de BREMOND

blason de la famille de Bremond
blason de la famille de Bremond
blason de la famille de Bremond
D'azur à l'aigle à deux têtes d'or, au vol abaissé,
languée de gueules.

Devise : Nobilitas Est Virtus.
ou In Fortuna Virtulem.
 
D'azur à l'aigle éployée d'or, au vol abaissé,
becquée de gueules.
D'azur à l'aigle éployée d'or, au vol abaissé, lampassée et membrée de gueules.
- Anciennement BERMOND.
Cette maison d'ancienne chevalerie, a toujours été regardée comme une des plus nobles des provinces de l'ouest.
Nicolas Alain (De Santonum regione et illustrioribus famillis) disait des BREMOND : "sua et avorum virtute clari".
Dans un jugement de maintenue, rendue le 3 septembre 1667, en faveur de Jacques de BREMOND, marquis d'Ars, d'Aguesseau déclare que "les ancêtres dudit seigneur Marquis d'Ars ont ajouté à leur ancienne noblesse, des services si illustres que leur immémoriale possession ne peut leur être contestée".

- Le nom de BREMOND, ou BERMOND (Bermundus et Bremundus) d'origine gothique, était fort répandu dans le midi de la France, à la fin du XIème siècle, par suite du culte de Saint-Vérémond ou BREMOND, abbé de Sainte-Marie d'Yrache en Navarre. Il devint patronymique pour une foule de familles de toutes conditions; mais il était plus anciennement encore connu en Aquitaine, car on le voit, dès la fin du IXème siècle, porté par un des leudes ou fidèles de Guillaume, comte d'Auvergne et duc d'Aquitaine, figurant parmi les témoins du testament de ce prince fait à Bourges, le 3 des ides de septembre 910 (Recueil des Historiens de France IX 711).

- On trouve dès la fin du Xème siècle des BERMOND ou BREMOND mentionnés dans les cartulaires des abbayes de Saint-Cybard d'Angoulême, de Baignes, de Notre-Dame de Saintes, de la Couronne, etc.

- Pierre BREMOND de Saint-Aulaye, chevalier, qui servait avec sa compagnie dans les guerres de Saintonge, donna quittance, le 2 mars 1339, à Mortagne.
Son sceau rond de 20 mm portait "2 aigles posés l'un à côté de l'autre" (dit Clairambault, Cabinet des Titres).
Quittance de gages reçue à Pons, le 9 mars 1340.
Il y était qualifié de garde du château de Mortagne. (Germain DEMAY).
blason de Pierre Bremond de Saint-Aulaye.
- Gaignières dit "deux haches d'arme" (Gaignières, volume 773, page 296 et 68).
blason de Pierre Bremond de Saint-Aulaye.
- Dans le volume 499 des Pièces Originales, n°11278, page 50, on dit "deux vols l'un au dessus de l'autre".
blason de Pierre Bremond de Saint-Aulaye.
- Guillaume BREMOND, qui servait sous l'évêque de Beauvais dans les guerres de Saintonge, donna quittance à Pons, le 19 août 1345.
Son sceau portait un écu "fascé de 6 pièces".
blason de Guillaume Bremond

- de BERMOND Guillaume. Il était possessionné à Palluaud, dès la fin du Xème siècle (Cartulaire de Saint-Cybard - procès terminé en 1018). (Nadaud).
- de BREMOND Ithier, qui vivait en 1077 (Cartulaire de Baignes). (Nadaud).
- de BREMOND Pierre. Il figurait en 1143 dans un acte de transaction au sujet de la seigneurie de Palluaud. (Nadaud).
- BREMOND Pierre. Il semble qu'il fut le fils d'un autre Pierre qui a été envoyé ambassadeur à Rome en 1183 par le roi d'Angleterre (Historiens de France, XVII, 625).
Il accompagna en Angleterre (1216), le Prince Louis, fils de Philippe-Auguste, appelé par les barons anglais révoltés contre Jean sans Terre.
Le jeune roi lui donna, le 14 août 1216, un cheval à prendre dans ses écuries, et le 23 septembre 1216, le manoir de Duninton, confisqué sur le connétable de Chester. (Th. Dulfus Hardy, Rotuli).
Ce fut probablement lui, aussi, (Petrus Bermundi, miles Petrogoricensis), qui fut choisi en 1227, par Blanche de Castille, pour être l'un des deux conservateurs de la trêve qu'elle venait de conclure avec le roi d'Angleterre, comte de Poitou (Histoire de France).
- BREMOND Foucauld. Il était en 1204, l'un des chevaliers de Saint-Jean, présents à l'hôpital de Jérusalem.
L'habitude, générale à cette époque, de donner aux enfants les prénoms de leurs pères rend les filiations difficiles à établir d'une manière certaine. Il n'est donc pas certain que le Pierre qui suit, fut bien le fils de celui qui précède.
C'est à lui que M. de Beaumont commençait la filiation suivie, et comme le disait le comte de Sainte-Maure, en 1745, en parlant du travail de l'évêque de Saintes "il aurait, à coup sûr, trouvé beaucoup plus de choses et aurait reculé l'antiquité de cette maison, si le feu marquis d'Ars, un peu plus communicatif, lui avait donné connaissance de ses archives."
- BERMOND, ou BREMOND Pierre (car l'inversion de la première syllabe a déjà commencé à se produire dans les actes de cette époque), dans un traité daté du jour de Pâques 1232, Petrus Bermundus, miles, se porta garant, avec les principaux seigneurs de la contrée, pour 1000 sous, de Gaston de Gontault, chevalier, seigneur de Biron, qui devait hommage à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, pour son château de Badefol.
Il fut encore nommé dans le dénombrement rendu en 1239 dans la ville de Saintes, par Ithier de Barbezieux à Hugues de Lusignan.
Selon une tradition, il accompagna Saint-Louis à la croisade en 1248, et selon toute probabilité, il décéda en Palestine. Il fut garant d'une trève signé en 1247. (Nadaud).
Il semble qu'il eut pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
2) Alon, qui fut cité dans l'aveu de 1239, précité.
- BERMOND, ou BREMOND Pierre, qualifié de valet, seigneur de Saint-Aulaye, dans son hommage rendu, le 4 avril 1244, à Hugues X de Lusignan, comte d'Angoulême, à cause de son château d'Aubeterre, d'où relevait Saint-Aulaye.
Parmi les seigneurs qui se portèrent garants de Pierre BERMOND envers Lusignan, on trouve un Alon de BERMOND, pour 100 livres. Cet Alon était-il le frère de Pierre ?, et le même qu'un autre Alon, chevalier de Montmoreau, qui le 9 novembre 1251, rendit un hommage à Yolande, veuve de Hugues XI de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême ?
- BREMOND Géraud, prieur des Frères Prêcheurs de Bordeaux.
Il était prieur de Bayonne lors du miracle de la Sainte Hostie, en 1290 (Histoires de France, tome XXI, page 743).
- BREMOND Hélie, seigneur de Saint-Mégrin, chevalier banneret en Saintonge.
Il vivait en 1350, et fut cité par du Cange.
Germain DEMAY (Inventaire des sceaux de la collection Clairambault) signale aussi un écu à l'aigle, sur un sceau rond rond de 20 mm, pour la montre d'Huguet Bouchart, écuyer, reçue à Angoulême, le 17 janvier 1357. Il y était qualifié d'écuyer, commis à recevoir les montres au pays d'Angoumois.
Son sceau portait "une aigle éployée, au vol abaissé" (Noblesse, manuscrit).
blason de Hélie Bremond
- BREMOND Hélie, chevalier. Après avoir servi avec deux écuyers dans l'armée du Prince de Galles, avec le seigneur de Barbezieux et beaucoup de chevaliers poitevins, il reconnut à Poitiers, le roi Charles V.
La famille de BREMOND était dès lors divisée en plusieurs branches, dont quelques unes, comme celles de Montmoreau et de Nabinaud, avaient déjà abandonné leur nom patronymique pour ne retenir que celui de leurs fiefs.

Première branche :
I) BERMOND, ou BREMOND Pierre.
Il fut châtelain gouverneur du château de Cognac jusqu'en août 1267, pour Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, Merpins, etc, frère de Hugues XI, comte d'Angoulême... auquel il s'était attaché dès sa jeunesse. Pour le récompenser de ses bons services, il lui donna 12 septiers de froment à prélever chaque année sur le minage de Cognac.
Guy de Lusignan le choisi en 1281 avec Bernard BREMOND, prêtre, pour l'un de ses exécuteurs testamentaires.
Il fut l'un des deux témoins de l'accord passé le dimanche après l'Assomption 1284, entre les héritiers du comte de la Marche, et ceux d'Isabelle d'Angoulême, reine d'Angleterre. Il fut également témoin à la rectification de cet accord, en février 1288. (Archives Nationales).
Pierre avait plusieurs frères qui demeurèrent en possession de la terre de Saint-Aulaye. (Nadaud).
Le sceau de Pierre de BREMOND portait" une fleur de lis fleuronnée" (Douët d'Arcq, Sceaux).
Il était décédé avant le 22 août 1288, laissant pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
2) Guillaume, prêtre, qui fut cité dans l'inventaire des titres d'Angoulême, par Corlieu, comme possédant une maison à Cognac en 1298, 1299.
Est-ce lui qui fut cité dans le censif de l'hôpital neuf de Pons, dressé en 1292, et de même est-ce lui qui fut prévôt de l'église de Toulon, dès 1290 ?

II) BERMOND, ou BREMOND Pierre, chevalier, seigneur de Jazennes, près de Pons, né en 1270.
Il fut désigné comme seigneur de Jazennes, dans un bail emphytéotique consenti, le 24 septembre 1316, par le prieur de l'hôpital neuf de Pons.
Il fut, en 1327, l'un des exécuteurs testamentaires de Gombaud, seigneur d'Asnières.
On lui attribue pour femme Marie Caraffe qu'il aurait épousée en Italie, le 13 janvier 1298, et qui lui donna pour enfants (Nadaud) :
  1) Guillaume, qui suit.
2) Pierre, chevalier, qualifié de seigneur de Jazennes en partie, dans un acte du 22 septembre 1337, relatif à une vente de droits de prévôté sur certains fiefs (Archives de Pons).
3) Guibert, chevalier. Il fut capitaine d'une compagnie de gendarmes, et servit contre les anglais.
Il reçut d'Aubert de Sassenage, chevalier, capitaine souverain pour le Roi en Poitou et Saintonge, 6 livres, 10 sous tournois, sur ses gages et ceux des gens de sa compagnie, "en cette présente guerre".
Son sceau en cire rouge portait, dit Clairanbault : "un griffon (ou plutôt, une aigle ?).

III) BERMOND, ou BREMOND Guillaume, chevalier, seigneur de Jazennes, Eschillais, etc.
Il servit sous les ordres de Pierre BREMOND, seigneur de Saint-Aulaye, son parent, tenant pour le roi le château de Mortagne sur Gironde, et lieutenant du maréchal d'Andrehem en Saintonge.
Il fut également capitaine d'une compagnie d'hommes d'armes. Il reçut ses gages et ceux des écuyers de sa compagnie le 19 août 1345.
Il suivit en Flandre Renaud de Pons, et succomba dans les rangs français, à la funeste bataille de Crécy (le 25 août 1346).
Il avait épousé en 1340, Jeanne d'Ars, dame d'Ars et de Balanzac, fille de Gombaud, baron des dits lieux, et d'Isabelle de Brie. Depuis cette alliance, la terre d'Ars est restée en possession de la famille BREMOND. Cette châtellenie, qui était un démembrement de la principauté de Cognac, formait le domaine privé des anciens comtes d'Angoulême. Le manoir primitif paraît avoir été construit sur l'emplacement d'une station romaine reliée au camp de Merpins. Elle relevait directement du Roi, ainsi que la terre de Balanzac. (Nadaud).
De cette union sont issus :
  1) Guillaume, qui suit.
2) Guibert, qui fut qualifié de valet, seigneur de Jazennes. Il vendit divers droits à l'hôpital neuf de Pons, le 3 mars 1370 (Archives de Pons).
3) Baudon, écuyer, qui servit avec Guillaume précité, dans la compagnie du sire de Pons.

