de BREMOND |
D'azur à l'aigle à deux têtes d'or, au vol abaissé,
languée de gueules. Devise : Nobilitas Est Virtus. ou In Fortuna Virtulem. |
D'azur à l'aigle éployée
d'or, au vol abaissé,
becquée de gueules. |
D'azur à l'aigle éployée
d'or, au vol abaissé, lampassée et membrée de
gueules. |
- Anciennement BERMOND. Cette maison d'ancienne chevalerie, a toujours été regardée comme une des plus nobles des provinces de l'ouest. Nicolas Alain (De Santonum regione et illustrioribus famillis) disait des BREMOND : "sua et avorum virtute clari". Dans un jugement de maintenue, rendue le 3 septembre 1667, en faveur de Jacques de BREMOND, marquis d'Ars, d'Aguesseau déclare que "les ancêtres dudit seigneur Marquis d'Ars ont ajouté à leur ancienne noblesse, des services si illustres que leur immémoriale possession ne peut leur être contestée". |
- Le nom de BREMOND, ou BERMOND (Bermundus et
Bremundus) d'origine gothique, était fort répandu dans
le midi de la France, à la fin du XIème siècle,
par suite du culte de Saint-Vérémond
ou BREMOND, abbé de Sainte-Marie d'Yrache en Navarre. Il devint
patronymique pour une foule de familles de toutes conditions; mais
il était plus
anciennement encore connu en Aquitaine, car on le voit, dès
la fin du IXème siècle, porté par un des leudes
ou fidèles de Guillaume, comte
d'Auvergne et duc d'Aquitaine, figurant parmi les témoins du
testament de ce prince fait à Bourges, le 3 des ides de septembre
910 (Recueil des Historiens de France IX 711). |
- On trouve dès la fin du Xème siècle des BERMOND ou BREMOND mentionnés dans les cartulaires des abbayes de Saint-Cybard d'Angoulême, de Baignes, de Notre-Dame de Saintes, de la Couronne, etc. |
- Pierre BREMOND de Saint-Aulaye, chevalier, qui servait avec sa compagnie
dans les guerres de Saintonge, donna quittance, le 2 mars 1339, à Mortagne.
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- de BERMOND Guillaume. Il était possessionné à Palluaud, dès la fin du Xème siècle (Cartulaire de Saint-Cybard - procès terminé en 1018). (Nadaud). |
- de BREMOND Ithier, qui vivait en 1077 (Cartulaire de Baignes). (Nadaud). |
- de BREMOND Pierre. Il figurait en 1143 dans un acte de transaction au sujet de la seigneurie de Palluaud. (Nadaud). |
- BREMOND Pierre. Il semble qu'il fut le fils d'un
autre Pierre qui a été envoyé ambassadeur à Rome
en 1183 par le roi d'Angleterre (Historiens
de France, XVII, 625). Il accompagna en Angleterre (1216), le Prince Louis, fils de Philippe-Auguste, appelé par les barons anglais révoltés contre Jean sans Terre. Le jeune roi lui donna, le 14 août 1216, un cheval à prendre dans ses écuries, et le 23 septembre 1216, le manoir de Duninton, confisqué sur le connétable de Chester. (Th. Dulfus Hardy, Rotuli). Ce fut probablement lui, aussi, (Petrus Bermundi, miles Petrogoricensis), qui fut choisi en 1227, par Blanche de Castille, pour être l'un des deux conservateurs de la trêve qu'elle venait de conclure avec le roi d'Angleterre, comte de Poitou (Histoire de France). |
- BREMOND Foucauld. Il était en 1204, l'un des chevaliers de Saint-Jean,
présents à l'hôpital de Jérusalem. L'habitude, générale à cette époque, de donner aux enfants les prénoms de leurs pères rend les filiations difficiles à établir d'une manière certaine. Il n'est donc pas certain que le Pierre qui suit, fut bien le fils de celui qui précède. C'est à lui que M. de Beaumont commençait la filiation suivie, et comme le disait le comte de Sainte-Maure, en 1745, en parlant du travail de l'évêque de Saintes "il aurait, à coup sûr, trouvé beaucoup plus de choses et aurait reculé l'antiquité de cette maison, si le feu marquis d'Ars, un peu plus communicatif, lui avait donné connaissance de ses archives." |
- BERMOND, ou BREMOND Pierre (car l'inversion de la première syllabe
a déjà commencé à se produire dans les actes de cette époque), dans un
traité daté du jour de Pâques 1232, Petrus Bermundus, miles, se porta
garant, avec les principaux seigneurs de la contrée, pour 1000 sous,
de Gaston de Gontault, chevalier, seigneur de Biron, qui devait hommage
à Hugues X de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, pour son château
de Badefol. Il fut encore nommé dans le dénombrement rendu en 1239 dans la ville de Saintes, par Ithier de Barbezieux à Hugues de Lusignan. Selon une tradition, il accompagna Saint-Louis à la croisade en 1248, et selon toute probabilité, il décéda en Palestine. Il fut garant d'une trève signé en 1247. (Nadaud). Il semble qu'il eut pour enfants :
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- BERMOND, ou BREMOND Pierre, qualifié de valet, seigneur de Saint-Aulaye,
dans son hommage rendu, le 4 avril 1244, à Hugues X de Lusignan, comte
d'Angoulême, à cause de son château d'Aubeterre, d'où relevait Saint-Aulaye. Parmi les seigneurs qui se portèrent garants de Pierre BERMOND envers Lusignan, on trouve un Alon de BERMOND, pour 100 livres. Cet Alon était-il le frère de Pierre ?, et le même qu'un autre Alon, chevalier de Montmoreau, qui le 9 novembre 1251, rendit un hommage à Yolande, veuve de Hugues XI de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême ? |
- BREMOND Géraud, prieur des Frères Prêcheurs de Bordeaux. Il était prieur de Bayonne lors du miracle de la Sainte Hostie, en 1290 (Histoires de France, tome XXI, page 743). |
- BREMOND Hélie, seigneur de Saint-Mégrin, chevalier banneret en Saintonge. Il vivait en 1350, et fut cité par du Cange. Germain DEMAY (Inventaire des sceaux de la collection Clairambault) signale aussi un écu à l'aigle, sur un sceau rond rond de 20 mm, pour la montre d'Huguet Bouchart, écuyer, reçue à Angoulême, le 17 janvier 1357. Il y était qualifié d'écuyer, commis à recevoir les montres au pays d'Angoumois.
