de BRESME, alias DEBRESME

Blason de la famille de Bresme
D'azur au bresme (ou à la brème) d'or, accompagné en chef de deux étoiles du même.
Cimier : Un casque taré de profil avec ses lambrequins.
(Paméla de MONTLEAU)

Famille de juristes et de notaires de la ville d'Angoulême.
Parmi les possessions de cette famille, on peut citer :
- les Gagniers (Mouthier ssur Boême) : de 1728 à 1813.
- ainsi que des immeubles en la ville d'Angoulême.

I) de BRESME Pierre, qui épousa Marie CASSIEL.
De cette union naquit :

II) de BRESME Jean.
Il exerça la charge de notaire.
Jean épousa le 16 octobre 1670 à Angoulême, Elisabeth MOREAU.
Le 30 octobre 1703 (François AIGRE, notaire royal à Angoulême), Elisabeth MOREAU, alors veuve, et son fils André de BRESME, affermèrent les moulins à blé et à huile de Lyon, paroisse de Soyaux, ainsi que la métairie attenante, pour 9 années, moyennant 340 livres chaque année, à AUDOUIN, meunier, et à sa femme.
De son union avec Elisabeth MOREAU naquit :

III) de BRESME André, né en 1673, sieur des Gagniers.
Il fut avocat au parlement, ainsi qu'en la sénéchaussée et siège présidial d'Angoulême.
André épousa avant 1700, Marguerite Marie DUFAUR, fille de Pierre, sieur de Beaulieu, et de Marie DUMERGUE.
Par contrat du 17 février 1727, reçu par ROULLET, notaire royal, André fit l'acquisition d'André de GUEZ, seigneur de Balzac, d'une maison avec dépendances, sise au village des Régniers, paroisse de Balzac.
En 1728, André devint propriétaire des Gagniers (Mouthiers sur Boëme).
Il décéda le 11 janvier 1748 et fut inhumé le 13 en l'église Saint-Paul d'Angoulême.
De son union avec Marguerite Marie DUFAUR naquirent :
  1) Jeanne, née le 24 janvier 1701, et baptisée le 27, paroisse Saint-Paul d'Angoulême.
2) Marie, née et baptisée le 19 mars, paroisse Saint-Paul d'Angoulême. Elle eut pour parrain Arnaud DUMERGUE, et pour marraine Marie PRÉVOST.
3) Marie Anne Marguerite, née le 2 septembre 1710 et baptisée le 3, paroisse Saint-Martial d'Angoulême.
4) Marc, qui suit.
5) André Benoît, qui fit une branche cadette.
6) François, qui devint archiprêtre de Garat.
Le 5 juillet 1752 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), François, demeurant à Garat, fit un bail à ferme, pour neuf années à raison de 590 livres l'année, à André Benoît de BRESME, son frère, avocat en la cour, et à Elisabeth Thérèse FAUCONNIER, sa femme, de tous les blés, légumes, chanvres, lins et autres fruits appartenant à l'archiprêtré dans l'étendue de la paroisse de Garat, excepté le quartier de Saint-Catherine.
Le 4 mai 1752 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), alors qualifié de fils et héritier de défunt André de BRESME, son père, François vendit moyennant 300 livres, à Antoine CALLUAUD, procureur en la sénéchaussée et siège présidial d'Angoumois, une maison avec dépendances sise au village des Reigniers, paroisse de Balzac.
Le 23 décembre 1765 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), avec son frère André Benoît, avocat, ils donnèrent une quittance de 1500 livres, comme légataires de Marie Anne DUMERGUE, à Guillaume LÉTOURNEAU, curé de Vieux-Cérier.
Le 28 mars 1767 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), François afferma un droit de dîmes au village du Boisseau, paroisse de Dirac, moyennant 10 livres chaque année.
7) André, né le 29 février 1712, et baptisé le Ier mars, paroisse Saint-Martial d'Angoulême.
8) Jeanne, sans doute jumelle d'André.
9) Marguerite Françoise, née le 22 avril 1724, et baptisée le 23, paroisse du Petit Saint-Cybard d'Angoulême.
10) Marguerite, née le 21 mai 1727, et baptisée le même jour, paroisse du Petit Saint-Cybard d'Angoulême.