IV) BERMOND, ou BREMOND Guillaume, chevalier, seigneur d'Ars, de Balanzac, d'Eschillais, de Rouffiac, de la Mothe-Meursac, de Puyvidal (Saint-Projet), etc.
Il reçut, le Ier novembre 1399, de Renaud IV, sire de Pons, pour les services qu'il lui avait rendus, le don de la moitié des arrérages d'une rente en grains et en argent, qui avait appartenu à son aïeul Gombaud de Balanzac.
Le 15 septembre 1399, Arnaud de Melle, garde de la prévôté de Cognac et Merpins, reconnut qu'il avait tenu indûment une assise dans la terre d'Ars, le 19 mai précédent, et que tous les droits de justice appartenaient à Guillaume BREMOND.
Les 16 octobre 1390, 11 septembre 1394 et 16 avril 1411, il rendit hommage de la châtellenie d'Ars au Roi de France.
Le 18 novembre 1414, il donna procuration à sa femme, pour marier une de leurs filles.
Il mourut, comme il avait vécu, les armes à la main, à Azincourt, le 25 octobre 1415.
Il avait épousé Marquise Chaffrais, dame de Puy-Vidal, fille et héritière de Simon, chevalier, seigneur de Puy-Vidal en Angoumois, et de Hélène de Dompinon (de Dompno), dame de Rouffiac. Au mois de novembre 1414, elle reçut de son mari une procuration datée du camp de l'armée des Flandres, pour marier ses filles. (Nadaud).
De ce mariage naquirent :
  1) Pierre, qui suit.
2) Jeanne, qui épousa le 18 novembre 1414, Ithier de Villebois, chevalier.
3) Julienne, qui épousa, avant 1447, François de Ramberge, écuyer.
4) Anne. Elle épousa Gadras de Vaux, à qui elle porta en dot la châtellenie de Rouffiac.
5) Héliette, qui partagea avec ses frères et soeurs.

V) de BREMOND Pierre, chevalier, seigneur d'Ars, Balanzac, Puy-Vidal, etc.
Il fut chevalier de l'Ordre du Camail, ou du Porc-Epic, que lui conféra, le 29 juin 1442, Charles, duc d'Orléans, (dont il était l'un des écuyers, et qu'il avait suivi dans toutes les guerres de ce temps), pour reconnaître "ses fidèles services, grande vaillance et prudhommie".
Il avait accompagné Jeanne d'Arc au siège d'Orléans, et avait été du nombre des fidèles qui proclamèrent le roi Charles VII à Poitiers; (Nadaud).
Le 14 mars 1452, il fut présent à un accord passé par Jean, vicomte de Pompadour, chambellan de Louis XI.
Il prit dans tous ses aveux d'Ars et de Balanzac, les titres de noble et puissant Messire, et ajouta celui de chevalier, dans son testament fait le 15 juin 1456, en son hôtel noble d'Ars. Dans ce testament, il demandait à être inhumé dans l'église de Saint-Macoux d'Ars, près de ses ancêtres et prédécesseurs, et ordonnait que l'une de ses filles, Anne, fût mise en religion.
Il épousa Jeanne de Livron, fille de Foucault, et de Robine de Sonneville.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) autre Jean, qui fera la branche de Balanzac et de Vaudoré.
3) Agnès, qui épousa Jacques de Livron, son parent, auquel elle porta la terre de Puy-Vidal.
4) Julienne, qui épousa Lancelot Corgnol, écuyer, seigneur de Villefréard.
5) Marguerite. Elle épousa le 14 juillet 1475, Arnaud du Gua, écuyer, seigneur de Chastelard en Saintonge.
6) Anne, qui fut religieuse, et qui devint doyenne de l'abbaye Notre-Dame de Saintes. Elle donna en cette qualité, en 1478, quittance d'une fondation faite pour le repos de l'âme d'Alphonse, comte de Poitou.
Pierre eut paraît-il, encore, pour enfants :
  7) Pierre, et
8) Aymar, qui servirent au ban des nobles d'Angoumois, en 1467.
9) Anne, dite la Jeune, qui épousa Pierre Vigier, chevalier, sieur de Massac, etc. (Nadaud).
C'est à tort que Dom Fonteneau et La Chesnaye des Bois, disent que Pierre de BREMOND avait pris une première alliance avec Assalide de Rabayne, fille de Geoffroy, et d'Almodis de Montausier.
Il y a sans doute confusion avec un Pierre de BREMOND, de la branche de Saint-Aulaye.

VI) de BREMOND Jean, chevalier, seigneur d'Ars, Gimeux, la Motte-Meursac, etc.
Il eut pour parrain, à son baptême, Jean d'Orléans, comte d'Angoulême. Il fut élevé à la cour de ce Prince.
Il servit au ban d'Angoumois de 1467.
Il assista comme seigneur d'Ars, à l'entrée solennelle de Charles d'Orléans, dans la ville d'Angoulême, lorsqu'il vint prendre possession de ses Etats en 1469.
Il fut curateur de Jean de La Trémoille, son parent, et fit un accord à ce sujet, le Ier juillet 1502, avec Philippe de La Trémoille.
Il fit aveu de sa terre d'Ars, en 1470, et 1476.
Il épousa, par contrat du 22 janvier 1468, Marguerite Corgnol, fille de Louis, seigneur du Vivier (Longré), et de Marguerite Janvre de La Bouchetière (alias Bachelière).
De ce mariage sont naquirent :
  1) Charles, qui suit.
2) Georges, seigneur de Courty, en Ars. Il fut fait prisonnier à la bataille de Pavie.
Rendu à la liberté, il épousa, déjà avancé en âge, par contrat du 26 février 1527 passé au château de Balanzac, Aliénor de Vivonne, soeur d'Artus, seigneur de Pisany, mari de Catherine de BREMOND.
Il décéda sans héritiers avant 1542.
3) François, qui fut mentionné dans quelques actes.

VII) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur d'Ars, etc.
Il servit en 1494 dans la compagnie de François, sire de Pons.
Il prit part aux guerres d'Italie, comme son frère Georges.
Il épousa le 26 août 1501 Marguerite Foreau, fille et unique héritière d'Etienne, seigneur de Tesson en Saintonge, et de Catherine Gombaud.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Catherine, qui épousa Jean de Rabayne, écuyer, seigneur de Jazennes, fille d'Yvon et de Marie de Sansac. (Nadaud).

VIII) de BREMOND François, chevalier, seigneur d'Ars, Tesson, etc.
Il fit également les guerres d'Italie sous François Ier.
Il épousa en premières noces, par contrat passé à Pons, le 8 novembre 1532, Antoinette de Saint-Mauris, fille de René, seigneur de la Vespierre en Normandie, commissaire de l'artillerie du Roi en Guyenne, gouverneur de Pons; et de Françoise de Rabayne.
Antoinette de Saint-Mauris étant décédée en 1538, François épousa en secondes noces, le 10 avril 1540, Marguerite de Beaumont, fille de François, chevalier, seigneur de Rioux en Saintonge, l'un des commandants de la compagnie des 100 gentilshommes de la maison du Roi, et de Catherine de Souza-Portugal.
Il eut pour enfant de son premier mariage :
  1) Charles, qui suit.
et de sa seconde union :
  2) René, qui fera la branche de Tesson.

IX) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur baron d'Ars, du Chastelier, etc.
Il naquit en 1538, et eut comme tuteurs Bonaventure de Saint-Mauris et Jean de Vivonne, seigneur de Pisany.
Il fut gentilhomme de la chambre, chambellan des rois Charles IX, Henri III et Henri IV, chevalier de l'Ordre.
Il exerça aussi les charges de lieutenant-général pour Sa Majesté dans les provinces d'Angoumois, Saintonge et Aunis, ville et gouvernement de La Rochelle.
Il commanda en ces provinces en l'absence du maréchal de Bellegarde, et fut capitaine de 50 hommes d'armes des Ordonnances du Roi.
Le 4 juin 1558, ses deux tuteurs l'assistèrent dans une transaction passée avec son frère René, seigneur de Tesson, au sujet de la succession de leur père.
Le Ier août 1583, alors commandant du château de Cognac, il donna quittance au trésorier de l'épargne, et y apposa son sceau rond de 24 mm. (J. ROMAN)
Sur ce sceau était ce blason :
Ecu à une aigle à deux têtes, au vol abaissé.
Le blason était entouré de feuillages.
(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres
à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau de Charles de Bremond
Charles de BREMOND décéda au château d'Ars en 1599, entouré de l'estime et du respect de ses contemporains.
Il épousa en premières noces, par contrat passé au château de Comporté, le 8 mai 1559, Louise d'Albin de Valsergues de Céré, fille de Louis, baron du Chastelier, en Touraine, lieutenant-général de l'artillerie de France, et de Renée de Chabanais, dame de Comporté sur Charente. Elle décéda en 1587. (Nadaud).
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat passé au château de Roissac, le Ier février 1589, Jeanne Bouchard d'Aubeterre, veuve de Louis de La Rochefoucauld, comte de Roissac, et fille de Louis, seigneur de Saint-Martin de La Coudre, et de Jeanne Hamon.
De son premier mariage sont issus :
  1) N., dit le baron du Chastelier, qui fut tué à l'âge de 16 ans, en défendant son drapeau au siège de Taillebourg, en 1589. Il servait alors comme enseigne dans la compagnie de son beau-frère, Frédéric de Beaumont (le P. Daniel, Histoire de la milice française, II, 65).
2) Josias, qui suit.
3) Florence, qui épousa en premières noces, le 4 juin 1588, Frédéric de Beaumont, mestre de camp d'infanterie, l'un des lieutenants du maréchal de Matignon en Guyenne.
Devenue veuve, elle épousa en secondes noces, par contrat du 10 octobre 1588, Lancelot de Donnissan, seigneur de Citran, chevalier de l'ordre, et capitaine de 50 hommes d'armes, etc.
4) Philippe, qui fera la branche des seigneurs de Céré et de Vernoux.

X) de BREMOND Josias, chevalier, seigneur baron d'Ars, du Chastelier, de Dompierre sur Charente, marquis de Migré, seigneur de Coulonges, de Luçay, de Gimeux, etc.
Il naquit au château d'Ars en 1561.
Il fut chevalier de l'ordre du Roi, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, gentilhomme de sa chambre, colonel au régiment du Chastelier de 1000 hommes de pied, maréchal des camps et armées du Roi, commandant général du ban et arrière-ban d'Angoumois, etc.
Il fut également conseiller ès conseils d'Etat et privé, et fut député de la noblesse d'Angoumois aux Etats Généraux de 1614, et à l'assemblée des notables de 1626, etc.
Il fut du vivant de son père, connu sous le nom de baron du Chastelier.
Son attachement au duc d'Epernon, son parent et ami, le priva de participer aux faveurs royales, notamment de recevoir l'ordre du Saint-Esprit, malgré ses 75 années de service de guerre, et sa constante fidélité à la cause royale.
Il assista au cours de sa longue carrière militaire, à 22 batailles et 18 sièges.
Il décéda à Ars, le 15 avril 1651.
Il avait épousé, par contrat du 3 novembre 1600, reçu au château de Montguyon, Marie de La Rochefoucauld, fille de feu François, seigneur baron de Montendre, Montguyon, et de Hélène de Goulard. Elle décéda en 1621.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, dit le baron de Chastelier. Il fut tué au siège de Saint-Jean d'Angély, le Ier juin 1621.
2) N., garçon, qui fut tué à la même époque, d'après une lettre de Nicolas Pasquier à Josias de BREMOND.
3) Jean-Louis, qui suit.
4) Charlotte, qui épousa en premières noces, le 23 juin 1619, Jean Green de Saint-Marsault, chevalier, seigneur de Nieuil et de Mazotte; puis en secondes noces, par contrat passé au château de Laumont, le 14 mai 1629, Jean de Livenne, chevalier, seigneur de Laumont, fils de Jean et de Jeanne de La Faye. (Nadaud).
5) Louise, qui épousa par contrat passé au château d'Ars, le 20 janvier 1628, Pierre de Nossay, chevalier, seigneur de la Forge, fils de René et de Jeanne Helyes de La Rochesnard. (Nadaud).
6) Gabrielle. Elle épousa par contrat du 5 mars 1629, Gabriel Gombaud de Champfleury, chevalier, seigneur dudit lieu, fils d'Henri et d'Elisabeth Herbert. (Nadaud).