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- BREMOND Hélie, chevalier. Après avoir servi avec deux écuyers dans
l'armée du Prince de Galles, avec le seigneur de Barbezieux et beaucoup
de chevaliers poitevins, il reconnut à Poitiers, le roi Charles V. La famille de BREMOND était dès lors divisée en plusieurs branches, dont quelques unes, comme celles de Montmoreau et de Nabinaud, avaient déjà abandonné leur nom patronymique pour ne retenir que celui de leurs fiefs. |
Première branche : |
I) BERMOND, ou BREMOND Pierre. Il fut châtelain gouverneur du château de Cognac jusqu'en août 1267, pour Guy de Lusignan, seigneur de Cognac, Merpins, etc, frère de Hugues XI, comte d'Angoulême... auquel il s'était attaché dès sa jeunesse. Pour le récompenser de ses bons services, il lui donna 12 septiers de froment à prélever chaque année sur le minage de Cognac. Guy de Lusignan le choisi en 1281 avec Bernard BREMOND, prêtre, pour l'un de ses exécuteurs testamentaires. Il fut l'un des deux témoins de l'accord passé le dimanche après l'Assomption 1284, entre les héritiers du comte de la Marche, et ceux d'Isabelle d'Angoulême, reine d'Angleterre. Il fut également témoin à la rectification de cet accord, en février 1288. (Archives Nationales). Pierre avait plusieurs frères qui demeurèrent en possession de la terre de Saint-Aulaye. (Nadaud). Le sceau de Pierre de BREMOND portait" une fleur de lis fleuronnée" (Douët d'Arcq, Sceaux). Il était décédé avant le 22 août 1288, laissant pour enfants :
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II) BERMOND, ou BREMOND Pierre, chevalier, seigneur de Jazennes, près de Pons, né en 1270. Il fut désigné comme seigneur de Jazennes, dans un bail emphytéotique consenti, le 24 septembre 1316, par le prieur de l'hôpital neuf de Pons. Il fut, en 1327, l'un des exécuteurs testamentaires de Gombaud, seigneur d'Asnières. On lui attribue pour femme Marie Caraffe qu'il aurait épousée en Italie, le 13 janvier 1298, et qui lui donna pour enfants (Nadaud) :
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III) BERMOND, ou BREMOND Guillaume, chevalier, seigneur de Jazennes,
Eschillais, etc. Il servit sous les ordres de Pierre BREMOND, seigneur de Saint-Aulaye, son parent, tenant pour le roi le château de Mortagne sur Gironde, et lieutenant du maréchal d'Andrehem en Saintonge. Il fut également capitaine d'une compagnie d'hommes d'armes. Il reçut ses gages et ceux des écuyers de sa compagnie le 19 août 1345. Il suivit en Flandre Renaud de Pons, et succomba dans les rangs français, à la funeste bataille de Crécy (le 25 août 1346). Il avait épousé en 1340, Jeanne d'Ars, dame d'Ars et de Balanzac, fille de Gombaud, baron des dits lieux, et d'Isabelle de Brie. Depuis cette alliance, la terre d'Ars est restée en possession de la famille BREMOND. Cette châtellenie, qui était un démembrement de la principauté de Cognac, formait le domaine privé des anciens comtes d'Angoulême. Le manoir primitif paraît avoir été construit sur l'emplacement d'une station romaine reliée au camp de Merpins. Elle relevait directement du Roi, ainsi que la terre de Balanzac. (Nadaud). De cette union sont issus :
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IV) BERMOND, ou BREMOND Guillaume, chevalier, seigneur d'Ars, de Balanzac,
d'Eschillais, de Rouffiac, de la Mothe-Meursac, de Puyvidal (Saint-Projet), etc. Il reçut, le Ier novembre 1399, de Renaud IV, sire de Pons, pour les services qu'il lui avait rendus, le don de la moitié des arrérages d'une rente en grains et en argent, qui avait appartenu à son aïeul Gombaud de Balanzac. Le 15 septembre 1399, Arnaud de Melle, garde de la prévôté de Cognac et Merpins, reconnut qu'il avait tenu indûment une assise dans la terre d'Ars, le 19 mai précédent, et que tous les droits de justice appartenaient à Guillaume BREMOND. Les 16 octobre 1390, 11 septembre 1394 et 16 avril 1411, il rendit hommage de la châtellenie d'Ars au Roi de France. Le 18 novembre 1414, il donna procuration à sa femme, pour marier une de leurs filles. Il mourut, comme il avait vécu, les armes à la main, à Azincourt, le 25 octobre 1415. Il avait épousé Marquise Chaffrais, dame de Puy-Vidal, fille et héritière de Simon, chevalier, seigneur de Puy-Vidal en Angoumois, et de Hélène de Dompinon (de Dompno), dame de Rouffiac. Au mois de novembre 1414, elle reçut de son mari une procuration datée du camp de l'armée des Flandres, pour marier ses filles. (Nadaud). De ce mariage naquirent :
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V) de BREMOND Pierre, chevalier, seigneur d'Ars, Balanzac, Puy-Vidal,
etc. Il fut chevalier de l'Ordre du Camail, ou du Porc-Epic, que lui conféra, le 29 juin 1442, Charles, duc d'Orléans, (dont il était l'un des écuyers, et qu'il avait suivi dans toutes les guerres de ce temps), pour reconnaître "ses fidèles services, grande vaillance et prudhommie". Il avait accompagné Jeanne d'Arc au siège d'Orléans, et avait été du nombre des fidèles qui proclamèrent le roi Charles VII à Poitiers; (Nadaud). Le 14 mars 1452, il fut présent à un accord passé par Jean, vicomte de Pompadour, chambellan de Louis XI. Il prit dans tous ses aveux d'Ars et de Balanzac, les titres de noble et puissant Messire, et ajouta celui de chevalier, dans son testament fait le 15 juin 1456, en son hôtel noble d'Ars. Dans ce testament, il demandait à être inhumé dans l'église de Saint-Macoux d'Ars, près de ses ancêtres et prédécesseurs, et ordonnait que l'une de ses filles, Anne, fût mise en religion. Il épousa Jeanne de Livron, fille de Foucault, et de Robine de Sonneville. Ils eurent pour enfants :
Il y a sans doute confusion avec un Pierre de BREMOND, de la branche de Saint-Aulaye. |
VI) de BREMOND Jean, chevalier, seigneur d'Ars, Gimeux, la Motte-Meursac,
etc. Il eut pour parrain, à son baptême, Jean d'Orléans, comte d'Angoulême. Il fut élevé à la cour de ce Prince. Il servit au ban d'Angoumois de 1467. Il assista comme seigneur d'Ars, à l'entrée solennelle de Charles d'Orléans, dans la ville d'Angoulême, lorsqu'il vint prendre possession de ses Etats en 1469. Il fut curateur de Jean de La Trémoille, son parent, et fit un accord à ce sujet, le Ier juillet 1502, avec Philippe de La Trémoille. Il fit aveu de sa terre d'Ars, en 1470, et 1476. Il épousa, par contrat du 22 janvier 1468, Marguerite Corgnol, fille de Louis, seigneur du Vivier (Longré), et de Marguerite Janvre de La Bouchetière (alias Bachelière). De ce mariage sont naquirent :
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VII) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur d'Ars, etc. Il servit en 1494 dans la compagnie de François, sire de Pons. Il prit part aux guerres d'Italie, comme son frère Georges. Il épousa le 26 août 1501 Marguerite Foreau, fille et unique héritière d'Etienne, seigneur de Tesson en Saintonge, et de Catherine Gombaud. Ils eurent pour enfants :