IV) de BRESME Marc, né en 1715, sieur des Gagniers et du Parc, bourgeois.
Après avoir hérité des Gagniers (Mouthiers sur Boëme), Marc, comme son père, y fit faire des travaux à partir de 1744 : Le chai des eaux de vie et la brûlerie en 1751, la terrasse devant la maison de 1751 à 1764, et le grand chai en 1755.
Le 25 avril 1744, il épousa Marie Angélique TURRAULT, fille de Frédéric, sieur de la Cossonnière, et de Marie GRIGNON.
Le 18 octobre 1755 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), Marc et sa femme achetèrent pour la somme de 3200 livres, d'Etienne Jules TURRAULT, sieur de la Cossonnière et Anne AYMARD, sa femme, l'état et office de garde-concierge du palais et auditoire royal d'Angoulême.
Le 18 octobre 1755 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), Marc et sa femme, ainsi d'André Benoît de BRESME et sa femme Elisabeth Thérèse FAUCONNIER, constituèrent une rente de 50 livres au profit de Pierre CHANCEL, avocat en la cour.
Le 2 juin 1769 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), Marc afferma la buvette du palais royal, moyennant 120 livres chaque année, à Louis LAPLANCHE, cuisinier.
Le 7 août 1774 (Jean BERNARD, notaire royal à Angoulême), Marc signa un contrat d'association avec François VIAUD, marchand. Ce dernier reçut 294 livres de Marc, pour acheter "28 cochons nourrins" et en faire commerce, dont le profit et la perte seront partagés entre les deux associés.
Le 29 juillet 1779 (Jean BERNARD, notaire royal à Angoulême), Marc signa un bail à ferme pour la buvette du Palais royal, pour 9 années, moyennant 120 livres chaque année, à Guillaume DURET.
Marc décéda le 13 pluviôse an VI (Ier février 1798), aux Gagniers, (Mouthiers sur Boëme).
De son union avec Marie Angélique TURRAULT, naquirent au moins :
  1) André, qui suit.
2) Marguerite, qui fut cité dans le contrat de mariage de son frère André, le 24 août 1775, où il était stipulé que devenant l'héritier universel de leurs parents, André devait lui constituer une dot de 10000 livres pour son mariage, ainsi qu'une réserve de 4000 livres.

V) de BRESME André, né en 1744, sieur des Gagniers.
Il fut avocat et contrôleur des Ponts et Chaussées.
Etant qualifié de bachelier en droit, André épousa par contrat du 24 août 1775 (Jean BERNARD, notaire royal à Angoulême), Anne MARCHAIS, fille d'Antoine, sieur des Gentils, négociant, et de feue Marguerite RIBERON. Il semble que le mariage fut célébré le 18 septembre 1775.
Dans son contrat de mariage, André fut institué héritier universel de ses parents, à la charge de constituer une dot de 10000 livres à Marguerite, sa sœur, lors de son mariage, et sous réserve de 4000 livres. La future épouse reçut une dot de 10000 livres dont 1500 payées comptant, et 8500 payables, moitié au bout d'un an, moitié au bout de 2 ans, moyennant quoi elle renonçait à la succession de son père.
André décéda le 2 avril 1818 à Angoulême, ayant eu pour enfants :
  1) Antoine, né le 12 juillet 1776.
2) Marc, qui suit.
3) Marie Anne, née le 19 mai 1780.

VI) de BRESME Marc, né le 6 février 1778, et baptisé le 7, paroisse Saint-André d'Angoulême.
Il fut négociant.
Marc épousa Françoise Augustine RENARD CAMBOIS de CHENEUSAC, fille de Rémi Mathieu, docteur en médecine, conseiller du roi et son médecin pour la province d'Angoumois, et d'Augustine RABANY.
En 1813, Marc céda son domaine des Gagniers (Mouthiers sur Boëme), à Prosper Etienne ROUSSEAU de MAGNAC.
Marc décéda le 28 décembre 1815 à Angoulême, ayant eu pour enfants :
  1) Marie Augustine, née le 23 juin 1812.
Elle décéda le 30 août 1813, paroisse Saint-Pierre d'Angoulême.
2) Françoise, née le 22 août 1814.