XI) de BREMOND Jean-Louis. Il naquit en 1606 et fut qualifié de chevalier marquis d'Ars et de Migré, baron du Chastellier, etc.
Il fut d'abord destiné à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, mais il prit à la mort de ses trois aînés, le titre de baron du Chastelier, selon la coutume de sa maison.
Après avoir servi sous les ordres de son père, et assisté aux sièges de Royan et de La Rochelle, il fut du petit nombre de volontaires, qui en 1623, passèrent sur l'île de Ré assiégée par les Anglais.
Il suivit l'année suivante, Louis XIII en Béarn.
En 1728, il était dit seigneur d'Orlac et de Saint-Fort (Saint-Fort sur le Né).
En 1630, il fut en Savoie, sous les ordres de son oncle, le duc de la Force.
Il 1641, il commanda une compagnie dans le régiment d'Enghien, au siège de Tarragone.
Il se distingua, sous la Fronde, par sa valeur. Le prince de Condé ayant envoyé le duc de La Rochefoucauld assiéger Cognac, le baron d'Ars, qui par la tenure de ses fiefs devait défendre à ses frais et dépens la porte de Saint-Martin de cette ville, s'y enferma avec ses deux fils, et maintint par son exemple les habitants dans l'obéissance. Cependant dans une sortie, il reçut deux graves blessures, des suites desquelles il décéda le 27 mai 1652.
Il fut nommé par le Roi maréchal de camp, en récompense de sa fidélité.
Il possédait le logis de la Prime (ex-Jarousseau) en Saint-Vallier. Il l'échangea le 11 mars 1677, avec le logis de Fougerat à Yviers, à P. Gourdery, seigneur de la Bourdonnière, contre divers moulins et maisons. (Lydie Bergeon Parquier : article sur la Prime en Saint-Vallier).
Le 21 juin 1674, Antoinette Green de Saint-Marsault, délaissa le Fresne (Juillac le Coq), à Jean Louis de BREMOND, mari de sa petite fille, Marie Guillemette. Le 24 avril 1689, un marché de couverture fut passé avec Izaac Nicot, maître recouvreur, pour couvrir le logis noble du Fresne, tous les bâtiments et murailles des cours et jardins. Le 7 avril 1759, le notaire Phillibert de Criteuil dresse le procès-verbal du grand chai du logis qui s'est écroulé quelques jours auparavant. La famille BREMOND conservera le Fresne jusqu'à la Révolution. (Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer : article sur le Fresne (Juillac le Coq).
Il avait épousé par contrat passé au château d'Orlac en Saintonge, le 30 décembre 1630, Marie-Guillemette de Verdelin, dame d'Orlac, fille de Jacques, gentilhomme de la chambre du Roi, etc. et de Jeanne Vinsonneau de la Péruse. Elle fut présente au siège de Cognac, aux côtés de son époux.
De cette union naquirent :
  1) Josias, marquis d'Ars, né à Orlac le 20 septembre 1632.
Le savant jésuite, Pierre Pelleprat, qui avait été son précepteur, lui dédia son livre "Prolusiones oratoriae", où l'on voit le portrait de Josias gravé par François Chauveau.
Il prit, ainsi que ses frères, les armes de bonne heure.
Il était enseigne au régiment de Montausier, lorsqu'au combat de Montanceys, en Périgord, le 15 juin 1652, il tomba percé de 17 blessures en défendant son drapeau. Il fut alors fait prisonnier, et décéda le lendemain.
2) Gabrielle, qui fut religieuse carmélite à Saintes. Elle décéda jeune.
3) Pierre, dit le marquis de Migré, comme puîné de sa maison. Il naquit au château d'Orlac, le 24 août 1634.
Il reçut, comme son frère, de nombreuses blessures au combat de Montanceys, et y fut également fait prisonnier. Le chef des Frondeurs, le colonel Balthazard, ne lui rendit la liberté qu'en lui faisant payer une rançon de 4000 livres, dont Charles de La Rochefoucauld, marquis de Montendre, son parent et compagnon d'armes, se porta caution.
Il décéda cependant peu de mois après, en 1663.
4) Louise, née le 14 février 1636, et qui eut en partage la terre de Migré, qu'elle porta, le 8 juillet 1654, à son mari, Jacques d'Abzac, seigneur de Mayac, maréchal de camp et premier chambellan de Gaston, duc d'Orléans. Il était veuf de d'Anne de Rabayne, et fils de d'Isaac et de Marie de Couraudin de Villautrange.
Elle décéda au château du Bouchet, près de Niort, le 26 décembre 1677. Elle fut inhumée dans le choeur de l'église de Migré.
5) Jacques, qui suit.
6) Jean-Louis, qui fera la branche d'Orlac.
7) Pierre, qui naquit au château d'Ars le 10 mai 1642, dit Monsieur de Lussay, et marquis de Migré, après le décès de son frère Pierre.
Il décéda en 1660. (Nadaud).
8) Françoise-Angélique, née le 26 avril 1643, qui fut religieuse aux Ursulines de Loudun, en 1660. (Nadaud).

XII) de BREMOND Jacques, chevalier, marquis d'Ars, seigneur de Gimeux, de Coulonges, du Solençon, etc.
Il naquit au château d'Orlac, le 22 mai 1637, et fut baptisé le 7 juillet 1639 dans l'église d'Orlac, en présence de François de La Fayette, évêque de Limoges, de l'évêque de Saint-Papoul, et de Jacques Raoul, évêque de Saintes, qui fut son parrain avec Claire de Bauffremont. (Nadaud).
Il obtint, le 3 septembre 1667, de Henri d'Aguesseau, une maintenue de noblesse.
Il décéda au château du Solençon, le 26 janvier 1676, et fut inhumé le lendemain dans l'église d'Ars, au tombeau de ses ancêtres, en présence de plus de trente prêtres des environs. (Nadaud).
Il avait épousé par contrat passé à Cognac, le 20 février 1662, Marie de La Tour-Saint-Fort, fille et héritière de René, baron de Saint-Fort sur le Né, seigneur de la Ferrière, gentilhomme de la chambre du Roi, et de Marie Vinsonneau de La Péruse.
Elle décéda à Cognac le 5 novembre 1693. (Nadaud).
Ils eurent pour enfants :
  1) Louis, marquis d'Ars, né en 1663. Il décéda sans alliance le 6 mars 1692.
2) Jean-Louis, qui suit.
3) Marie-Thérèse, née jumelle de Marie Rosalie Ursule, le 23 octobre 1670, à Ars.
Elle épousa, le 27 juin 1695, Léon de Pontac, vicomte de Jauberthe, baron de Beautiran, capitaine aux Gardes Françaises, fils de François.
4) Marie-Rosalie-Ursule, née jumelle de Marie Thérèse, le 23 octobre 1670, et qui fut religieuse Ursuline à Saint-Jean d'Angély. Elle décéda en 1694. (Nadaud)
5) Jacques, né le 12 février 1672. Il décéda jeune. (Nadaud).

XIII) de BREMOND Jean-Louis, chevalier, marquis d'Ars, seigneur d'Angeac-Champagne, Gimeux, etc., né au château d'Ars le 15 août 1669.
Il fut chevalier de Saint-Louis, et était capitaine de vaisseau, le 13 février 1709.
Il servit sous les ordres du maréchal de Tourville et de Duguay-Trouin.
Il décéda le 12 mai 1742, et fut inhumé à Ars, dans la sépulture de ses ancêtres.
Il avait épousé, le 25 février 1692, Judith-Hubertine de Sainte-Maure Montausier, fille d'Alexis, comte de Jonzac, marquis d'Ozillac, lieutenant-général commandant la Saintonge et l'Angoumois, premier écuyer du duc d'Orléans; et de Suzanne de Catellan. Elle décéda au château d'Ars, le 15 mars 1739.
De leur union naquirent :
  1) François-Philippe, né à Ars le 25 juillet 1694, marquis d'Ars, capitaine au régiment Royal-Etranger.
Il décéda à Paris, sans alliance.
2) Charles, qui suit.
3) Josias, décédé jeune.
4) Jacques, décédé jeune.
5) Louise, qui décéda sans alliance.
6) Marie-Louise-Gabrielle, qui épousa François-Louis de La Cassaigne, marquis de Saint-Laurent.
7) Léon-Alexis, (alias Louis Alexis), dit le vicomte d'Ars, chevalier de Saint-Louis, de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont Carmel. Il fut lieutenant de Roi en l'île de la Trinité.
Il naquit le 17 janvier 1697, et décéda en 1779.
Il avait épousé Louise Faure de Fayolle, à la Martinique (à Fort Royal), par contrat passé du 12 septembre 1736.
Elle décéda au château du Coudret, paroisse de Cherves, le 6 décembre 1769, laissant pour fille unique :
  a) Marie-Judith-Huberte, qui épousa le 25 juin 1764, Henri-Charles-Jacob de BREMOND, marquis d'Ars.

XIV) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur marquis d'Ars, né à Cognac le 7 juillet 1695, seigneur de Saint-Fort.
Bien que retenu dans ses terres par le soin de ses affaires domestiques, et de longs procès suscités par des substitutions testamentaires, il fut néanmoins ami des lettres et lié d'amitié avec le célèbre président de Montesquieu, comme nous l'apprends Madame de Verdelin, sa fille, dans ses lettres à Jean-Jacques Rousseau.
Le 30 mai 1739, il rendit hommage de Saint-Fort au seigneur d'Ambleville. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur le logis de Saint-Fort sur le Né).
Il décéda au château d'Ars, le 22 décembre 1765, et fut inhumé dans la sépulture de sa famille.
Il avait épousé, le 28 février 1726, Marie-Scholastique-Antoinette-Suzanne-Adélaïde-Gabrielle de BREMOND de Dompierre sur Charente, sa parente, fille de Jean-Louis, seigneur d'Augeliers, et de Marie-Madeleine de Montalembert. Elle décéda à Cognac le 28 avril 1742. (Nadaud).
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Marie-Madeleine, née à Cognac le 2 avril 1728.
Elle épousa, le 21 avril 1750, son parent Bernard, marquis de Verdelin, chevalier de Saint-Louis, colonel d'Infanterie, maréchal des logis, camps et armées du Roi, fils de François et de Françoise Eugénie de Mélignan de Trignan. (Nadaud).
Elle fut connue par sa correspondance avec Jean-Jacques Rousseau, qu'elle protégea toute sa vie, malgré l'ingratitude du philosophe envers ses amis. On a publié cette correspondance, dont Sainte-Beuve a rendu compte.
En 1756, elle vendit le Solençon (Boutiers Saint-Trojan), à Pierre Nicolas de La Ville, écuyer. (Marie Lise Braastad : article sur le Solençon - Boutiers Saint-Trojan).
La marquise de Verdelin décéda le 18 décembre 1810, au château de Carrouges, chez son gendre le général comte Le Veneur de Tillières.
2) Jean-Louis-Hubert, marquis d'Ars, né à Ars le 16 septembre 1729.
Il fut d'abord capitaine au régiment de Normandie, puis enseigne aux Gardes Françaises, et enfin sous-aide-major avec le grade de lieutenant-colonel.
Il décéda à Paris, sans alliance, le 16 septembre 1753.
3) Léon-Henri, décédé en bas-âge.
4) Marie-Suzanne, née à Cognac le 25 mars 1732. Elle fut reçue chanoinesse du Chapitre de Saint-Louis de Metz, sur preuves vérifiées par Chérin, le 24 mars 1767. Elle y devint doyenne, et décéda à Metz, le 24 mai 1807.
5) Marie-Léontine, née à Ars le 16 septembre 1733, dite Mademoiselle de la Garde, décédée sans alliance le 14 septembre 1759.
6) Jeanne-Julie, née à Cognac le 16 juillet 1735, dite Mademoiselle de Saint-Fort, décédée sans alliance à Saintes le Ier avril 1807.
7) Charles, dit le chevalier, puis le marquis d'Ars. Il naquit à Cognac, le 9 janvier 1737.
Il était à peine âgé de 24 ans, lorsqu'il fut tué à bord de la frégate l'Opale, le 10 janvier 1761, qu'il commandait, dans un combat engagé contre les Anglais sur les côtes de Bretagne.
8) Henri-Charles-Jacob, qui suit.
9) Annibal, décédé en bas-âge.

