à Pierre Férand, marié à autre Françoise CARON, et à Jean CARON, sieur des Iles, et autres). (BEAUCHET-FILLEAU) Il épousa en secondes noces par contrat du Ier juillet 1709 à Vieux-Ruffec, devant Rivet, notaire, Françoise de Chergé, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Chergé et des Grois, et d'Antoinette Dexmier. (BEAUCHET-FILLEAU), alias Jeanne Jourdain. (Chantal LAURENT). Il décéda à Valence entre 1711 et 1718, ayant eu pour enfant : (Jean-Claude VRILLAC) |
IV) CARRON Jean Philippe, né le 9 février 1711, sieur des Isles. Le 11 février 1733, il épousa à Alloue, Françoise Fortin, (née le 23 mars 1708 à Ambernac, décédée à Benest), fille de Jacques et de Françoise Emerat. (Chantal LAURENT) De cette union naquirent :
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Branche de la COMBE : |
III) CARRON François, sieur des Combes. Il fut baptisé à Beaulieu sur Sonnette, et avait eu pour parrain François Roy, sieur de Villars et pour marraine, Pasquelle CARRON. Le 26 novembre 1678, il épousa à Cherves-Châtelars, Marie Veyret. (Jean-Claude VRILLAC) Il décéda avant le 25 avril 1703, ayant eu pour enfant : |
IV) CARRON Antoine, sieur des Combes. Ayant été orphelin de bonne heure, il fut hébergé pendant son enfance jusqu'à son mariage, chez son oncle Jean CARRON, curé de Saint-Front. Le 8 août 1703, il épousa à Cellefrouin, Jeanne Roch. Il fut inhumé à Cellefrouin, le 17 avril 1722, et sa veuve se remaria en secondes noces à Cellefrouin, le 14 mai 1725 avec Philippe Mesturas. (Jean-Claude VRILLAC) De son union avec Jeanne naquirent :
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V) CARRON Louis, sieur des Combes, notaire à Cellefrouin. Il épousa par contrat passé à Saint-Claud le 31 décembre 1732 (Boissière, notaire), et le 13 janvier 1733, Françoise Mesturas. Françoise était mineure au moment du mariage. Ils habitèrent au village de Chavagnac (Cellefrouin). Il décéda en 1745, ayant eu pour enfant, au moins : (Jean-Claude VRILLAC)
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- Renseignements généalogiques fournis par M. Pierrick du CHAMBON. |