de BRETTES |
D'argent à trois vaches
(brettes) de gueules, l'une sur l'autre. |
D'argent à trois vaches
de gueules, accolées et clarinées d'azur, l'une sur l'autre. (d'Hozier) |
Famille noble qui habitait la Basse-Marche et le Poitou. Elle a sans doute tiré son nom de la paroisse de Brettes, près de Ruffec. |
Branche de CROS : |
I) de BRETTES Jeannot, écuyer,
seigneur de Cros. Il épousa le 15 avril 1532, Peyronne de Neufville, fille du seigneur de Magnac. Ils firent des acquisitions le 22 octobre 1537 et le 21 mai 1547. De cette union naquit, au moins : |
II) de BRETTES François, chevalier, seigneur
de Cros. Il fut chevalier de l'Ordre du Roi, le 6 janvier 1571. Il donna quittance en 1571 (sceau écartelé).
Il épousa en premières noces, vers 1550, Anne des Roches, fille d'Antoine, seigneur d'Escheyrac, et de Françoise de Lavau; puis en secondes noces le 14 juillet 1565, Anne Vigier, veuve de Jean Guiot, écuyer, seigneur d'Asnières, fille de Benoît, écuyer, seigneur de Chalonne, et de Catherine Joubert. Le 27 février 1567, il y eut une transaction contenant la vente de la seigneurie de Brouillac en faveur de François, donataire de Peyronne de Neufville, sa mère. Il fut élu chevalier de l'Ordre de Saint-Michel par Charles IX, le 6 janvier 1571. Il eut pour enfant de son premier mariage :
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III) de BRETTES Cybard, écuyer, seigneur
de Cros, du Masrocher, Brouillac. Il épousa le 9 octobre 1589, Jeanne de Salaignac, fille du seigneur de Rochefort. Le 10 mars 1584, sa mère, Anne du Vigier, autorisée de son mari, François de BRETTES, fit donation en sa faveur. Par testament du 11 août et du 12 décembre 1612, ils firent légat à Abel et à leurs autres enfants, et instituèrent Gédéon, leur aîné. Il fut assassiné, vers 1618, époque du partage de sa succession. Il avait eu pour enfants :
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IV) de BRETTES Gédéon, chevalier,
seigneur de Cros. Il obtint une confirmation de noblesse de d'Aguesseau, le 30 août 1667. Il servit comme volontaire en 1632, et eut à cette occasion la jambe emportée. Il épousa en premières noces, le 19 avril 1612, Marguerite de Douhet; et en secondes noces, le 10 décembre 1642, Claude Dreux, fille de Simon, écuyer, seigneur de Montrollet, et de Florence Vidart. Il épousa enfin en troisièmes noces Gagrielle-Thérèse d'Allemagne, fille du seigneur de Bonneau. Il testa le 28 avril 1672, devant Joachim Routier, notaire à Paris. Il fonda une messe de Requiem à Cieux, et institua Jacques-François, son fils, son héritier universel. De sa première union, il eut pour enfant :
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V) de BRETTES Jacques-François, chevalier,
marquis de Cros, Cieux, Masrocher. Il fut capitaine des chevau-légers de la garde du Roi, par commission du 7 janvier 1674, commanda le ban de la noblesse du Limousin en 1694. Il épousa par contrat du 28 avril 1675, Anne Robin, fille de Jean, sénéchal de Brigueuil, et de Léonarde Duchesne. De cette union naquit, au moins : |
VI) de BRETTES Pierre, écuyer, marquis de
Cros. Il fut reçu page de la Grande Ecurie en avril 1707. Il épousa par contrat du 20 août 1714, Suzanne Petiot, fille de Jacques, seigneur de la Motte, et de Catherine Roger. Il décéda en 1729. De cette union naquit, entre autres enfants : |
VII) de BRETTES Joseph-Martial, marquis de Cros. Il naquit le 22 juin 1716, fut reçu page en la Grande Ecurie le 15 décembre 1731, et décéda le 15 septembre 1793. Il avait épousé par contrat du 26 février 1734, Placide-Anne de Cognac, fille de Charles-René, seigneur de Naliers, et d'Anne-Placide Bonhier de Roche-Guillaume. Elle décéda le 17 septembre 1752. De cette union naquirent :
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VIII) de BRETTES Jean-Baptiste,
marquis de Cros, comte de Cieux. Il fut baptisé le 12 septembre 1744. Il fut reçu page de la Grande Ecurie le 15 juillet 1762. Il eut la distinction de chevalier de Saint-Louis, et eut le grade de colonel. Il décéda à Paris le 9 février 1824, étant alors colonel en retraite, chevalier de Saint-Louis. Sa femme était décédée au château de Cros, le 6 mars 1787. Il avait épousé par contrat du 24 mai 1780, au château de la Roche-Barentin, Louise-Madeleine de Barentin de Montchal, fille de Charles-Paul-Nicolas, vicomte de Montchal, et de Jeanne-Marie-Dorothée de Combres de Bressoles. De cette union naquirent :
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IX) de BRETTES Joseph-Martial-Armand, marquis de
BRETTES. Il naquit le 5 juillet 1781 au château de Cros. Il décéda à Paris le 5 juillet 1830. Il avait épousé le 16 février 1812 Marie-Elisabeth d'Hamal, veuve du comte Louis de Bussy, et fille de Ferdinand-Alphonse, comte d'Hamal, et de Marie-Charlotte d'Horion. De cette union naquirent :
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X) de BRETTES Jean-Baptiste-Charles-Armand, marquis