XV) de BREMOND Henri-Charles-Jacob, chevalier, marquis d'Ars, né à Cognac le 21 juillet 1738.
Il était destiné à l'Etat ecclésiastique et était sur le point d'entrer à l'Oratoire, lorsque la mort de ses frères aînés le mit à la tête de sa maison. Il embrassa alors le parti des armes, et devint officier dans le corps des cadets de la marine.
Il fut peu après nommé aide de camp du Prince de Soubise, avec lequel il se trouva au siège de Philipsbourg.
Il quitta le service pour épouser le 25 juin 1764, sa cousine germaine, Marie-Huberte de BREMOND d'Ars, fille de Léon-Alexis, vicomte d'Ars, et de Louise Faure de Fayolle.
Le 14 février 1765, il fit un bail avec Marie Suzanne et Jeanne Julie, ses soeurs, pour les deux-tiers des revenus de la seigneurie de Saint-Fort, à Eutrope Favbre, sieur de la Pouyade. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Saint-Fort sur le Né).
Il décéda au château de Villiers La Garenne, près de Paris, le 4 juillet 1772, et fut inhumé dans l'église de Saint-Martin de Villiers.
De ce mariage sont nés :
  1) Marie-Louise-Charlotte, née le 15 avril 1765. Elle décéda à Ars le Ier juin 1768. (Nadaud).
2) Léon-Louis-Marie-Charles-Josias, né à Ars le Ier mai 1768, décédé jeune.
3) Marie-Suzanne-Sophie-Rosalie, née à Ars le 6 juin 1768. Elle décéda à Saintes le 24 août 1779. (Nadaud)..
La marquise d'Ars s'était retirée au couvent des Recollettes, à Paris, où elle décéda le 6 décembre 1780.

Branche de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC.
XII) de BREMOND Jean-Louis, chevalier, seigneur de Dompierre sur Charente, d'Orlac, de Saint-Fort sur le Né, d'Angeliers, de la Magdelène, de Javrezac, etc.
Il naquit au château d'Ars, le 10 janvier 1641.
Connu sous le nom de chevalier d'Ars, il fut page de Louis XIV, et accompagna le duc de Beaufort en Afrique, puis au siège de Candie, en 1668.
A son retour en France, il épousa, le 28 juillet 1668, Marie-Antoinette de Verdelin, sa cousine germaine, fille de feu Jean-Louis, seigneur du Fresne, et de feue Marie de La Tour Saint-Fort.
Il décéda à Saintes, le 2 août 1694, des suites d'une chute de cheval, et fut inhumé dans l'église d'Ars, en la sépulture de ses ancêtres. Sa femme décéda le 10 décembre 1723.
Ils avaient eu 13 ou 14 enfants, parmi lesquels :
  1) Louis, né sourd-muet, au château du Solençon. Ses parents, en raison de son infirmité, voulurent changer l'ordre de la succession, et lui substituèrent leur second fils, ce qui donna lieu à un long procès.
Il décéda à Saintes le 24 août 1762, âgé de 92 ans.
2) Jean-Louis, appelé le chevalier d'Angeliers.
Il se retira du service avec le grade de lieutenant de vaisseau, et le titre de chevalier de Saint-Louis.
Il décéda le 8 mars 1735 et fut inhumé dans l'église d'Ars.
Il avait épousé à Cognac, le 26 mars 1704, Marie-Madeleine de Montalembert, fille de Pierre, et de Marie Desmier de La Croix, dont il n'eut que deux filles :
  a) Scholastique-Marie-Antoinette-Suzanne-Gabrielle-Adélaïde, née le 17 mars 1705, et qui épousa le 19 décembre 1725, Charles de BREMOND, marquis d'Ars, son cousin.
b) Marie-Angélique, née le 26 décembre 1713, qui décéda sans alliance.
3) Jacques-François, décédé célibataire le 10 octobre 1740.
4) Jacques-René, qui suit.
5) Jean-Louis, chevalier de Saint-Fort. Il fut page du comte de Toulouse, puis enseigne de vaisseau.
Il combattait aux côtés de ce prince à Malaga, le 24 août 1704, lorsqu'il fut emporté par un boulet de canon.
6) autre Jean-Louis, chevalier d'Orlac, qui fut également enseigne de vaisseau. Il fut blessé en même temps que son frère, et fut tué l'année suivante, au siège de Gibraltar.
7) Eutrope, garde-marine, décédé en 1703.
8) Henri-Augustin, chevalier de Fresne, garde-marine. Il périt au cours d'une expédition en 1703.
9) Jacques-Josias, tué à Blaye en 1719. (Nadaud).
10) Jean-Louis, chevalier de Dompierre, garde-marine. Il décéda à Rochefort.
etc.)
- plusieurs filles décédées sans alliances.

XIII) de BREMOND Jacques-René, chevalier, baron de Dompierre, d'Orlac, Saint-Fort sur le Né. Il fut qualifié dans plusieurs actes de Marquis de BREMOND, comme chef de la seconde branche.
Il naquit au château d'Orlac le 24 octobre 1678.
Il fut page du comte de Toulouse, et servit quelques temps dans la marine sous le nom du chevalier d'Ars.
Il se retira de bonne heure du service, pour suivre un procès que lui avait suscité sa qualité d'héritier principal de sa mère.
En 1739, il rendit aveu au Roi, à cause du château de Cognac, de sa seigneurie de Dompierre sur Charente.
Il décéda à Saintes, le 10 mars 1757, et fut inhumé dans l'église de Dompierre, près de sa femme.
Il avait épousé, par contrat du 24 mai 1700, Marguerite-Mélanie du Bourg, fille et héritière de Pierre, seigneur de Porcheresse et de Saint-Pardoux, maire et capitaine de la ville de Saintes, et de Mélanie de Meaux.
Ils eurent 16 enfants :
  1) Marie-Claire-Antoinette, née le 21 novembre 1701 et décédée le 21 août 1788.
2) Pierre, qui suit.
3) Marie Estelle Mélanie, qui décéda en bas-âge. (Nadaud).
4) Jean Louis, qui décéda à Saintes, le 12 mai 1717, âgé de 5 ans. (Nadaud).
5) Pierre-René, né le 23 novembre 1708, chevalier d'Orlac, lieutenant-colonel du régiment de Penthièvres-Dragons, chevalier de Saint-Louis.
Il assista aux batailles de Parme, Guastalla, Fontenoy, Rocoux, etc.
Il se distingua dans la malheureuse affaire de Rosbach par son courage et son sang-froid.
Il décéda célibataire, le 5 mai 1780, et fut inhumé dans l'église d'Orlac.
6) Marie Mélanie, née le 6 janvier 1710. Elle décéda le 2 janvier 1756. (Nadaud).
7) Etienne, né le 11 février 1711. Il décéda en bas-âge. (Nadaud).
8) Jeanne-Marguerite, née le 18 février 1712, dite Mademoiselle de La Chassagne.
Elle épousa en premières noces, en 1736, Pierre-Paul-Alexandre de Pagave, gentilhomme napolitain, puis en secondes noces, le 19 avril 1739, Jean-François de Boyer, seigneur de Grattintour, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de Languedoc-Dragons.
9) Marie-Mélanie-Thérèse, née le 11 juin 1714, dite Mademoiselle d'Anville. Elle fut religieuse à Notre-Dame de Saintes, et décéda en 1763.
10) Jean-Louis, né le 21 juin 1715, chevalier du Fouilloux.
Il fut cornette au régiment d'Orléans-Dragons, aide de camp du marquis de Clermont-Gallerande. Il assista en 1734, au siège de Philipsbourg.
Pour le ban d'Angoumois de 1758, il comparut à l'assemblée d'Angoumois, pour sa terre de Saint-Fort.
Il décéda célibataire le 21 juillet 1789, au château du Fouilloux, en Arvert.
11) Marie-Henriette-Mélanie, née le 3 octobre 1716, et qui épousa en 1741, Louis de Siorac, chevalier, seigneur de la Guyonnie, en Périgord, fils de François et de Béatrix de Laval.
12) Pierre Josias, décédé en bas-âge. (Nadaud).
13) Marie Thérèse Charlotte, décédée en bas-âge. (Nadaud).
14) Marie Suzanne, décédée en bas-âge. (Nadaud).
15) Thérèse, décédée en bas-âge. (Nadaud).
16) Marie-Claire-Sophie, née le 26 août 1725. Elle épousa le 16 novembre 1758, François-Armand de Manes, chevalier, marquis de Manes, seigneur du Gazon, etc., fils de Clément et d'Anne Marie Henriette de Saint-Hermine.
Elle décéda le 8 octobre 1777.

XIV) de BREMOND Pierre, chevalier, seigneur baron de Dompierre sur Charente, de Saint-Fort et d'Orlac, marquis de BREMOND, dit le comte Pierre de BREMOND d'Ars.
Il devint, en 1779, le chef de nom et d'armes de sa maison, par l'extinction de la branche du marquis d'Ars.
Il naquit à Dompierre, le 5 mars 1703.
Son oncle, Claude du Bourg, l'institua son légataire universel.
Il fut nommé commissaire de la noblesse de Saintonge par les gentilshommes réunis à Saintes, sous les ordres du maréchal de Senneterre, en 1758, pour s'opposer à la descente des Anglais, dont une flotte menaçait les côtes (Ban de 1758).
Le 14 mars 1765, il afferma le tiers des revenus de la seigneurie de Saint-Fort à Eutrope Favbre, sieur de la Pouyade. Il avait déjà affermé les deux autres tiers par un bail fait en février avec Charles Henri Jacob de BREMOND. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Saint-Fort).
Il décéda à Saintes le 11 octobre 1779.
Il avait épousé, par contrat du 6 novembre 1758, dans la chapelle du palais épiscopal de Saintes, Marie-Catherine de La Loüe du Masgelier, fille de feu Marc-Antoine, marquis du Masgelier, et de Jeanne-Renée du Pouget de Nadaillac.
Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre-René-Auguste, qui suit.
2) Pierre-Charles-Auguste, qui fera la branche du Masgelier.
3) Marie-Suzanne-Françoise-Mélanie-Sophie, née le 17 novembre 1762.
Elle fut reçue chanoinesse de Saint-Louis de Metz, le 11 octobre 1782. Elle passa le temps de la Révolution dans les cachots de Brouage. (Nadaud).
Elle décéda à Saintes, le 30 mars 1833.

XV) de BREMOND d'ARS Pierre-René-Auguste, marquis de BREMOND, chevalier, seigneur et baron de Saint-Fort sur le Né, de Dompierre et d'Orlac.
Il naquit le 19 (alias 10) décembre 1759.
Il fut député de la noblesse de Saintonge, aux Etats Généraux. Il fit partie de cette minorité qui, tout en approuvant les sages réformes reconnues nécessaires, se montra constamment opposé aux menées révolutionnaires, aussi menaçantes pour la religion que pour la royauté.
Il émigra en 1792, et après avoir servi quelques temps à l'armée des princes, il passa dans la légion de Wood, avec la grade de capitaine.
Revenu d'Allemagne en 1800, il se donna tout entier à la vie de famille et à des recherches historiques et archéologiques.
Il décéda dans sa ville natale, le 25 février 1842, emportant l'estime et les regrets de ses concitoyens.
Il avait épousé le 20 janvier 1785, Jeanne-Marie-Elisabeth de La Taste, fille de Jean-Jacques, et en eut pour enfants :
  1) Josias, qui suit.
2) Theophile-Charles, qui fera la seconde branche de Dompierre et d'Orlac.
3) Jules-Alexis, qui fera la troisième branche de Dompierre et d'Orlac.
4) Marie-Théodat-Adolphe, né à Saintes, le 31 août 1792. Il décéda, le 6 mars 1794, dans la prison où sa mère avait été enfermée pendant la Terreur.

XVI) de BREMOND d'ARS Josias, marquis de BREMOND. Il naquit à Saintes, le 20 novembre 1785.
Il fut l'un des volontaires royaux convoqués à Bordeaux, sous les ordres du duc d'Angoulême en 1814.
Il décéda le 31 janvier 1870.
Il avait épousé, le 20 mai 1807, Charlotte-Françoise-Adélaïde de Bigot de Baulon, fille de Pierre, et de Marie de Blois de Roussillon.
Ils eurent pour enfants :
  1) Marie Elisabeth, qui épousa Louis-Auguste Dumorisson.
2) Guillaume, qui suit.
3) Pierre-Marie-Edmond, né le 8 décembre 1812, qui devint officier supérieur de cavalerie, chevalier de la Légion d'Honneur.
Il décéda le 12 avril 1884.
Il épousa le 13 avril 1852, Rose Raymonde Caroline Louise Compagnon de Thezac, fille de Anne-Charles-Frédéric, et de Rose Albenque. Ils eurent pour fils unique :
  a) Charles-Josias-Pierre, né le 8 octobre 1853. Il épousa Marie-Thérèse-Madeleine Dodart, et eut pour fils :
  a1) Marie-Edmond-Guillaume-Eutrope, né le 28 avril 1890.
4) Josias-Amable, né le 9 (alias 3) mai 1820. Il resta célibataire.
5) Marie-Théonie, née le 20 septembre 1826. Elle épousa en juillet 1850, Victor-César Yrvoy, comte de Colsmadeuc, capitaine de cavalerie, chevalier de la Légion d'Honneur. Il décéda avant elle.