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VIII) de BREMOND François, chevalier, seigneur d'Ars, Tesson, etc. Il fit également les guerres d'Italie sous François Ier. Il épousa en premières noces, par contrat passé à Pons, le 8 novembre 1532, Antoinette de Saint-Mauris, fille de René, seigneur de la Vespierre en Normandie, commissaire de l'artillerie du Roi en Guyenne, gouverneur de Pons; et de Françoise de Rabayne. Antoinette de Saint-Mauris étant décédée en 1538, François épousa en secondes noces, le 10 avril 1540, Marguerite de Beaumont, fille de François, chevalier, seigneur de Rioux en Saintonge, l'un des commandants de la compagnie des 100 gentilshommes de la maison du Roi, et de Catherine de Souza-Portugal. Il eut pour enfant de son premier mariage :
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IX) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur baron d'Ars, du Chastelier,
etc. Il naquit en 1538, et eut comme tuteurs Bonaventure de Saint-Mauris et Jean de Vivonne, seigneur de Pisany. Il fut gentilhomme de la chambre, chambellan des rois Charles IX, Henri III et Henri IV, chevalier de l'Ordre. Il exerça aussi les charges de lieutenant-général pour Sa Majesté dans les provinces d'Angoumois, Saintonge et Aunis, ville et gouvernement de La Rochelle. Il commanda en ces provinces en l'absence du maréchal de Bellegarde, et fut capitaine de 50 hommes d'armes des Ordonnances du Roi. Le 4 juin 1558, ses deux tuteurs l'assistèrent dans une transaction passée avec son frère René, seigneur de Tesson, au sujet de la succession de leur père. Le Ier août 1583, alors commandant du château de Cognac, il donna quittance au trésorier de l'épargne, et y apposa son sceau rond de 24 mm. (J. ROMAN) Sur ce sceau était ce blason :
Il épousa en premières noces, par contrat passé au château de Comporté, le 8 mai 1559, Louise d'Albin de Valsergues de Céré, fille de Louis, baron du Chastelier, en Touraine, lieutenant-général de l'artillerie de France, et de Renée de Chabanais, dame de Comporté sur Charente. Elle décéda en 1587. (Nadaud). Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat passé au château de Roissac, le Ier février 1589, Jeanne Bouchard d'Aubeterre, veuve de Louis de La Rochefoucauld, comte de Roissac, et fille de Louis, seigneur de Saint-Martin de La Coudre, et de Jeanne Hamon. De son premier mariage sont issus :
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X) de BREMOND Josias, chevalier, seigneur baron d'Ars, du Chastelier,
de Dompierre sur Charente, marquis de Migré, seigneur de Coulonges, de Luçay, de Gimeux, etc. Il naquit au château d'Ars en 1561. Il fut chevalier de l'ordre du Roi, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, gentilhomme de sa chambre, colonel au régiment du Chastelier de 1000 hommes de pied, maréchal des camps et armées du Roi, commandant général du ban et arrière-ban d'Angoumois, etc. Il fut également conseiller ès conseils d'Etat et privé, et fut député de la noblesse d'Angoumois aux Etats Généraux de 1614, et à l'assemblée des notables de 1626, etc. Il fut du vivant de son père, connu sous le nom de baron du Chastelier. Son attachement au duc d'Epernon, son parent et ami, le priva de participer aux faveurs royales, notamment de recevoir l'ordre du Saint-Esprit, malgré ses 75 années de service de guerre, et sa constante fidélité à la cause royale. Il assista au cours de sa longue carrière militaire, à 22 batailles et 18 sièges. Il décéda à Ars, le 15 avril 1651. Il avait épousé, par contrat du 3 novembre 1600, reçu au château de Montguyon, Marie de La Rochefoucauld, fille de feu François, seigneur baron de Montendre, Montguyon, et de Hélène de Goulard. Elle décéda en 1621. Ils eurent pour enfants :
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XI) de BREMOND Jean-Louis. Il naquit en 1606 et fut qualifié de chevalier marquis d'Ars et de Migré, baron du Chastellier, etc. Il fut d'abord destiné à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, mais il prit à la mort de ses trois aînés, le titre de baron du Chastelier, selon la coutume de sa maison. Après avoir servi sous les ordres de son père, et assisté aux sièges de Royan et de La Rochelle, il fut du petit nombre de volontaires, qui en 1623, passèrent sur l'île de Ré assiégée par les Anglais. Il suivit l'année suivante, Louis XIII en Béarn. En 1728, il était dit seigneur d'Orlac et de Saint-Fort (Saint-Fort sur le Né). En 1630, il fut en Savoie, sous les ordres de son oncle, le duc de la Force. Il 1641, il commanda une compagnie dans le régiment d'Enghien, au siège de Tarragone. Il se distingua, sous la Fronde, par sa valeur. Le prince de Condé ayant envoyé le duc de La Rochefoucauld assiéger Cognac, le baron d'Ars, qui par la tenure de ses fiefs devait défendre à ses frais et dépens la porte de Saint-Martin de cette ville, s'y enferma avec ses deux fils, et maintint par son exemple les habitants dans l'obéissance. Cependant dans une sortie, il reçut deux graves blessures, des suites desquelles il décéda le 27 mai 1652. Il fut nommé par le Roi maréchal de camp, en récompense de sa fidélité. Il possédait le logis de la Prime (ex-Jarousseau) en Saint-Vallier. Il l'échangea le 11 mars 1677, avec le logis de Fougerat à Yviers, à P. Gourdery, seigneur de la Bourdonnière, contre divers moulins et maisons. (Lydie Bergeon Parquier : article sur la Prime en Saint-Vallier). Le 21 juin 1674, Antoinette Green de Saint-Marsault, délaissa le Fresne (Juillac le Coq), à Jean Louis de BREMOND, mari de sa petite fille, Marie Guillemette. Le 24 avril 1689, un marché de couverture fut passé avec Izaac Nicot, maître recouvreur, pour couvrir le logis noble du Fresne, tous les bâtiments et murailles des cours et jardins. Le 7 avril 1759, le notaire Phillibert de Criteuil dresse le procès-verbal du grand chai du logis qui s'est écroulé quelques jours auparavant. La famille BREMOND conservera le Fresne jusqu'à la Révolution. (Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer : article sur le Fresne (Juillac le Coq). Il avait épousé par contrat passé au château d'Orlac en Saintonge, le 30 décembre 1630, Marie-Guillemette de Verdelin, dame d'Orlac, fille de Jacques, gentilhomme de la chambre du Roi, etc. et de Jeanne Vinsonneau de la Péruse. Elle fut présente au siège de Cognac, aux côtés de son époux. De cette union naquirent :
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XII) de BREMOND Jacques, chevalier, marquis d'Ars, seigneur de Gimeux, de Coulonges, du Solençon, etc. Il naquit au château d'Orlac, le 22 mai 1637, et fut baptisé le 7 juillet 1639 dans l'église d'Orlac, en présence de François de La Fayette, évêque de Limoges, de l'évêque de Saint-Papoul, et de Jacques Raoul, évêque de Saintes, qui fut son parrain avec Claire de Bauffremont. (Nadaud). Il obtint, le 3 septembre 1667, de Henri d'Aguesseau, une maintenue de noblesse. Il décéda au château du Solençon, le 26 janvier 1676, et fut inhumé le lendemain dans l'église d'Ars, au tombeau de ses ancêtres, en présence de plus de trente prêtres des environs. (Nadaud). Il avait épousé par contrat passé à Cognac, le 20 février 1662, Marie de La Tour-Saint-Fort, fille et héritière de René, baron de Saint-Fort sur le Né, seigneur de la Ferrière, gentilhomme de la chambre du Roi, et de Marie Vinsonneau de La Péruse. Elle décéda à Cognac le 5 novembre 1693. (Nadaud). Ils eurent pour enfants :