de BRETTES. Il naquit à Saint-Firmin le 16 juillet 1813. Il épousa à Nouaillé (Vienne), le 18 juillet 1841, Marie-Louise Verriet de Litardière, fille de Louis, et de N. Rousseau. Ils eurent pour enfants :
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XI) de BRETTES Martial-Anatole, marquis de BRETTES. Il naquit à Nouaillé, le 13 septembre 1842. Il fit la campagne de 1870-1871 dans les volontaires de Cathelineau, et fut nommé lieutenant à Angers. Il épousa le 23 juillet 1872, à Poitiers, Camille-Marie-Joséphine Bellink, fille de Constant-Jean-Baptiste, et de Rosalie Moreau. De cette union naquirent :
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Seconde Branche : |
VIII) de BRETTES Joseph-Martial,
écuyer, seigneur de la Sallette. Il naquit le 18 mars 1750. Il servit aux chevau-légers de la garde, et fut chevalier de Saint-Louis. Il émigra en 1791, fit la campagne de 1792 à l'armée des Princes. Il fut retraité lieutenant-colonel de cavalerie. Il décéda le 12 août 1829. Il avait épousé le 23 février 1773 (Fournier, notaire), Louise-Léonarde de La Celle, fille de Louis-François, comte de Châteauclos, et de Sylvie Le Pannetier d'Amon. De cette union naquirent :
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IX) de BRETTES Jean-Baptiste-Joseph, dit Frédéric,
vicomte de BRETTES. Il naquit le 24 mars 1776. Il entra à l'Ecole Militaire sur preuves faites devant d'Hozier, le 31 août 1786, et fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1824. Il devint directeur de l'enregistrement à Poitiers, Nimes, Rodez et Périgueux. Il y prit sa retraite et décéda le 17 mai 1859. Il avait épousé, le 11 juillet 1809, Marie-Henriette-Pauline Bruneau d'Ornac de Verfeuil, fille de N., capitaine au régiment de Navarre, et de Marie-Thérèse-Pauline de Niel. Ils eurent pour enfants :
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X) de BRETTES Henri-Séverin, vicomte de BRETTES,
né le 18 mai 1818. Il épousa le 2 avril 1860, (alias 19 mars, selon Nadaud), Marguerite-Hélène du Breuil-Hélion de La Guéronnière, fille d'Alfred, et de Marie-Aimée de BRETTES. Ils eurent pour enfants :
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Troisième branche : |
IX) de BRETTES Louis-François,
dit François-Théodore, vicomte de BRETTES, né le 17
septembre 1777. Il fut reçu chevalier de Malte, le 12 novembre 1784, et fut page du grand maître, et du Roi en sa Grande Ecurie le 13 juillet 1789. Il passa aux Antilles, et épousa dans l'île de Sainte-Lucie, en 1803, Marie-Reine-Joséphine de La Guiocherie, fille de N., et de N. Morée de La Grange. Ils eurent pour enfants :
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X) de BRETTES Charles, comte de BRETTES, né
à Sainte-Lucie en 1804. Il décéda le 22 décembre
1868. Il avait épousé en 1856, Marie-Jeanne-Augustine-Hersilie de Gaillard de Laubingue, fille de Marie-Honoré-Charles, et de Marie-Thérèse-Isabelle-Aurore d'Encosse de La Balut. Ils eurent pour enfants :
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Quatrième branche : |
X) de BRETTES Henri-Sévère-Martial,
né le 6 juillet 1814. Il entra à Saint-Cyr en 1833, et fit la campagne de Rome comme capitaine de chasseurs à pied, celle de Crimée où il fut blessé à l'Alma. Il fut nommé chef de bataillon le 10 septembre 1854. Il prit sa retraite le 28 octobre 1867, puis reprit du service en 1870. Il avait été reçu chevalier de la Légion d'Honneur depuis 1850, fut officier en 1856, chevalier de deuxième classe de l'Ordre de Pie IX, décoré de la médaille militaire et de l'ordre du Medjidié de 4ème classe. Il épousa le 11 mai 1846 (Barberon, notaire à Poulaine - Indre), Marie-Anne-Sylvie de BRETTES, sa cousine germaine, fille de Victor et de Marie-Joséphine Godeau. Elle décéda le 5 octobre 1866, lui laissant pour enfants :
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XI) de BRETTES Jean-Joseph-Martial, vicomte de BRETTES,
né le 10 août 1847. Il participa aux expéditions du Grand-Chaco (Argentine). |
Branche de RICHEBOURG : (paroisse de Cieux - Haute-Vienne) |
IV) de BRETTES Abel, écuyer, seigneur de
Richebourg. Il épousa le 28 août 1634, Anne Berger de Vaux, fille de N., seigneur de Vaux. Ils eurent pour enfants :
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V) de BRETTES Isaac, écuyer, seigneur du
Rivaud. Il testa le 28 mai 1667. Il avait épousé le 14 octobre 1660, Louise de La Barde. De cette union naquirent :
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VI) de BRETTES Jean, écuyer, seigneur du
Rivaud. Il fut maintenu noble le 13 août 1697. Il se maria le 24 juillet 1681. Le nom de sa femme, et ceux de ses enfants, s'ils en eurent, ne sont pas connus. |
- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires généalogiques
des familles de l'ancien Poitou. - abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. - Alexis FAVRAUD : Notes historiques sur les communes de l'ancien arrondissement de Ruffec. - Registres protestants de Ruffec. (communiqués par M. Frédéric BLANCHET). |