XVII) de BREMOND d'ARS Guillaume, marquis de BREMOND.
Il naquit à Saintes le 19 mars 1810.
Il entra en 1828 à l'école de Saint-Cyr. Il devint général de division de cavalerie, grand officier de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre du Medjidié de Turquie, officier du Mérite militaire de Savoie, etc.
Il fut élu sénateur de la Charente le 16 février 1879.
Il avait fait les campagnes d'Afrique, du Maroc, de Crimée, du Mexique, et de France en 1870.
Au Sénat, il vota constamment avec la Droite.
Il épousa par contrat du 10 novembre 1840, Marie-Louise-Aline-Valérie Desprez Delaunay de Saint-Brice, fille de Michel Marie, qui avait acheté le château de Saint-Brice en 1792.
Leurs descendants occupèrent le château de Saint-Brice jusqu'en 1894. (Marie-Lise Braastad : article sur le château de Saint-Brice).
De ce mariage naquirent :
  1) Jeanne, née en 1842.
2) Fernande, (alias Ferdinande), qui épousa le vicomte Arthur du Pontavice. Elle décéda en 1871.
3) Marie-Laure-Thérèse, qui épousa Jules des Azars de Montgaillard. Elle en était veuve le 31 mai 1871.
4) Guillaume-Josias-René, qui suit.

XVIII) de BREMOND d'ARS Guillaume-Josias-René, né le 29 janvier 1852, comte de BREMOND.
Il fut capitaine aux 28 ème dragons, chevalier de la Tour et de l'Epée de Suède.
Il épousa, à Paris, le 15 octobre 1879, Elisa-Maria-Antonia Alberti, soeur de la marquise de Valcarlos.
Ils eurent pour enfants :
  1) Maurice.
2) Charles.

Seconde branche, issue de celle de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC.
XVI) de BREMOND d'ARS Théophile-Charles, vicomte de BREMOND, marquis de Migré, comme chef de la seconde branche de sa famille.
Il naquit à Saintes le 24 novembre 1787.
Il fut admis à l'école militaire de Fontainebleau, et fit avec distinction les guerres du premier Empire, pendant lesquelles il reçut trois blessures. Il était colonel du ? ème dragons lorsqu'il fut nommé maréchal de camp, puis plus tard commandeur de la Légion d'Honneur, et inspecteur général de cavalerie.
Il avait été créé chevalier de Saint-Louis le 24 août 1824.
Il décéda à Saintes, le 12 mars 1875.
Il épousa par contrat de juin 1821, Marie-Anne-Claire de Guitard de La Borie de Rioux, fille de Jean-François-Armand, et de Anne-Julie-Judith Paillot de Beauregard.
Ils eurent pour enfants :
  1) Anatole-Marie-Joseph, qui suit.
2) Gaston-Josias, né le 29 janvier 1830. Il fut officier de la Légion d'Honneur, ancien lieutenant-colonel du 10ème cuirassiers.
Il épousa le 11 octobre 1866, Alexandrine de Lur-Saluces, fille du sénateur de la Gironde.
De cette union naquirent :
  a) François Marie Léon Théophile, né le 18 décembre 1867. (Nadaud).
b) Henri Marie Joseph, né le 12 janvier 1870, devenu sous-lieutenant de cavalerie. (Nadaud).
c) Sidonie Marie Eugénie Joséphine, née le 10 mars 1872. (Nadaud).
d) Louise.
3) Elisabeth Adélaïde, née le 30 janvier 1829. Elle épousa le 23 mars 1876, à Saintes, Charles de Coëffard de Mazerolles. Elle décéda le 20 avril 1880.
4) Marie-Renée, qui épousa, le 24 mai 1848, Marie-Gratien-Stanislas de Baderon de Thézan, marquis de Saint-Geniez, dont le contrat fut signé à Frohsdorf, par Monsieur le comte et Madame la comtesse de Chambord, et Madame la duchesse d'Angoulême.

XVII) de BREMOND d'ARS Anatole-Marie-Joseph, vicomte de BREMOND, marquis de Migré.
Il fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur, et avait exercé la charge de sous-préfet (démissionnaire en 1866).
Il fut élu conseiller général du Finistère en 1877, 1883 et 1889.
Il fut aussi correspondant de la Société des Antiquaires de France et de l'Académie d'Aix, président et membre de plusieurs autres sociétés savantes, président du comice agricole du canton de Pont-Aven, etc.
Il fut, par bulle du grand-maître de l'ordre souverain de Malte, datée de Rome le 29 mai 1890, reçu chevalier d'honneur et de dévotion de cet ordre, après avoir fait les preuves exigées par les statuts.
Il fut l'auteur d'une grande quantité d'écrits, dont les principaux sont :
1) Jean de Vivonne, marquis de Pisany (notice publiée dans le Mémorial de l'Ouest 1849).
2) L'ancien Régime de la féodalité (idem 1850).
3) Charte relative à la reddition d'Aubeterre, sous le roi Jean (Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, année 1865).
4) Les chevaliers du Porc-Espic ou du Camail (1394-1498). (Revue nobiliaire, historique et biographique, Paris, Dumoulin, 1867).
5) Le chevalier de Méré, son véritable nom patronymique, sa famille. (Revue de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou, 1869).
6) Notice sur la maison de Meaux en Brie, issue des anciens comtes de Meaux, etc. (Jonzac, Louis Ollière, 1874).
7) Marie de La Gourgue, morte en odeur de sainteté le 25 juillet 1621, etc. (Semaine religieuse d'Angoulême, 1874).
8) Alphabet de l'art militaire de Jean Montgeon, réimpression avec notes (Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1875).
9) La duchesse du Berry à Saintes (Courrier des deux Charentes, 1877).
10) Notice sur quelques antiquités celtiques et romaines de la commune de Riec (Finistère). (Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1878).
11) Le Baron de Wismes, notice biographique (Nantes, E. Grimaud, 1887).
12) Vie de Madame de la Tour-Neuvillars, etc., par le P. Nicolas du Sault de la Compagnie de Jésus.
Il a publié en outre une quantité d'articles politiques, religieux et de biographie dans les journaus et Bulletins des Sociétés Savantes, ainsi que plusieurs brochures relatives à l'histoire de nos provinces, et, comme président de la Société archéologique de Nantes, prononça des discours qui ont paru dans les journaux du département et bulletins de la Société.
Il fut désigné comme candidat, en 1877, pour le députation, et en 1882, pour le Sénat, par les électeurs et les délégués de l'arrondissement de Quimperlé, mais il se désista chaque fois dans l'intérêt de l'union monarchique.
Il fonda sur les terres de Bretagne une école libre congréganiste, et fit reconstruire l'église de l'ancienne paroisse d'Orlac sur Charente, (Dompierre sur Charente - Charente-Maritime), pour la rendre au culte, église qui renfermait la sépulture d'un grand nombre de membres de sa famille.
Il épousa, au château de la Porte Neuve en Riec (Finistère), le 9 décembre 1862, Marie-Aglaé-Elisabeth Arnaud, d'une ancienne famille vendéenne établie en Bretagne.
Ils eurent pour enfants :
  1) Hélie-Marie-Joseph-Charles-Josias-Alon-Guillaume, né le 8 décembre 1866. Il décéda au château de la Porte Neuve, le 3 octobre 1871.
2) Josias-Marie-Joseph-Théophile-Pierre, né à Nantes le 19 mars 1869.
3) Anatole-Anne-Marie-Joseph-Alon-Josias-Hélie, né à Nantes le 22 juillet 1872.
Lors de l'épidémie de choléra qui désola la Bretagne en 1866, Madame la comtesse Anatole de BREMOND d'Ars reçut du gouvernement une médaille d'argent pour le courageux dévouement dont elle fit preuve, en portant des secours aux malades de l'arrondissement de Quimperlé.

Troisième branche, issue de celle de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC.
XVI) de BREMOND d'ARS Jules-Alexis, vicomte de BREMOND, baron de Saint-Fort sur le Né.
Il naquit à Saintes le 10 mars 1790.
Il fut, comme ses frères, volontaire royal en 1814, et fut décoré du Brassard et du Lys par le duc d'Angoulême et le comte d'Artois. Il reçut en 1811 le brevet de lieutenant de grenadiers, ce que diverses circonstances l'empêchèrent d'accepter.
Il acquit de Madame la comtesse Le Veneur, sa parente, la terre et le château d'Ars, pour que cette antique possession ne sortit pas de la famille.
Il décéda à Saintes le 24 mai 1838.
Il avait épousé le 28 février 1815, Marie-Eutrope-Mélanie de Sartre, veuve de Joseph Louis de Gaigneron de Morin, et fille de Jacques-Honoré-François, ancien capitaine-mousquetaire de la garde du Roi.
Ils eurent pour enfants :
  1) Charles-René-Marie, qui suit.
2) Théophile-Jean-Louis, né le 21 avril 1818.
Il devint président de la commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure (Maritime).
Il fut l'auteur de plusieurs publications historiques estimées, dont les principales sont :
- Procès-verbal de l'assemblée du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoulême, 1666-1667, suivi de la table alphabétique des nobles de l'Angoumois maintenus par M. d'Aguesseau (gd in 8°, Niort, 1866, Clouzot, libraire).
- Rôles saintongeais et tables alphabétique générale des nobles des élections de Saintes et de Saint-Jean d'Angély, maintenus par d'Aguesseau, 1666-1667. (gd in 8°, Niort, 1869, Clouzot, libraire).
Il publia aussi un grand nombre d'articles anonyme ou signés, par exemple :
- Dans les Mémoires de la commission des arts et monuments historiques de la Charente-Inférieure.
- Dans les 11 volumes des Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis, et dans les bulletins de cette Société.
Il décéda dans son château de Vénérand, le 3 juillet 1890, à l'âge de 73 ans.
Il avait été l'ami de Monseigneur le comte de Chambord, qui l'honorait d'une estime particulière.
3) Eusèbe-François, qui fera la quatrième branche.
4) Marie-Isaure, née le 27 mars 1829. Elle épousa le 28 mai 1845, Louis, marquis de Goulard d'Arsay. Elle décéda à Niort le 22 novembre 1879. (Nadaud).
5) Marie-Louise-Béatrix, née le 18 février 1817. Elle décéda le 6 avril 1847.
6) Josias, qui décéda à Saintes, le 26 décembre 1831.
7) Claire-Mathilde, née le 24 septembre 1821. Elle décéda à Ars en 1828.
8) Marie-Mélanie-Julie, née le 17 mars 1824. Elle épousa en octobre 1852, Jacques, vicomte de Saint-Légier de La Sausaye. Elle décéda le 30 juillet 1853.
9) Maxime, né à Saintes le 15 mars 1826. Il décéda la même année.

XVII) de BREMOND d'ARS Charles-René-Marie, vicomte de BREMOND.
Il naquit le 12 décembre 1815.
Il épousa le 16 août 1870, Louise de Goulard d'Arsay, fille d'Amateur-Gabriel, marquis de Goulard d'Arsay, et de Renée-Eulalie-Solange Brochard de La Rochebrochard.

Quatrième branche, issue de celle de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC.
XVII) de BREMOND d'ARS Eusèbe-François, comte de BREMOND, né le 27 mars 1820.
Il épousa, à Paris, le 17 août 1854, Jeanne Louise Marie Henriette Berthe Isabelle de Mongis, petite-nièce de Buffon, fille de Jean Antoine, procureur général, conseiller général de la Seine, et de Zulmée de Drouas.
Il décéda le 15 janvier 1878.
De ce mariage sont issus :
  1) Marie-Eutrope-Henri-Charles-Jean-Guy, qui suit.
2) Marie Mélanie catherine Jeanne Berthe, qui épousa le 2 mai 1881, Henri Le Caruyer de Beauvais.
3) Marie Joseph Henri Edme Jean.
4) Marie Joseph Ernestine Louise Madeleine.