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XIII) de BREMOND Jean-Louis, chevalier, marquis d'Ars, seigneur d'Angeac-Champagne,
Gimeux, etc., né au château d'Ars le 15 août 1669. Il fut chevalier de Saint-Louis, et était capitaine de vaisseau, le 13 février 1709. Il servit sous les ordres du maréchal de Tourville et de Duguay-Trouin. Il décéda le 12 mai 1742, et fut inhumé à Ars, dans la sépulture de ses ancêtres. Il avait épousé, le 25 février 1692, Judith-Hubertine de Sainte-Maure Montausier, fille d'Alexis, comte de Jonzac, marquis d'Ozillac, lieutenant-général commandant la Saintonge et l'Angoumois, premier écuyer du duc d'Orléans; et de Suzanne de Catellan. Elle décéda au château d'Ars, le 15 mars 1739. De leur union naquirent :
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XIV) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur marquis d'Ars, né à Cognac le 7
juillet 1695, seigneur de Saint-Fort. Bien que retenu dans ses terres par le soin de ses affaires domestiques, et de longs procès suscités par des substitutions testamentaires, il fut néanmoins ami des lettres et lié d'amitié avec le célèbre président de Montesquieu, comme nous l'apprends Madame de Verdelin, sa fille, dans ses lettres à Jean-Jacques Rousseau. Le 30 mai 1739, il rendit hommage de Saint-Fort au seigneur d'Ambleville. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur le logis de Saint-Fort sur le Né). Il décéda au château d'Ars, le 22 décembre 1765, et fut inhumé dans la sépulture de sa famille. Il avait épousé, le 28 février 1726, Marie-Scholastique-Antoinette-Suzanne-Adélaïde-Gabrielle de BREMOND de Dompierre sur Charente, sa parente, fille de Jean-Louis, seigneur d'Augeliers, et de Marie-Madeleine de Montalembert. Elle décéda à Cognac le 28 avril 1742. (Nadaud). Ils avaient eu pour enfants :
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XV) de BREMOND Henri-Charles-Jacob, chevalier, marquis d'Ars, né à Cognac le
21 juillet 1738. Il était destiné à l'Etat ecclésiastique et était sur le point d'entrer à l'Oratoire, lorsque la mort de ses frères aînés le mit à la tête de sa maison. Il embrassa alors le parti des armes, et devint officier dans le corps des cadets de la marine. Il fut peu après nommé aide de camp du Prince de Soubise, avec lequel il se trouva au siège de Philipsbourg. Il quitta le service pour épouser le 25 juin 1764, sa cousine germaine, Marie-Huberte de BREMOND d'Ars, fille de Léon-Alexis, vicomte d'Ars, et de Louise Faure de Fayolle. Le 14 février 1765, il fit un bail avec Marie Suzanne et Jeanne Julie, ses soeurs, pour les deux-tiers des revenus de la seigneurie de Saint-Fort, à Eutrope Favbre, sieur de la Pouyade. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Saint-Fort sur le Né). Il décéda au château de Villiers La Garenne, près de Paris, le 4 juillet 1772, et fut inhumé dans l'église de Saint-Martin de Villiers. De ce mariage sont nés :
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Branche de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC. |
XII) de BREMOND Jean-Louis, chevalier, seigneur de Dompierre sur Charente,
d'Orlac, de Saint-Fort sur le Né, d'Angeliers, de la Magdelène, de Javrezac, etc. Il naquit au château d'Ars, le 10 janvier 1641. Connu sous le nom de chevalier d'Ars, il fut page de Louis XIV, et accompagna le duc de Beaufort en Afrique, puis au siège de Candie, en 1668. A son retour en France, il épousa, le 28 juillet 1668, Marie-Antoinette de Verdelin, sa cousine germaine, fille de feu Jean-Louis, seigneur du Fresne, et de feue Marie de La Tour Saint-Fort. Il décéda à Saintes, le 2 août 1694, des suites d'une chute de cheval, et fut inhumé dans l'église d'Ars, en la sépulture de ses ancêtres. Sa femme décéda le 10 décembre 1723. Ils avaient eu 13 ou 14 enfants, parmi lesquels :
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XIII) de BREMOND Jacques-René, chevalier, baron de Dompierre, d'Orlac,
Saint-Fort sur le Né. Il fut qualifié dans plusieurs actes de Marquis
de BREMOND, comme chef de la seconde branche. Il naquit au château d'Orlac le 24 octobre 1678. Il fut page du comte de Toulouse, et servit quelques temps dans la marine sous le nom du chevalier d'Ars. Il se retira de bonne heure du service, pour suivre un procès que lui avait suscité sa qualité d'héritier principal de sa mère. En 1739, il rendit aveu au Roi, à cause du château de Cognac, de sa seigneurie de Dompierre sur Charente. Il décéda à Saintes, le 10 mars 1757, et fut inhumé dans l'église de Dompierre, près de sa femme. Il avait épousé, par contrat du 24 mai 1700, Marguerite-Mélanie du Bourg, fille et héritière de Pierre, seigneur de Porcheresse et de Saint-Pardoux, maire et capitaine de la ville de Saintes, et de Mélanie de Meaux. Ils eurent 16 enfants :
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XIV) de BREMOND Pierre, chevalier, seigneur baron de Dompierre sur
Charente, de Saint-Fort et d'Orlac, marquis de BREMOND, dit le comte
Pierre de BREMOND d'Ars. Il devint, en 1779, le chef de nom et d'armes de sa maison, par l'extinction de la branche du marquis d'Ars. Il naquit à Dompierre, le 5 mars 1703. Son oncle, Claude du Bourg, l'institua son légataire universel. Il fut nommé commissaire de la noblesse de Saintonge par les gentilshommes réunis à Saintes, sous les ordres du maréchal de Senneterre, en 1758, pour s'opposer à la descente des Anglais, dont une flotte menaçait les côtes (Ban de 1758). Le 14 mars 1765, il afferma le tiers des revenus de la seigneurie de Saint-Fort à Eutrope Favbre, sieur de la Pouyade. Il avait déjà affermé les deux autres tiers par un bail fait en février avec Charles Henri Jacob de BREMOND. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Saint-Fort). Il décéda à Saintes le 11 octobre 1779. Il avait épousé, par contrat du 6 novembre 1758, dans la chapelle du palais épiscopal de Saintes, Marie-Catherine de La Loüe du Masgelier, fille de feu Marc-Antoine, marquis du Masgelier, et de Jeanne-Renée du Pouget de Nadaillac. Ils eurent pour enfants :
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XV) de BREMOND d'ARS Pierre-René-Auguste,
marquis de BREMOND, chevalier, seigneur et baron de Saint-Fort sur le
Né, de Dompierre et d'Orlac. Il naquit le 19 (alias 10) décembre 1759. Il fut député de la noblesse de Saintonge, aux Etats Généraux. Il fit partie de cette minorité qui, tout en approuvant les sages réformes reconnues nécessaires, se montra constamment opposé aux menées révolutionnaires, aussi menaçantes pour la religion que pour la royauté. Il émigra en 1792, et après avoir servi quelques temps à l'armée des princes, il passa dans la légion de Wood, avec la grade de capitaine. Revenu d'Allemagne en 1800, il se donna tout entier à la vie de famille et à des recherches historiques et archéologiques. Il décéda dans sa ville natale, le 25 février 1842, emportant l'estime et les regrets de ses concitoyens. Il avait épousé le 20 janvier 1785, Jeanne-Marie-Elisabeth de La Taste, fille de Jean-Jacques, et en eut pour enfants :