Branche cadette :
IV) de BRESME André Benoît, fils d'André et de Marguerite Marie DUFAUR, né le 21 mars 1718, sieur des Gagniers.
Il fut avocat au parlement, et juge au tribunal d'Angoulême.
Le 14 juillet 1748, André Benoît épousa à Angoulême, paroisse Saint-Martial, Elisabeth Thérèse FAUCONNIER, fille de Pierre, sieur de Fontgrave, et de Marie Thérèse BENOIST.
Le 19 septembre 1754 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), André Benoît (alias Bernard), reçut concession moyennant 3 livres de rente annuelle, de Jean Louis, comte de RAYMOND, chevalier, seigneur d'Oyé, la Cour et autres lieux, maréchal des camps et armées du roi, et gouverneur des ville et château d'Angoulême.
Cette concession donna à André Benoît, le droit de construire un petit appartement devant servir d'écurie sur un terrain dépendant du château d'Angoulême et y joignant, d'une longueur de 21 pieds allant du midi au septentrion et de la largeur de 15 pieds, de l'orient à l'occident. Ledit terrain à prendre hors dudit château dans un angle rentrant presque vis à vis de la Petite Halle, laissant la maison et le jardin de monsieur MESNARD, président en l'élection, à gauche, et les murs du château, à droite, un chemin allant de la porte du château à la rue du Sauvage entre deux suivant toujours les murs et fossés dudit château. Lequel terrain en remontant vers les ponts et principales portes du château, est à une distance de 20 toises de la première tour servant de cachot. Lequel bâtiment s'arrêtera à la hauteur de 6 carreaux, ou posées de pierre au dessous du cordon du mur dudit château. André Benoît obtint aussi par cet acte la permission de faire transférer les fumiers de ladite écurie dans le fossé du château, pour les y laisser tout au plus 2 mois.
Le 26 février 1764 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), lui et François THINON, avocat, sieur de la Motte, furent nommés au cours de l'assemblée générale des habitants de la paroisse Saint-Paul d'Angoulême, comme fabriciens de la paroisse, en remplacement de Félix ROBIN, ancien procureur au présidial, et de Félix JEHEU, notaire royal de la réserve d'Angoulême (nommés le 15 juin 1750).
Le 23 juin 1764 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), les habitants de la paroisse Saint-Paul d'Angoulême, délibérèrent pour charger André THINON et André Benoît des BRESME, leurs marguilliers, de requérir du sieur CIVADIER, précédent curé, le compte d'administration de la fabrique et la restitution de divers objets, entre autres deux burettes d'argent, quatre tableaux et six reliquaires à cadres dorés "ayant été très longtemps servis à l'église et par cette raison étant présumés lui appartenir".
L'ancien curé fut aussi sommé de faire démolir les constructions élevées par lui au dessus du fossé séparant l'église du cimetière.
Le 23 décembre 1765 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), avec son frère François, archiprêtre de Garat, ils donnèrent une quittance de 1500 livres, comme légataires de Marie Anne DUMERGUE, à Guillaume LÉTOURNEAU, curé de Vieux-Cérier.
Le 13 mars 1768 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), André Benoît fut remplacé comme marguillier de la paroisse Saint-Paul d'Angoulême, par Pierre RIVAUD, substitut du procureur du roi au présidial.
André Benoît décéda le 9 nivôse an V (29 décembre 1796) à Angoulême, ayant eu pour enfants :
  1) Marguerite Marie, née le 22 juin 1749, et baptisée le même jour, paroisse Saint-Paul d'Angoulême.
Elle décéda le 26 mars 1833.
2) Thérèse, née le 9 juin 1750 et baptisée le même jour, paroisse Saint-Paul d'Angoulême.
Elle épousa en premières noces, par contrat du 23 mai 1769, Bernard SAZERAC, sieur de Forges, fils de Louis, négociant, sieur des Roches, et de Marguerite CLAVAUD. (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême).
Thérèse épousa en secondes noces le 6 juillet 1793 à Angoulême, Jean VRY CIVADIER, fils de Jean et de Marie CIVADIER.
Thérèse décéda le 5 avril 1812, d'où descendance de sa première union.
3) Marc, qui suit.
4) André, né en 1754, sieur du Portal.
Il épousa le 30 septembre 1783 à Angoulême, paroisse Saint-Jean, Marguerite JOUBERT, fille de Siméon, procureur au présidial, et de Jeanne ROY.
André décéda après 1815, ayant eu pour enfant :
  a) Anne, née le 4 juillet 1788.
5) Antoine Augustin, né le 22 février 1755 et baptisé paroisse Saint-Paul d'Angoulême.
6) Pierre Augustin, né en 1757.
Il décéda le 4 février 1778 et fut inhumé le même jour en l'église Saint-Antonin d'Angoulême.

V) de BRESME Marc, né le 19 mars 1752 et baptisé le même jour.
Il épousa Marie Jeanne RENARD CAMBOIS de CHENEUSAC, fille d'André et de Marie GILBERT.
Marc décéda le 28 mars 1845 à Angoulême, rue du Doyenné, ayant eu pour enfants :
  1) Marie Emilie, née le 23 septembre 1781 et baptisée le lendemain.
Elle épousa en 1805, Jean Louis RICARD, capitaine d'infanterie.
Marie Emilie décéda le 29 décembre 1847, d'où descendance.
2) Thérèse Louise, née le 16 novembre 1784.
Elle épousa le 14 juin 1815 à Angoulême, André MESNEAU, fils d'André, agriculteur, et de Marie BARBOT de La TRÉSORIÈRE.
Thérèse Louise décéda après 1863, d'où descendance.
3) Marie, née le 30 juillet 1788, et baptisée le lendemain, paroisse Saint-Paul d'Angoulême.
4) Marie Hélène, née le 9 mai 1790 et baptisé le lendemain, paroisse Saint-Paul d'Angoulême.
5) Marguerite, née le 21 janvier 1793 à Angoulême.
Elle épousa en premières noces le 4 février 1815 à Angoulême, Jean Pierre FERRET, fils de Charles et de Marie Madeleine PLATRIER.
Marguerite épousa en secondes noces le 2 janvier 1831 à Angoulême, Denis Armand DELETAIN.

- Paméla de MONTLEAU : Informations héraldiques sur la famille de BRESME.
- Paul de FLEURY et Jules de La MARTINIÈRE : Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790.
- Gustave BABINET de RENCOGNE et Paul de FLEURY : Inventaire-Sommaire des Archives Départementales (de la Charente), antérieures à 1790.

- Jean-Paul GAILLARD : Article sur les Gagniers (Mouthier sur Boëme), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE.
- FBR : Généalogie sur Geneanet : https://gw.geneanet.org/fbr?lang=fr&p=pierre&n=debresme&oc=1
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