XVIII) de BREMOND d'ARS Marie-Eutrope-Henri-Charles-Jean-Guy, né le 29 septembre 1856.
Il s'était acquis fort jeune, une grande estime dans les lettres, par de beaux travaux de philosophie et d'histoire. Il fut collaborateur de la Revue des questions historiques, du Correspondant, et de la Revue des Deux-Mondes.
Il publia notamment :
- Jean de Vivonne, sa vie et ses ambassades (Paris, Plon, 1884), ouvrage couronné par l'Académie Française (Ier prix Montyon).
- La vertu morale et sociale du christianisme (Paris, Perrin-Didier, 1890), ouvrage que la critique contemporaine a signalé pour être la révélation d'un talent de premier ordre.
Il épousa à Paris, le 21 mai 1887, Marie-Madeleine Roullet de La Bouillerie, fille du baron André, et de Adèle Delabante.
Ils eurent pour enfants :
  1) Marie-Gustave-André-Charles-Eusèbe, né à Paris le 8 avril 1888.
2) Marie-Joseph-Théophile-André-Philippe, né à Royan le 22 novembre 1889.

Branche du MASGELIER :
XV) de BREMOND Pierre-Charles-Auguste, vicomte de BREMOND, chevalier, marquis du Masgelier, seigneur de Brézillas, du Gua, et du Fouilloux en Arvert.
Il naquit à Saintes, le 29 janvier 1761.
Pendant la Terreur, il fut enfermé à Brouage avec sa femme et sa soeur.
Il servit comme officier au régiment de Guyenne, et fut membre du conseil général de la Creuse sous la Restauration.
Il décéda au château du Masgelier, le 26 avril 1816.
Il avait épousé le 14 septembre 1788, Angélique de La Loüe, dame du Masgelier, fille de Jacques, marquis du Masgelier, et d'Angélique-Victoire-Antoinette Chastelain de Poix.
Ils eurent pour enfants :
  1) Gustave-René-Antoine, qui suit.
2) une fille, décédée sans alliance.
3) une fille, décédée sans alliance.

XVI) de BREMOND Gustave-René-Antoine, comte de BREMOND, marquis du Masgelier.
Il décéda le 18 juin 1849.
Il avait épousé Anne-Thaïs d'Abzac de Sarrazac, et eut pour enfants :
  1) Pierre-Louis-René, qui épousa, le 16 février 1846, Marie-Amabelle de Bermondet de Cromières, fille d'Armand-Hippolyte-Astolphe-Renaud, et de Clémentine Tryon de Montalembert.
2) Ferdinand-Hyacinthe, qui suit.
3) Michel-Etienne-Séraphin, né le 8 octobre 1816.
4) Marie-Elisabeth-Angélique, qui épousa le 26 octobre 1840, le comte Isidore Joseph Jacques Rieu du Pradel.

XVII) de BREMOND Ferdinand-Hyacinthe, vicomte de BREMOND.
Il décéda en 1868.
Il avait épousé, le 19 avril 1847, Anne-Bonne-Eugénie d'Oiron.
De cette union naquirent :
  1) Anne-Marie-Louise-Edith.
2) Charles-Marie-Enguerrand.
3) Alfred-Marie-Amaury.
4) Fernand-Marie-Charles.
5) Pauline-Marie-Louise.

Branche de CERÉ, et VERNOUX :
X) de BREMOND Philippe, chevalier, seigneur de Ceré, Vernoux sur Boutonne.
Il naquit au château d'Ars.
Il suivit de bonne heure le parti des armes. Il commandait une compagnie de chevau-légers en Provence, lorsque Josias, son frère, lui sauva la vie au siège d'Aix, en 1593. Il fut blessé d'un coup de pistolet dont il demeura estropié.
Il fut nommé, le Ier janvier 1618, capitaine au régiment de Champagne.
Le 21 octobre 1617, il avait acheté pour 59000 livres, la seigneurie de Vernoux sur Boutonne (Deux-Sèvres), de Gaspard de Rochechouart.
Il décéda en 1621.
Il avait épousé, le 9 août 1598, par contrat passé au château de Touverac, Françoise Gérault, dame de Frégeneuil (Soyaux) et de Voulgézac, fille de Guy, seigneur de Monjatrie, et de Jeanne Green de Saint-Marsault-Châtellaillon.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) François-Galiot, qui suit.
2) Louise, qui épousa en 1649, Jean de La Cassaigne, seigneur de Saint-Laurent, maréchal des camps et armées du Roi. Elle fut inhumée à Notre-Dame de Niort.
3) Charles, écuyer, seigneur de Frégenoux.

XI) de BREMOND François-Galiot, chevalier, seigneur de Ceré, Vernoux, la Revêtizon, etc.
Il fut gentilhomme de la chambre, et maître d'hôtel du Roi, gouverneur des villes et citadelle de Bourg sur Mer.
Il fut d'abord capitaine au régiment de Parabère, et se signala aux sièges de La Rochelle et de Cognac.
Il servit au ban de 1635. Il fut maintenu dans sa noblesse par M. Barentin, en 1666.
Il décéda en 1667.
Il avait épousé, à Cognac le 27 décembre 1626, Jacquette de La Gourgue, fille de Pons, seigneur d'Angeliers, etc. Elle était décédée en 1670 (Nadaud).
De cette union naquirent :
  1) François, écuyer, seigneur de Ceré. Il décéda en 1703, et fut inhumé dans l'église de Vernoux.
Il avait épousé Marie Louveau, fille de Jacques, seigneur de Mairé, dont il n'eut pas d'enfant.
2) Jacques, qui suit.
3) Josias, qui décéda jeune.
4) Jeanne, baptisée à Cognac, le 23 février 1631.
5) Marie, qui devint religieuse Ursuline à Saint-Jean d'Angély.

XII) de BREMOND Jacques, seigneur de Céré et de Vernoux, chevalier de Saint-Louis.
Il entra fort jeune aux mousquetaires, et fut nommé mestre de camp de cavalerie par brevet du 4 mars 1694.
Il fut tué au combat de Carpi, en Italie, en juillet 1701.
Il avait épousé, le 25 janvier 1676, Marie-Henriette Le Mercier de Hautefaye, dame de Lusseray, fille de Henri, écuyer, et de Marie Louveau de Mairé (qui était alors remariée avec François de BREMOND).
Ils eurent pour enfants :
  1) Jacques, qui suit.
2) Angélique, qui épousa Jean-César Pascauld, marquis de Pauléon.
3) Marie-Françoise, qui décéda jeune, en 1707. Elle fut religieuse au couvent des Ursulines de Saint-Jean d'Angély. (Nadaud).

XIII) de BREMOND Jacques, marquis de BREMOND, seigneur de Vernoux, Lusseray, etc.
Il naquit au château de Vernoux le 30 juin 1687.
Il servit aux mousquetaires.
Louis XIV lui accorda une pension, en considération des services de son père.
Il fut l'un des commissaires de la noblesse du Poitou en 1745, et produisit ses titres devant l'intendant de Richebourg.
Il contribua, en 1716, à l'établissement du collège des Oratoriens à Niort.
Il décéda en 1745.
Il avait épousé, par contrat du 9 février 1720, à Paris, Suzanne-Marguerite Aymer, dame de Breuilbon, fille de René, chevalier, seigneur de Mortagne, etc. et de Marguerite de Saint-Quintin de Blet.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jacques-Charles-Alexandre, qui suit.
2) Angélique Suzanne, nommée Mademoiselle de Breuilbon, qui décéda célibataire, à Niort. (Nadaud).
3) Marie-Bénigne-Henriette, nommée mademoiselle de BREMOND, qui décéda célibataire à Niort. (Nadaud).
4) Henriette-Thérèse, qui épousa le 2 juillet 1748, Jacques-Joseph-Louis de Liniers, seigneur du Grand-Breuil, sous-brigadier des gardes de la marine.
5) Jacques, né le 26 juin 1726.
Il fut admis, le 26 octobre suivant, de minorité dans l'ordre de Malte, et fit ses preuves le 7 novembre 1741, au grand-prieuré d'Aquitaine.
Il fut nommé cornette au régiment de Dauphin-Dragons. Il servit ensuite sur les vaisseaux de la Religion, et fut en Allemagne en 1766, comme aide de camp du maréchal de Senneterre.
Il fit partie du ban du Poitou réuni à Saint-Jean d'Angély en 1758.
Il devint commandeur d'Amboise en 1762, d'Ensigné en 1781, receveur et procureur général de son ordre au grand-prieuré d'Aquitaine.
Il décéda à Niort le 15 septembre 1792.
6) Daniel-Augustin, seigneur de Lusseray (Deux-Sèvres), devint prêtre.
Il décéda à Niort le 26 novembre 1806, après avoir consacré sa vie au soulagement des pauvres, ce qui ne l'empêcha pas d'être incarcéré pendant la Terreur, ainsi que la plupart de ses parents.

XIV) de BREMOND Jacques-Charles-Alexandre, marquis de BREMOND, chevalier, seigneur de Vernoux sur Boutonne et de Lusseray. Il naquit le 2 mars 1722.
Il entra au service comme lieutenant au régiment du Roi en 1739. Il fit la campagne de 1744, et se trouva aux sièges d'Anvers, Mons, Namur, ainsi qu'à la bataille de Rocoux. Il était maréchal des logis au ban de la noblesse de 1758.
Il décéda à Niort, le 23 octobre 1810.
Il avait épousé par contrat du 14 novembre 1758, au château de Cimbré, en Anjou, Marie-Charlotte-Hélène-Sophie-Philippine de La Lande de Cimbré, fille de Philippe-Claude, vicomte de Tiercé en Anjou, chevalier de Saint-Louis, et de Catherine-Sophie de Dolon de La Goupillière.
Ils eurent pour enfants :
  1) Marie-Philippine-Alexandrine, qui décéda célibataire le 25 mai 1820.
2) Jacques-Charles-Alexandre, qui suit.
3) Marie-Augustin-Josias, qui décéda jeune.

XV) de BREMOND Jacques-Charles-Alexandre, marquis de BREMOND, seigneur de Vernoux, Lusseray, etc., vicomte de Tiercé, chevalier non profès de l'ordre de Malte.
Il naquit à Niort le 6 août 1761.
Il fut page de la Grande Ecurie, sur preuves faites le 20 mars 1778, devant d'Hozier, et devint officier au régiment de Laval-Dragons.
Il se refugia à Sion en Valais (Suisse), avec sa famille durant la Terreur, et ne rentra en France qu'en 1800.
Il fut sous-préfet sous la Restauration.
Il avait épousé en premières noces, le 12 octobre 1786, Charlotte-Marguerite de Villedon, fille de Charles-Joseph-François, seigneur de la Chevrelière, Gournay, et de Marie-Louise de La Rochebeaucourt. Elle décéda à Sion, le 12 septembre 1795.
Il épousa alors en secondes noces, par contrat du 6 juillet 1802, Louise-Marguerite-Lucie des Francs, fille de Michel-Henri, marquis des Francs, et de Louise-Julie de Chantreau.
Il décéda à Niort, le 16 mars 1827.
Il eut pour enfants de son premier mariage :
  1) Sophie-Louise-Emmanuelle, née à Genève le Ier février 1792. Elle épousa le 22 novembre 1826, Honoré-Léon Guiton, marquis de Maulévrier. Elle décéda le 6 janvier 1848.
2) Louise, née le 22 octobre 1793, à Morges.
3) Adolphe-Joseph-Alexandre-Théodule-Maurice, qui suit.
Du second mariage naquirent :
  4) Pierre-Auguste-Claude-Arthur, dit le vicomte de BREMOND, né à Niort le 20 mars 1804. Il décéda le 22 octobre 1862.
Ecrivain distingué et orateur de talent, M. de BREMOND, qui consacra toute sa vie à la défense de la légitimité en France comme en Espagne, fut nommé par D. Carlos-Cinq, chevalier de l'ordre d'Isabelle la Catholique.
Il avait épousé, le 3 avril 1830, Louise-Claudine-Eugénie-Delphine-Philogène de Panisse, fille de Pierre, général, baron de Panisse, et de Marthe Ricord.
Ils n'eurent qu'une fille :
  a) Henriette, née le 14 janvier 1831.
5) Jacques-Henri-Constant, décédé jeune.
6) Amélie-Malvina, décédée jeune.
7) Augustine-Alix, qui fut religieuse du Sacré-Coeur. Elle décéda à Niort, le 17 juillet 1861.
8) Louise-Alexandrine-Apolline, née le 9 septembre 1811, qui épousa, le 28 avril 1830, Jean-Augustin du Chesne de Vauvert. Elle décéda à Poitiers, le 8 juillet 1887.