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XVI) de BREMOND d'ARS Josias,
marquis de BREMOND. Il naquit à Saintes,
le 20 novembre 1785. Il fut l'un des volontaires royaux convoqués à Bordeaux, sous les ordres du duc d'Angoulême en 1814. Il décéda le 31 janvier 1870. Il avait épousé, le 20 mai 1807, Charlotte-Françoise-Adélaïde de Bigot de Baulon, fille de Pierre, et de Marie de Blois de Roussillon. Ils eurent pour enfants :
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XVII) de BREMOND d'ARS Guillaume,
marquis de BREMOND. Il naquit à Saintes le 19 mars 1810. Il entra en 1828 à l'école de Saint-Cyr. Il devint général de division de cavalerie, grand officier de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre du Medjidié de Turquie, officier du Mérite militaire de Savoie, etc. Il fut élu sénateur de la Charente le 16 février 1879. Il avait fait les campagnes d'Afrique, du Maroc, de Crimée, du Mexique, et de France en 1870. Au Sénat, il vota constamment avec la Droite. Il épousa par contrat du 10 novembre 1840, Marie-Louise-Aline-Valérie Desprez Delaunay de Saint-Brice, fille de Michel Marie, qui avait acheté le château de Saint-Brice en 1792. Leurs descendants occupèrent le château de Saint-Brice jusqu'en 1894. (Marie-Lise Braastad : article sur le château de Saint-Brice). De ce mariage naquirent :
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XVIII) de BREMOND d'ARS Guillaume-Josias-René,
né le 29 janvier 1852, comte de BREMOND. Il fut capitaine aux 28 ème dragons, chevalier de la Tour et de l'Epée de Suède. Il épousa, à Paris, le 15 octobre 1879, Elisa-Maria-Antonia Alberti, soeur de la marquise de Valcarlos. Ils eurent pour enfants :
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Seconde branche, issue de celle de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC. |
XVI) de BREMOND d'ARS Théophile-Charles,
vicomte de BREMOND, marquis de Migré, comme chef de la seconde
branche de sa famille. Il naquit à Saintes le 24 novembre 1787. Il fut admis à l'école militaire de Fontainebleau, et fit avec distinction les guerres du premier Empire, pendant lesquelles il reçut trois blessures. Il était colonel du ? ème dragons lorsqu'il fut nommé maréchal de camp, puis plus tard commandeur de la Légion d'Honneur, et inspecteur général de cavalerie. Il avait été créé chevalier de Saint-Louis le 24 août 1824. Il décéda à Saintes, le 12 mars 1875. Il épousa par contrat de juin 1821, Marie-Anne-Claire de Guitard de La Borie de Rioux, fille de Jean-François-Armand, et de Anne-Julie-Judith Paillot de Beauregard. Ils eurent pour enfants :
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XVII) de BREMOND d'ARS Anatole-Marie-Joseph,
vicomte de BREMOND, marquis de Migré. Il fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur, et avait exercé la charge de sous-préfet (démissionnaire en 1866). Il fut élu conseiller général du Finistère en 1877, 1883 et 1889. Il fut aussi correspondant de la Société des Antiquaires de France et de l'Académie d'Aix, président et membre de plusieurs autres sociétés savantes, président du comice agricole du canton de Pont-Aven, etc. Il fut, par bulle du grand-maître de l'ordre souverain de Malte, datée de Rome le 29 mai 1890, reçu chevalier d'honneur et de dévotion de cet ordre, après avoir fait les preuves exigées par les statuts. Il fut l'auteur d'une grande quantité d'écrits, dont les principaux sont : 1) Jean de Vivonne, marquis de Pisany (notice publiée dans le Mémorial de l'Ouest 1849). 2) L'ancien Régime de la féodalité (idem 1850). 3) Charte relative à la reddition d'Aubeterre, sous le roi Jean (Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, année 1865). 4) Les chevaliers du Porc-Espic ou du Camail (1394-1498). (Revue nobiliaire, historique et biographique, Paris, Dumoulin, 1867). 5) Le chevalier de Méré, son véritable nom patronymique, sa famille. (Revue de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou, 1869). 6) Notice sur la maison de Meaux en Brie, issue des anciens comtes de Meaux, etc. (Jonzac, Louis Ollière, 1874). 7) Marie de La Gourgue, morte en odeur de sainteté le 25 juillet 1621, etc. (Semaine religieuse d'Angoulême, 1874). 8) Alphabet de l'art militaire de Jean Montgeon, réimpression avec notes (Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, 1875). 9) La duchesse du Berry à Saintes (Courrier des deux Charentes, 1877). 10) Notice sur quelques antiquités celtiques et romaines de la commune de Riec (Finistère). (Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1878). 11) Le Baron de Wismes, notice biographique (Nantes, E. Grimaud, 1887). 12) Vie de Madame de la Tour-Neuvillars, etc., par le P. Nicolas du Sault de la Compagnie de Jésus. Il a publié en outre une quantité d'articles politiques, religieux et de biographie dans les journaus et Bulletins des Sociétés Savantes, ainsi que plusieurs brochures relatives à l'histoire de nos provinces, et, comme président de la Société archéologique de Nantes, prononça des discours qui ont paru dans les journaux du département et bulletins de la Société. Il fut désigné comme candidat, en 1877, pour le députation, et en 1882, pour le Sénat, par les électeurs et les délégués de l'arrondissement de Quimperlé, mais il se désista chaque fois dans l'intérêt de l'union monarchique. Il fonda sur les terres de Bretagne une école libre congréganiste, et fit reconstruire l'église de l'ancienne paroisse d'Orlac sur Charente, (Dompierre sur Charente - Charente-Maritime), pour la rendre au culte, église qui renfermait la sépulture d'un grand nombre de membres de sa famille. Il épousa, au château de la Porte Neuve en Riec (Finistère), le 9 décembre 1862, Marie-Aglaé-Elisabeth Arnaud, d'une ancienne famille vendéenne établie en Bretagne. Ils eurent pour enfants :
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Troisième branche, issue de celle de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC. |
XVI) de BREMOND d'ARS Jules-Alexis,
vicomte de BREMOND, baron de Saint-Fort sur le Né. Il naquit à Saintes le 10 mars 1790. Il fut, comme ses frères, volontaire royal en 1814, et fut décoré du Brassard et du Lys par le duc d'Angoulême et le comte d'Artois. Il reçut en 1811 le brevet de lieutenant de grenadiers, ce que diverses circonstances l'empêchèrent d'accepter. Il acquit de Madame la comtesse Le Veneur, sa parente, la terre et le château d'Ars, pour que cette antique possession ne sortit pas de la famille. Il décéda à Saintes le 24 mai 1838. Il avait épousé le 28 février 1815, Marie-Eutrope-Mélanie de Sartre, veuve de Joseph Louis de Gaigneron de Morin, et fille de Jacques-Honoré-François, ancien capitaine-mousquetaire de la garde du Roi. Ils eurent pour enfants :
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XVII) de BREMOND d'ARS Charles-René-Marie,