XVI) de BREMOND Adolphe-Joseph-Alexandre-Théodule-Maurice, marquis de BREMOND, chevalier de Saint-Louis et de Charles III d'Espagne.
Il naquit à Sion le 3 septembre 1795.
Il fut capitaine de la garde royale. Il se distingua à la prise du Trocadéro (campagne d'Espagne de 1823).
Il donna sa démission en 1830, après avoir accompagné Charles X à Rambouillet, qui l'y créa chevalier de Saint-Louis, en récompense de ses services.
Ayant pris part à la prise d'armes de la Vendée en 1832, il fut fait prisonnier et traduit devant la cour d'assises de Bourges, qui l'acquitta.
Il épousa, le 26 août 1828 (Moriceau, notaire à Niort), par contrat signé par la famille royale, Marie-Aurélie Jarno de Pont-Jarno, fille de Marc-Augustin-Gabriel, et de Céleste de Gaulier.
Il décéda à Niort, le 13 mai 1870, et sa veuve, à Poitiers, le 17 septembre 1880.

Branche de TESSON :
IX) de BREMOND René, écuyer, seigneur de Tesson, de Beaurepaire, etc.
Il était mineur en 1544, lorsqu'il fit accord avec son frère aîné Charles, le 6 octobre 1569. Il était alors qualifié de co-seigneur d'Ars.
Il épousa Bonaventure de Montgaillard, dame de Beaurepaire, fille de Geoffroy, écuyer, sieur de Beaurepaire, et de N. de Prahec.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Daniel, qui décéda jeune.
3) Judith, qui épousa Pierre de Riveron, écuyer, sieur de Mizac.
4) Suzanne, qui épousa Antoine de Chollet, sieur de la Fuye. Elle décéda avant le 16 mars 1615.

X) de BREMOND Jean, écuyer, seigneur de Tesson, Beaurepaire.
Il partagea avec ses soeurs le 20 août 1594.
Il épousa Marie Guinot, fille de Frédéric, écuyer, seigneur de Thézac, et d'Esther de Vallée.
De cette union naquirent :
  1) Charlotte, dame de Tesson, qui épousa en premières noces, Jean Tizon, écuyer, seigneur du Roc, puis en secondes noces, par contrat du 26 février 1623, Gilles Guinot, écuyer, seigneur de Mortagne, son cousin germain.
Elle testa le 31 janvier 1668.
2) Suzanne. Elle épousa en premières noces, René Gombaud, écuyer, seigneur de Beaulieu, (vivant en 1641), puis en secondes noces, Charles Le Forestier d'Orignac.

Branche de BALANZAC et de VAUDORÉ :
VI) de BREMOND Jean, chevalier, seigneur de Balanzac, de Durfort, de Bardenac, de la Boulidière, de Brossac, de Chatignac, de Guizengeard, de Javrezac, de la Magdelène, d'Orthe, de Passirac, de Saint-Vallier, de Sainte-Souline, de Sonneville et d'Yviers. (Nadaud).
Il fut élevé près de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême. Après la mort de ce Prince, il s'attacha à Louise de Savoie, sa veuve, dont il fut successivement le panetier et le maître d'hôtel.
Jean suivit François Ier à la conquête du Milanais, combattit à Marignan, et devint maître d'hôtel du Roi, capitaine et gouverneur de Cognac, et grand sénéchal d'Angoumois.
Il testa le 9 janvier 1525, et décéda peu après.
Il avait épousé par contrat passé à Cognac, le 29 octobre 1492, Marguerite de La Magdelène, fille aînée de Jacques, écuyer, seigneur de Durfort, premier maître des comptes de Louise de Savoie, et de Marie de Céris.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, qui décéda jeune.
2) Charles, qui suit.
3) Catherine, dame de la Boulidière, fille d'honneur de la comtesse d'Angoulême. Elle épousa le 10 janvier 1519, Artus de Vivonne, chevalier, seigneur de Saint-Gouard et de Pisany.
4) Claude, filleule de Madame Claude de France, fille de Louis XII, qui lui donna 1000 écus d'or au soleil, lors de son mariage (30 juillet 1523, avec Bertrand Hélye, chevalier, seigneur de la Roche-Esnard).
5) Louise, dame de Sonneville, qui décéda sans alliance.

VII) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur de Balanzac, de la Magdelène, de Durfort, etc.
Il fut maître d'hôtel et panetier de François Ier, qu'il accompagna lorsqu'il alla se faire reconnaître duc de Bretagne. Il fut créé chevalier à Rennes, à cette occasion, le 14 août 1520.
Le Dauphin étant décédé à Lyon, empoisonné, M. de Balanzac resta attaché à Charles, duc d'Orléans, dont il fut le panetier de 1540 jusqu'en 1545. Il fut panetier du Roi l'année suivante.
Il était décédé le Ier février 1550.
Il épousa, par contrat passé à Varaize en Saintonge, le 28 janvier 1532, Françoise de La Rochebeaucourt, fille de François, sénéchal d'Angoumois, et de Bonaventure de La Personne.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Gabrielle, qui épousa Jean de Trezac, écuyer.
3) Louise, qui testa le 3 janvier 1559, en faveur de son frère.
4) peut-être Hector, qui fera la branche de seigneurs de Bossée.
5) Pierre, qui fera la branche de Belesbat.
6) Catherine, qui épousa Jean de Chauffepié.

VIII) de BREMOND François, chevalier, seigneur baron de Balanzac.
Il fut panetier ordinaire de François Ier, et capitaine de 100 hommes de guerre.
Il fut élevé dans la religion calviniste, combattit à Dreux et à Saint-Denis, et signa avec le Prince de Condé, les articles de paix proposés par la cour.
Il s'attacha au Roi de Navarre, qui l'honora d'une amitié particulière, comme plusieurs lettres écrites le démontrent.
Il épousa en premières noces, le 20 avril 1554, Dauphine de Voulon, puis en secondes noces, le 26 janvier 1559, Louise de La Forest, fille de Guy, chevalier, seigneur de la Forest-Montpensier et de Vaudoré; et de Marguerite de Montberon.
Il eut pour enfant de son premier mariage :
  1) Marie, qui épousa Louis Vasselot, écuyer, seigneur de la Chambaudière.
François eut ensuite pour enfants de son second mariage :
  2) Salomon-François, qui suit.
3) Suzanne, qui épousa le 28 avril 1592, Nicolas Pasquier, écuyer, seigneur de Mainxe, maître des requêtes. Elle décéda le 3 août 1597. (Son mari épousa en secondes noces Louise Mangot). (Nadaud).
4) Esther.
5) Elisabeth, qui épousa le 8 août 1591, Louis de Saint-Georges de Verac, seigneur de Loubigny, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi. Il était veuf de Louise de Vivonne, et fils d'André et de Paule de Puyguyon. (Nadaud).

IX) de BREMOND Salomon-François, chevalier, seigneur de Balanzac, Vaudoré, la Forêt sur Sèvre, du chef de sa mère.
Il fut capitaine de 100 hommes de pied.
Il suivit, comme son père, le parti de la Réforme. Mais il abjura la religion calviniste, le 30 juillet 1593, dans l'église de Saint-Denis, entre les mains du cardinal de Perron.
Le 16 octobre 1616, il reçut de Louis XIII, une lettre qui lui recommandait de veiller sur la sûreté de la ville de Parthenay, dont il l'avait nommé gouverneur.
Il décéda en 1620.
Il avait épousé, par contrat passé au château de la Cressonnière, le 26 septembre 1594, Marie Bastard de La Cressonnière, dame de Noireterre, Puymary, etc., fille de René, écuyer, seigneur de la Cressonnière, et de Charlotte Bigot.
Ils eurent pour enfants :
  1) Charles, qui décéda sans postérité.
2) Salomon, qui suit.
3) Jeanne, qui épousa en premières noces, le 20 janvier 1620, Jean de Jousserant, chevalier, seigneur de Layré, puis en secondes noces, le 14 avril 1624, Jacques Pasquier, seigneur de Balanzac.
4) Hélène, qui décéda sans alliance.

X) de BREMOND Salomon, chevalier, seigneur de Vaudoré, Noireterre.
Il suivit le parti de Marie de Médicis, et leva pour son service, et d'après ses ordres, une compagnie de 100 hommes de pied, à la tête de laquelle il combattit l'armée royale aux Ponts de Cé.
Il fut nommé gouverneur de Parthenay. (Nadaud).
Il décéda le 17 juillet 1657, et fut inhumé dans l'église de Faye-l'Abbesse (Deux-Sèvres).
Il avait épousé en premières noces, le 31 juillet 1633, Gasparde de La Longueraire (alias Longraire), fille et héritière de René, chevalier, seigneur de la Longueraire, et de Hélène Paillard; puis en secondes noces, Louise-Anne-Marie des Cars, par contrat du 21 avril 1644, fille de Louis, seigneur des Loges, et de Suzanne Chapelain.
Il eut pour enfants de son premier mariage :
  1) Renée, qui épousa Charles Gauvain, écuyer, seigneur de Marigny.
2) Marie, qui épousa en premières noces Louis Hector, écuyer, seigneur de Lestang, Rocheblon, puis en secondes noces, avant 1672, Jean de Maurand, seigneur de la Boule.
3) Madeleine. Elle épousa le 14 juillet 1662, Joseph Dadine, écuyer, seigneur d'Auteserre.
4) Louise, qui épousa, Le 13 mai 1662, Jean de Sauzay, écuyer, seigneur du Breuil-Méraud. (Registres de Saint-Hilaire de la Celle - Poitiers). (*) (Information de M. Thierry Pingault)
5) Hélène.
6) Elisabeth, qui fut religieuse.
Salomon eut pour enfants de son second mariage :
  7) Charles, chevalier, aide de camp du duc de La Vieuville, gouverneur du Poitou.
Il fut ensuite capitaine au régiment de Champagne en 1676.
Il épousa en premières noces, le 17 août 1668, Marguerite Goulard, fille de Charles, seigneur de la Geffardière, et de Marie Gourjault. Elle décéda le 23 mars 1683, et fut inhumée à Saint-Jouin de Milly.
Charles épousa ensuite en secondes noces, le 17 juin 1685, Françoise-Angélique de Mouillebert, fille de Dominique, seigneur du Lys, et de Françoise Macquin.
Il eut de son premier mariage :
  a) René-Auguste, né le 22 janvier 1676. Il épousa Louise Turpault, dont il n'eut qu'une fille
  a1) Marie-Anne, qui décéda le 17 octobre 1706.
b) Marie-Louise, qui décéda jeune.
Charles eut de son second mariage :
  c) Charles, né le 29 mai 1687. Il décéda en 1702.
d) Françoise, née posthume. Elle décéda le 23 août 1690. Son père était décédé le Ier du même mois.
8) Charles, qui suit.
9) Louise-Marie-Anne, qui épousa le 15 septembre 1672, Alexandre de Réorteau, écuyer, seigneur de La Rochetollay. Elle décéda en juillet 1726, à Saint-Christophe sur Roc (Deux-Sèvres).

XI) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur de Vaudoré, Puymary.
Il était destiné à l'état ecclésiastique, mais le décès de son frère lui fit abandonner ce dessein.
Il entra alors dans les gendarmes du Roi, et y servit jusqu'en 1668, époque à laquelle il épousa en premières noces, Claude Tortereau, veuve de Henri de Vieux, écuyer, seigneur du Petit Puy.
Devenu veuf, il épousa en secondes noces, le 28 avril 1697, Marie-Louise Pougnault, dame de Puymary, fille de Jacques, écuyer, et de Marie Picault des Bordes.
Il décéda le 14 octobre 1702, et fut inhumé dans la chapelle de Vaudoré, église de Saint-Jouin de Milly.
Il eut pour enfants de son second mariage :
  1) Charles-Marie, qui suit.
2) Jacques, qui fut baptisé le 2 septembre 1698, à Saint-Jouin de Milly. Il décéda le 3 du même mois.