vicomte de BREMOND. Il naquit le 12 décembre 1815. Il épousa le 16 août 1870, Louise de Goulard d'Arsay, fille d'Amateur-Gabriel, marquis de Goulard d'Arsay, et de Renée-Eulalie-Solange Brochard de La Rochebrochard. |
Quatrième branche, issue de celle de DOMPIERRE sur CHARENTE, et d'ORLAC. |
XVII) de BREMOND d'ARS Eusèbe-François,
comte de BREMOND, né le 27 mars 1820. Il épousa, à Paris, le 17 août 1854, Jeanne Louise Marie Henriette Berthe Isabelle de Mongis, petite-nièce de Buffon, fille de Jean Antoine, procureur général, conseiller général de la Seine, et de Zulmée de Drouas. Il décéda le 15 janvier 1878. De ce mariage sont issus :
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XVIII) de BREMOND d'ARS Marie-Eutrope-Henri-Charles-Jean-Guy,
né le
29 septembre 1856. Il s'était acquis fort jeune, une grande estime dans les lettres, par de beaux travaux de philosophie et d'histoire. Il fut collaborateur de la Revue des questions historiques, du Correspondant, et de la Revue des Deux-Mondes. Il publia notamment : - Jean de Vivonne, sa vie et ses ambassades (Paris, Plon, 1884), ouvrage couronné par l'Académie Française (Ier prix Montyon). - La vertu morale et sociale du christianisme (Paris, Perrin-Didier, 1890), ouvrage que la critique contemporaine a signalé pour être la révélation d'un talent de premier ordre. Il épousa à Paris, le 21 mai 1887, Marie-Madeleine Roullet de La Bouillerie, fille du baron André, et de Adèle Delabante. Ils eurent pour enfants :
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Branche du MASGELIER : |
XV) de BREMOND Pierre-Charles-Auguste, vicomte de BREMOND, chevalier,
marquis du Masgelier, seigneur de Brézillas, du Gua, et du Fouilloux en Arvert. Il naquit à Saintes, le 29 janvier 1761. Pendant la Terreur, il fut enfermé à Brouage avec sa femme et sa soeur. Il servit comme officier au régiment de Guyenne, et fut membre du conseil général de la Creuse sous la Restauration. Il décéda au château du Masgelier, le 26 avril 1816. Il avait épousé le 14 septembre 1788, Angélique de La Loüe, dame du Masgelier, fille de Jacques, marquis du Masgelier, et d'Angélique-Victoire-Antoinette Chastelain de Poix. Ils eurent pour enfants :
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XVI) de BREMOND Gustave-René-Antoine, comte de BREMOND, marquis du
Masgelier. Il décéda le 18 juin 1849. Il avait épousé Anne-Thaïs d'Abzac de Sarrazac, et eut pour enfants :
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XVII) de BREMOND Ferdinand-Hyacinthe, vicomte de BREMOND. Il décéda en 1868. Il avait épousé, le 19 avril 1847, Anne-Bonne-Eugénie d'Oiron. De cette union naquirent :
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Branche de CERÉ, et VERNOUX : |
X) de BREMOND Philippe, chevalier, seigneur de Ceré, Vernoux sur Boutonne. Il naquit au château d'Ars. Il suivit de bonne heure le parti des armes. Il commandait une compagnie de chevau-légers en Provence, lorsque Josias, son frère, lui sauva la vie au siège d'Aix, en 1593. Il fut blessé d'un coup de pistolet dont il demeura estropié. Il fut nommé, le Ier janvier 1618, capitaine au régiment de Champagne. Le 21 octobre 1617, il avait acheté pour 59000 livres, la seigneurie de Vernoux sur Boutonne (Deux-Sèvres), de Gaspard de Rochechouart. Il décéda en 1621. Il avait épousé, le 9 août 1598, par contrat passé au château de Touverac, Françoise Gérault, dame de Frégeneuil (Soyaux) et de Voulgézac, fille de Guy, seigneur de Monjatrie, et de Jeanne Green de Saint-Marsault-Châtellaillon. Ils avaient eu pour enfants :
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XI) de BREMOND François-Galiot, chevalier, seigneur de Ceré, Vernoux,
la Revêtizon, etc. Il fut gentilhomme de la chambre, et maître d'hôtel du Roi, gouverneur des villes et citadelle de Bourg sur Mer. Il fut d'abord capitaine au régiment de Parabère, et se signala aux sièges de La Rochelle et de Cognac. Il servit au ban de 1635. Il fut maintenu dans sa noblesse par M. Barentin, en 1666. Il décéda en 1667. Il avait épousé, à Cognac le 27 décembre 1626, Jacquette de La Gourgue, fille de Pons, seigneur d'Angeliers, etc. Elle était décédée en 1670 (Nadaud). De cette union naquirent :
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XII) de BREMOND Jacques, seigneur de Céré et de Vernoux, chevalier de Saint-Louis. Il entra fort jeune aux mousquetaires, et fut nommé mestre de camp de cavalerie par brevet du 4 mars 1694. Il fut tué au combat de Carpi, en Italie, en juillet 1701. Il avait épousé, le 25 janvier 1676, Marie-Henriette Le Mercier de Hautefaye, dame de Lusseray, fille de Henri, écuyer, et de Marie Louveau de Mairé (qui était alors remariée avec François de BREMOND). Ils eurent pour enfants :
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XIII) de BREMOND Jacques, marquis
de BREMOND, seigneur de Vernoux, Lusseray, etc. Il naquit au château de Vernoux le 30 juin 1687. Il servit aux mousquetaires. Louis XIV lui accorda une pension, en considération des services de son père. Il fut l'un des commissaires de la noblesse du Poitou en 1745, et produisit ses titres devant l'intendant de Richebourg. Il contribua, en 1716, à l'établissement du collège des Oratoriens à Niort. Il décéda en 1745. Il avait épousé, par contrat du 9 février 1720, à Paris, Suzanne-Marguerite Aymer, dame de Breuilbon, fille de René, chevalier, seigneur de Mortagne, etc. et de Marguerite de Saint-Quintin de Blet. Ils eurent pour enfants :
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XIV) de BREMOND Jacques-Charles-Alexandre,
marquis de BREMOND, chevalier, seigneur de Vernoux sur Boutonne et de
Lusseray. Il naquit le 2 mars 1722. Il entra au service comme lieutenant au régiment du Roi en 1739. Il fit la campagne de 1744, et se trouva aux sièges d'Anvers, Mons, Namur, ainsi qu'à la bataille de Rocoux. Il était maréchal des logis au ban de la noblesse de 1758. Il décéda à Niort, le 23 octobre 1810. Il avait épousé par contrat du 14 novembre 1758, au château de Cimbré, en Anjou, Marie-Charlotte-Hélène-Sophie-Philippine de La Lande de Cimbré, fille de Philippe-Claude, vicomte de Tiercé en Anjou, chevalier de Saint-Louis, et de Catherine-Sophie de Dolon de La Goupillière. Ils eurent pour enfants :
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XV) de BREMOND Jacques-Charles-Alexandre, marquis de BREMOND, seigneur
de Vernoux, Lusseray, etc., vicomte de Tiercé, chevalier non profès de
l'ordre de Malte. Il naquit à Niort le 6 août 1761. Il fut page de la Grande Ecurie, sur preuves faites le 20 mars 1778, devant d'Hozier, et devint officier au régiment de Laval-Dragons. Il se refugia à Sion en Valais (Suisse), avec sa famille durant la Terreur, et ne rentra en France qu'en 1800. Il fut sous-préfet sous la Restauration. Il avait épousé en premières noces, le 12 octobre 1786, Charlotte-Marguerite de Villedon, fille de Charles-Joseph-François, seigneur de la Chevrelière, Gournay, et de Marie-Louise de La Rochebeaucourt. Elle décéda à Sion, le 12 septembre 1795. Il épousa alors en secondes noces, par contrat du 6 juillet 1802, Louise-Marguerite-Lucie des Francs, fille de Michel-Henri, marquis des Francs, et de Louise-Julie de Chantreau. Il décéda à Niort, le 16 mars 1827. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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XVI) de BREMOND Adolphe-Joseph-Alexandre-Théodule-Maurice, marquis