XII) de BREMOND Charles-Marie, chevalier, seigneur de Vaudoré, la Cacaudière.
Il naquit le 20 juin 1701, au château de Vaudoré.
Il servit comme lieutenant et capitaine, de 1720 à 1733, aux régiments de Bacqueville et de la Trémoille.
Il décéda au château de Luzay, le 25 septembre 1773.
Il avait épousé par contrat du 19 décembre 1724, au château de la Chambaudière, près de Thouars, Marie-Madeleine Gibault de La Cherpenterie, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Cacaudière, et de Jeanne Marillet.
Ils n'eurent qu'un fils unique :

XIII) de BREMOND Alexis-Charles-François, chevalier, seigneur de Luzay, dit le baron de BREMOND d'Ars-Vaudoré.
Il servit dans le régiment de Normandie.
Il fut nommé lieutenant des maréchaux de France à Thouars, commissaire de la noblesse pour la correspondance des Etats Généraux, et commandant de la milice de Thouars.
Dénoncé comme royaliste par les habitants de Thouars, il fut conduit à Saumur, et fut traduit devant le tribunal révolutionnaire, qui l'acquitta, ainsi qu'un prêtre, l'abbé Girauld, son co-accusé.
Ils furent massacrés le soir même, dans la prison où ils s'étaient réfugiés, étant sans asile.
Il avait épousé par contrat du 3 février 1744, Marie de Rangot, fille de Jean, seigneur de Luzay, Barrou, etc., et de Marie Marillet.
Ils n'eurent qu'une fille :
  1) Angélique-Marie-Madeleine, née le 21 janvier 1745, qui décéda le 20 décembre 1747.

Branche de BOSSÉE :
VIII) de BREMOND Hector, écuyer.
Il était décédé (peut-être à Coutras), avant le 22 septembre 1588, date où sa veuve, Perrine Cottin, dame de Bossée, ou Beaussée, paroisse de Saint-Senoch, près de Loches (Indre et Loire), fit hommage au Roi de cette terre qui lui advenue par le décès de Pierre, son frère, chanoine et prévôt de Saint-Martin de Tours.
Ils avaient eu pour enfant, au moins :

IX) de BREMOND Abel, écuyer, seigneur de Bossée et de Belleville (Les Hameaux - Deux-Sèvres).
Il fut qualifié chevalier de l'ordre du Roi dans un acte de 1610 (Cabinet du Saint-Esprit).
Il épousa vers 1593, Renée Gaigneron, fille de Barthélemy, écuyer, seigneur des Roches, archer dans la compagnie de M. de Villequier, et de Françoise Prudhomme de La Papinière.
Il décéda avant le mois de mars 1601. Sa veuve épousera en secondes noces en 1633, Vincent de Valence, écuyer, seigneur de Mazilly. Elle testa le 6 septembre 1631.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Claude-Léonore, qui fut baptisée à Loches, le 30 décembre 1594. Elle était encore vivante le 2 novembre 1608.
2) Charles, né vers 1596, et décédé avant le 6 mars 1621.
Il épousa Esther Vidard de La Touche, fille d'André, écuyer.
Ils eurent une fille :
  a) Charlotte.
3) Jean, qui suit.
4) Antoine, qui fera la branche de Belleville et de la Clavière.

X) de BREMOND Jean, écuyer, seigneur de Bossée, Couasny.
Il naquit à Loches le 22 décembre 1598.
Il fut gendarme de la compagnie du maréchal d'Effiat, gouverneur de Touraine.
Il partagea avec Antoine, les biens de leur frère Charles, décédé.
Il décéda en service en 1632.
Il avait épousé, dès 1625, Anne de La Croix, fille de Valentin, écuyer, seigneur de la croix-Vallinière et de Lémerière, et de Anne Le Clerc.
Ils eurent pour enfants :
  1) Michel, baptisé à Genillé le 22 janvier 1628. Il décéda jeune.
2) Jacques, écuyer, seigneur de la Bossée. Il fut baptisé à Genillé, le 3 novembre 1632. Il était encore vivant, à Restigné, le 27 août 1645, mais il décéda peu après.
3) Claude, dame de la Janverie, paroisse de Restigné. Elle épousa à la Martinique, en 1664, Pierre du Prey, seigneur de l'Espérance.
4) Françoise, baptisée le 17 mars 1630, décédée jeune.
5) Madeleine, dame d'Auchamp et du Mousey. Elle fut baptisée à Genillé le 29 décembre 1630.
Elle épousa à Nantes (à Saint-Nicolas), le 20 février 1653, Claude de Collart, écuyer, seigneur de Coucy. Elle était encore vivante en 1685.

Branche de BELLEVILLE et de la CLAVIÈRE :
X) de BREMOND Antoine, écuyer, seigneur de Belleville, de la Guesblinière, la Richardière, la Cailletière, etc.
Il naquit posthume à Loches, le 5 mars 1601.
Il épousa, le 19 novembre 1624, à Poitiers (Saint-Porchaire), Catherine Caillet de La Clavière, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Bouillère, Clavière, etc.
Il assista, le 3 juillet 1651, à la réunion pour la nomination des députés aux Etats Généraux.
Il habitait la paroisse de Ruffigny, lorsqu'il fut maintenu noble par Barentin, le 10 décembre 1667.
Il décéda à Poitiers, le 11 mai 1668, et fut inhumé, à Notre-Dame de la Chandelière, "devant l'autel de la Sainte-Vierge, à main dextre".
De son mariage sont nés :
  1) Antoine, qui suit.
2) Jeanne, qui fut baptisée à Poitiers (Saint-Porchaire), le 7 novembre 1626. Elle décéda jeune.
3) Louise, qui épousa le 27 avril 1652 (Maxias, notaire à Poitiers), Jacques Richier-Garnier, chevalier, seigneur fondateur de Pougnes, etc.
4) Gabriel, étudiant en l'Université de Poitiers, en avril 1644. Le 6 septembre 1645, son père s'engagea (Maxias, notaire), vis à vis le prieur de l'abbaye de Bonnevau, à payer les frais de son noviciat à l'abbaye de Pontigny.
5) Antoine, dit le jeune. Il résigna, le 13 août 1657 (Maxias, notaire), en faveur de René Sochet, diacre, son prieuré de la Grande-Boissière, au diocèse de La Rochelle.
Il fut curé de la Chapelle-Montreuil-Bonnin, en avril 1687.

XI) de BREMOND Antoine, écuyer, seigneur de Clavière, la Lande, etc.
Il assista avec son père à l'élection des députés des Etats de 1651.
Il épousa, à Poitiers, (Saint-Hilaire de la Celle), le 26 mai 1658, Marie Aubry, fille de Charles, sénéchal du chapitre de Saint-Hilaire de la Celle.
Il décéda avant le 16 août 1697, date du partage de ses biens.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jacques, qui suit.
2) Marie, qui épousa, le 24 avril 1691, Jean-Louis Tondreau, écuyer, seigneur de la Vergne.
Elle fut inhumée à Saint-Porchaire, le 25 janvier 1692.

XII) de BREMOND Jacques, écuyer, seigneur de Clavière, la Lande, la Rochecoulombier.
Il épousa à Poitiers, le 12 septembre 1689, Charlotte Guilbault de La Faverie. Elle fut inhumée à Saint-Didier, le 19 février 1731.
Il fit enregistrer ses armes à l'Armorial, et fut maintenu dans sa noblesse, par M. de Maupéou, le 22 février 1698.
Il décéda avant le 3 septembre 1715, date à laquelle M. de Richebourg maintint sa femme et ses enfants dans leur noblesse.
Ils eurent pour enfants :
  1) Louis-Jacques, qui suit.
2) Marie-Charlotte, née le 3 janvier 1692, et baptisée à Saint-Didier. Elle décéda célibataire et fut inhumée à Saint-Didier le 4 février 1751.
3) Thérèse-Charlotte, baptisée à Saint-Didier, le 8 mars 1697. Elle décéda sans alliance.
4) Marie-Radégonde, née en 1701, et baptisée à Saint-Didier. Elle décéda sans alliance le 27 mai 1764.
5) Jeanne-Catherine, baptisée à Saint-Didier le 9 septembre 1693. Elle décéda célibataire, le 27 mai 1710, et fut inhumée à Saint-Didier.

XIII) de BREMOND Louis-Jacques, chevalier, seigneur de Clavière.
Il fut baptisé à Poitiers (Saint-Didier), le 22 juillet 1698.
Il épousa vers 1728, Suzanne de Fricon, fille de Philippe, écuyer, seigneur de la Signe (Luchapt - Vienne), Vieillevigne et la Bouleur (Vaux en Couhé - Vienne), et de Suzanne Dupas.
Ils eurent pour enfants :
  1) Joseph-Philippe-Antoine-Pierre, qui suit.
2) Pierre, baptisé à Ruffigny, le 24 janvier 1737. Il entra en 1755, dans les Dragons de la Reine, et servit successivement dans le légion Corse, au régiment de Noailles et à celui de la Martinique.
3) un garçon, décédé jeune.
4) un garçon, décédé jeune.
5) une fille, décédée jeune.
6) une fille, décédée jeune.

XIV) de BREMOND Joseph-Philippe-Antoine-Pierre, comte de BREMOND, chevalier, seigneur de la Signe, baron de Paillé en Saintonge.
Il naquit à Ruffigny en 1729.
Il épousa en premières noces, à Luchapt, le 20 septembre 1760, Marie du Theil.
Devenu veuf avant le mois de mai 1774, il épousa en secondes noces, Marie-Suzanne-Aimée de Goulard, fille de Louis-Aimé, chevalier, seigneur de Verrines, et de Louise d'Aitz de Mesmy. Ils habitaient Saint-Maixent en avril 1778.
Il comparut pour sa terre de Paillé, à l'assemblée de la noblesse de Saint-Jean d'Angély, en 1789.
Il décéda à Niort, le 7 novembre 1806, n'ayant eu qu'un fils de son premier mariage :
  1) Nicolas, baptisé à Luchapt le Ier novembre 1761.
Il décéda avant son père.

Branche de BELESBAT :
VIII) de BREMOND Pierre. Il habitait à Poitiers (Saint-Hilaire d'Entre-Eglises).
Il épousa avant 1569, Jeanne N., dont il eut pour enfants :
  1) Pierre, qui fut baptisé à Poitiers le 13 septembre 1569 (Saint-Jean Baptiste).
2) Charles, qui suit.

IX) de BREMOND Charles, contrôleur général des maisons et finances de Henri de Bourbon, duc de Monpensier.
Il lui fut donné pour enfants :
  1) Henri, qui suit.
2) Claude, veuve de N. de Besse, maître des eaux et forêts, au duché de Châtellerault, avant le 3 novembre 1630.

X) de BREMOND Henri, écuyer, seigneur de Belesbat (Assay, près de Champigny sur Veude - Indre et Loire), filleul du duc de Monpensier.
Il fut capitaine exempt des gardes du corps du Roi (quittance du cabinet des titres, Bibliothèque nationale), de 1629 à 1641.
Il épousa en premières noces, avant le 19 juin 1624, Renée de Chalopin, soeur de René, seigneur de Champrind (de la Touraine), puis en secondes noces, le 9 mai 1627, à Assay, Théophile des Rousseaux, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Bretesche.
Il décéda le 23 mars 1644, et fut inhumé dans la chapelle des Minimes de Champigny.
Il eut pour enfants de son second mariage, entre autres :
  1) Louis, né en 1634.
2) Anne, qui fut baptisée le Ier mars 1640. Elle épousa en 1670, Jean de Mourault, écuyer, seigneur de Leyraud.
3) Charles, qui suit.
4) Henri, écuyer, seigneur de Belesbat. Il fut baptisé le 18 juillet 1642.
Il devint capitaine au régiment de Champagne, et fut tué en 1692, à Steinkerque.

XI) de BREMOND Charles, écuyer, seigneur de Brelesbat. Il fut baptisé à Assay le 4 novembre 1630.
Il devint garde du corps de la Reine Anne d'Autriche.
Il épousa Gabrielle Violet de l'Isle, fille de François, écuyer, seigneur du Cormier.
Ils eurent pour enfants, entre autres :
  1) Pierre-Thomas, qui suit.
2) Gabrielle-Charlotte, qui fut baptisée le 31 juillet 1669. Elle épousa en 1696, Louis Le Picard de Phelippeaux, écuyer.

XII) de BREMOND Pierre-Thomas.
Il naquit à Champigny, le 28 juin 1692.
Il eut pour enfants :
  1) Pierre, qui fut baptisé le 23 mars 1710.
2) Charles, baptisé le 5 janvier 1715.

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires généalogiques des familles de l'ancien Poitou.
- Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois (1635) : De BREMOND d'ARS
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- Marie Lise BRAASTAD : article sur le Solençon - Boutiers Saint-Trojan, et sur le château de Saint-Brice, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : article sur le Fresne - Juillac le Coq; dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur le logis de Saint-Fort sur le Né; dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépuchre.
- Lydie BERGEON PARQUIER : article sur la Prime en Saint-Vallier et Fougerat à Yviers; dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du Limousin.
- Germain DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection CLAIRAMBAULT.
- J. ROMAN : Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres à la bibliothèque nationale.
-(*) Information envoyée par M. Thierry PINGAULT.

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