de BREMOND, chevalier de Saint-Louis et de Charles III d'Espagne. Il naquit à Sion le 3 septembre 1795. Il fut capitaine de la garde royale. Il se distingua à la prise du Trocadéro (campagne d'Espagne de 1823). Il donna sa démission en 1830, après avoir accompagné Charles X à Rambouillet, qui l'y créa chevalier de Saint-Louis, en récompense de ses services. Ayant pris part à la prise d'armes de la Vendée en 1832, il fut fait prisonnier et traduit devant la cour d'assises de Bourges, qui l'acquitta. Il épousa, le 26 août 1828 (Moriceau, notaire à Niort), par contrat signé par la famille royale, Marie-Aurélie Jarno de Pont-Jarno, fille de Marc-Augustin-Gabriel, et de Céleste de Gaulier. Il décéda à Niort, le 13 mai 1870, et sa veuve, à Poitiers, le 17 septembre 1880. |
Branche de TESSON : |
IX) de BREMOND René, écuyer, seigneur de Tesson, de Beaurepaire, etc. Il était mineur en 1544, lorsqu'il fit accord avec son frère aîné Charles, le 6 octobre 1569. Il était alors qualifié de co-seigneur d'Ars. Il épousa Bonaventure de Montgaillard, dame de Beaurepaire, fille de Geoffroy, écuyer, sieur de Beaurepaire, et de N. de Prahec. Ils eurent pour enfants :
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X) de BREMOND Jean, écuyer, seigneur de Tesson, Beaurepaire. Il partagea avec ses soeurs le 20 août 1594. Il épousa Marie Guinot, fille de Frédéric, écuyer, seigneur de Thézac, et d'Esther de Vallée. De cette union naquirent :
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Branche de BALANZAC et de VAUDORÉ : |
VI) de BREMOND Jean, chevalier, seigneur de Balanzac, de Durfort, de Bardenac, de la Boulidière, de Brossac, de Chatignac, de Guizengeard, de Javrezac, de la Magdelène, d'Orthe, de Passirac, de Saint-Vallier, de Sainte-Souline, de Sonneville et d'Yviers. (Nadaud). Il fut élevé près de Charles d'Orléans, comte d'Angoulême. Après la mort de ce Prince, il s'attacha à Louise de Savoie, sa veuve, dont il fut successivement le panetier et le maître d'hôtel. Jean suivit François Ier à la conquête du Milanais, combattit à Marignan, et devint maître d'hôtel du Roi, capitaine et gouverneur de Cognac, et grand sénéchal d'Angoumois. Il testa le 9 janvier 1525, et décéda peu après. Il avait épousé par contrat passé à Cognac, le 29 octobre 1492, Marguerite de La Magdelène, fille aînée de Jacques, écuyer, seigneur de Durfort, premier maître des comptes de Louise de Savoie, et de Marie de Céris. Ils eurent pour enfants :
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VII) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur de Balanzac, de la Magdelène,
de Durfort, etc. Il fut maître d'hôtel et panetier de François Ier, qu'il accompagna lorsqu'il alla se faire reconnaître duc de Bretagne. Il fut créé chevalier à Rennes, à cette occasion, le 14 août 1520. Le Dauphin étant décédé à Lyon, empoisonné, M. de Balanzac resta attaché à Charles, duc d'Orléans, dont il fut le panetier de 1540 jusqu'en 1545. Il fut panetier du Roi l'année suivante. Il était décédé le Ier février 1550. Il épousa, par contrat passé à Varaize en Saintonge, le 28 janvier 1532, Françoise de La Rochebeaucourt, fille de François, sénéchal d'Angoumois, et de Bonaventure de La Personne. Ils eurent pour enfants :
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VIII) de BREMOND François, chevalier, seigneur baron de Balanzac. Il fut panetier ordinaire de François Ier, et capitaine de 100 hommes de guerre. Il fut élevé dans la religion calviniste, combattit à Dreux et à Saint-Denis, et signa avec le Prince de Condé, les articles de paix proposés par la cour. Il s'attacha au Roi de Navarre, qui l'honora d'une amitié particulière, comme plusieurs lettres écrites le démontrent. Il épousa en premières noces, le 20 avril 1554, Dauphine de Voulon, puis en secondes noces, le 26 janvier 1559, Louise de La Forest, fille de Guy, chevalier, seigneur de la Forest-Montpensier et de Vaudoré; et de Marguerite de Montberon. Il eut pour enfant de son premier mariage :
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IX) de BREMOND Salomon-François, chevalier, seigneur de Balanzac, Vaudoré,
la Forêt sur Sèvre, du chef de sa mère. Il fut capitaine de 100 hommes de pied. Il suivit, comme son père, le parti de la Réforme. Mais il abjura la religion calviniste, le 30 juillet 1593, dans l'église de Saint-Denis, entre les mains du cardinal de Perron. Le 16 octobre 1616, il reçut de Louis XIII, une lettre qui lui recommandait de veiller sur la sûreté de la ville de Parthenay, dont il l'avait nommé gouverneur. Il décéda en 1620. Il avait épousé, par contrat passé au château de la Cressonnière, le 26 septembre 1594, Marie Bastard de La Cressonnière, dame de Noireterre, Puymary, etc., fille de René, écuyer, seigneur de la Cressonnière, et de Charlotte Bigot. Ils eurent pour enfants :
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X) de BREMOND Salomon, chevalier, seigneur de Vaudoré, Noireterre. Il suivit le parti de Marie de Médicis, et leva pour son service, et d'après ses ordres, une compagnie de 100 hommes de pied, à la tête de laquelle il combattit l'armée royale aux Ponts de Cé. Il fut nommé gouverneur de Parthenay. (Nadaud). Il décéda le 17 juillet 1657, et fut inhumé dans l'église de Faye-l'Abbesse (Deux-Sèvres). Il avait épousé en premières noces, le 31 juillet 1633, Gasparde de La Longueraire (alias Longraire), fille et héritière de René, chevalier, seigneur de la Longueraire, et de Hélène Paillard; puis en secondes noces, Louise-Anne-Marie des Cars, par contrat du 21 avril 1644, fille de Louis, seigneur des Loges, et de Suzanne Chapelain. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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XI) de BREMOND Charles, chevalier, seigneur de Vaudoré, Puymary. Il était destiné à l'état ecclésiastique, mais le décès de son frère lui fit abandonner ce dessein. Il entra alors dans les gendarmes du Roi, et y servit jusqu'en 1668, époque à laquelle il épousa en premières noces, Claude Tortereau, veuve de Henri de Vieux, écuyer, seigneur du Petit Puy. Devenu veuf, il épousa en secondes noces, le 28 avril 1697, Marie-Louise Pougnault, dame de Puymary, fille de Jacques, écuyer, et de Marie Picault des Bordes. Il décéda le 14 octobre 1702, et fut inhumé dans la chapelle de Vaudoré, église de Saint-Jouin de Milly. Il eut pour enfants de son second mariage :
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XII) de BREMOND Charles-Marie, chevalier, seigneur de Vaudoré, la Cacaudière. Il naquit le 20 juin 1701, au château de Vaudoré. Il servit comme lieutenant et capitaine, de 1720 à 1733, aux régiments de Bacqueville et de la Trémoille. Il décéda au château de Luzay, le 25 septembre 1773. Il avait épousé par contrat du 19 décembre 1724, au château de la Chambaudière, près de Thouars, Marie-Madeleine Gibault de La Cherpenterie, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Cacaudière, et de Jeanne Marillet. Ils n'eurent qu'un fils unique : |
XIII) de BREMOND Alexis-Charles-François, chevalier, seigneur de Luzay,
dit le baron de BREMOND d'Ars-Vaudoré. Il servit dans le régiment de Normandie. Il fut nommé lieutenant des maréchaux de France à Thouars, commissaire de la noblesse pour la correspondance des Etats Généraux, et commandant de la milice de Thouars. Dénoncé comme royaliste par les habitants de Thouars, il fut conduit à Saumur, et fut traduit devant le tribunal révolutionnaire, qui l'acquitta, ainsi qu'un prêtre, l'abbé Girauld, son co-accusé. Ils furent massacrés le soir même, dans la prison où ils s'étaient réfugiés, étant sans asile. Il avait épousé par contrat du 3 février 1744, Marie de Rangot, fille de Jean, seigneur de Luzay, Barrou, etc., et de Marie Marillet. Ils n'eurent qu'une fille :
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Branche de BOSSÉE : |
VIII) de BREMOND Hector, écuyer. Il était décédé (peut-être à Coutras), avant le 22 septembre 1588, date où sa veuve, Perrine Cottin, dame de Bossée, ou Beaussée, paroisse de Saint-Senoch, près de Loches (Indre et Loire), fit hommage au Roi de cette terre qui lui advenue par le décès de Pierre, son frère, chanoine et prévôt de Saint-Martin de Tours. Ils avaient eu pour enfant, au moins : |
IX) de BREMOND Abel, écuyer, seigneur de Bossée et de Belleville (Les
Hameaux - Deux-Sèvres). Il fut qualifié chevalier de l'ordre du Roi dans un acte de 1610 (Cabinet du Saint-Esprit). Il épousa vers 1593, Renée Gaigneron, fille de Barthélemy, écuyer, seigneur des Roches, archer dans la compagnie de M. de Villequier, et de Françoise Prudhomme de La Papinière. Il décéda avant le mois de mars 1601. Sa veuve épousera en secondes noces en 1633, Vincent de Valence, écuyer, seigneur de Mazilly. Elle testa le 6 septembre 1631. Ils avaient eu pour enfants :
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X) de BREMOND Jean, écuyer, seigneur de Bossée, Couasny. Il naquit à Loches le 22 décembre 1598. Il fut gendarme de la compagnie du maréchal d'Effiat, gouverneur de Touraine. Il partagea avec Antoine, les biens de leur frère Charles, décédé. Il décéda en service en 1632. Il avait épousé, dès 1625, Anne de La Croix, fille de Valentin, écuyer, seigneur de la croix-Vallinière et de Lémerière, et de Anne Le Clerc. Ils eurent pour enfants :
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Branche de BELLEVILLE et de la CLAVIÈRE : |
X) de BREMOND Antoine, écuyer, seigneur de Belleville, de la Guesblinière,
la Richardière, la Cailletière, etc. Il naquit posthume à Loches, le 5 mars 1601. Il épousa, le 19 novembre 1624, à Poitiers (Saint-Porchaire), Catherine Caillet de La Clavière, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Bouillère, Clavière, etc. Il assista, le 3 juillet 1651, à la réunion pour la nomination des députés aux Etats Généraux. Il habitait la paroisse de Ruffigny, lorsqu'il fut maintenu noble par Barentin, le 10 décembre 1667. Il décéda à Poitiers, le 11 mai 1668, et fut inhumé, à Notre-Dame de la Chandelière, "devant l'autel de la Sainte-Vierge, à main dextre". De son mariage sont nés :
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XI) de BREMOND Antoine, écuyer, seigneur de Clavière, la Lande, etc. Il assista avec son père à l'élection des députés des Etats de 1651. Il épousa, à Poitiers, (Saint-Hilaire de la Celle), le 26 mai 1658, Marie Aubry, fille de Charles, sénéchal du chapitre de Saint-Hilaire de la Celle. Il décéda avant le 16 août 1697, date du partage de ses biens. Ils eurent pour enfants :
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XII) de BREMOND Jacques, écuyer, seigneur de Clavière, la Lande, la
Rochecoulombier. Il épousa à Poitiers, le 12 septembre 1689, Charlotte Guilbault de La Faverie. Elle fut inhumée à Saint-Didier, le 19 février 1731. Il fit enregistrer ses armes à l'Armorial, et fut maintenu dans sa noblesse, par M. de Maupéou, le 22 février 1698. Il décéda avant le 3 septembre 1715, date à laquelle M. de Richebourg maintint sa femme et ses enfants dans leur noblesse. Ils eurent pour enfants :
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XIII) de BREMOND Louis-Jacques, chevalier, seigneur de Clavière. Il fut baptisé à Poitiers (Saint-Didier), le 22 juillet 1698. Il épousa vers 1728, Suzanne de Fricon, fille de Philippe, écuyer, seigneur de la Signe (Luchapt - Vienne), Vieillevigne et la Bouleur (Vaux en Couhé - Vienne), et de Suzanne Dupas. Ils eurent pour enfants :
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XIV) de BREMOND Joseph-Philippe-Antoine-Pierre, comte de BREMOND, chevalier,
seigneur de la Signe, baron de Paillé en Saintonge. Il naquit à Ruffigny en 1729. Il épousa en premières noces, à Luchapt, le 20 septembre 1760, Marie du Theil. Devenu veuf avant le mois de mai 1774, il épousa en secondes noces, Marie-Suzanne-Aimée de Goulard, fille de Louis-Aimé, chevalier, seigneur de Verrines, et de Louise d'Aitz de Mesmy. Ils habitaient Saint-Maixent en avril 1778. Il comparut pour sa terre de Paillé, à l'assemblée de la noblesse de Saint-Jean d'Angély, en 1789. Il décéda à Niort, le 7 novembre 1806, n'ayant eu qu'un fils de son premier mariage :
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Branche de BELESBAT : |
VIII) de BREMOND Pierre. Il habitait à Poitiers (Saint-Hilaire d'Entre-Eglises). Il épousa avant 1569, Jeanne N., dont il eut pour enfants :
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IX) de BREMOND Charles, contrôleur général des maisons et finances
de Henri de Bourbon, duc de Monpensier. Il lui fut donné pour enfants :
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X) de BREMOND Henri, écuyer, seigneur de Belesbat (Assay, près de Champigny
sur Veude - Indre et Loire), filleul du duc de Monpensier. Il fut capitaine exempt des gardes du corps du Roi (quittance du cabinet des titres, Bibliothèque nationale), de 1629 à 1641. Il épousa en premières noces, avant le 19 juin 1624, Renée de Chalopin, soeur de René, seigneur de Champrind (de la Touraine), puis en secondes noces, le 9 mai 1627, à Assay, Théophile des Rousseaux, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Bretesche. Il décéda le 23 mars 1644, et fut inhumé dans la chapelle des Minimes de Champigny. Il eut pour enfants de son second mariage, entre autres :
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XI) de BREMOND Charles, écuyer, seigneur de Brelesbat. Il fut baptisé
à Assay le 4 novembre 1630. Il devint garde du corps de la Reine Anne d'Autriche. Il épousa Gabrielle Violet de l'Isle, fille de François, écuyer, seigneur du Cormier. Ils eurent pour enfants, entre autres :
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XII) de BREMOND Pierre-Thomas. Il naquit à Champigny, le 28 juin 1692. Il eut pour enfants :
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