de BOURDEILLE

blason de la famille de Bourdeille
autre blason de la famille de Bourdeille
D'or à deux pattes de griffon de gueules, onglées d'azur,
posées l'une sur l'autre en contre-bande.

(Ces armes figurent à la salle des croisades du palais de Versailles)
D'or à deux pattes de griffon de gueules, onglées de sable,
posées l'une sur l'autre en contre-bande.

Une légende raconte que le nom de Bourdeille vient d'une Athilda BOURDEILLE, fille du roi d'Angleterre, laquelle eut de son mariage avec le roi Marcomer, sept enfants, dont trois s'embarquèrent pour aller aider à la délivrance de la Gaule d'Aquitaine, qui subissait alors la domination romaine.
Jetés par une tempête où périt une partie de leur armée, dans une île, près de la région bordelaise, ils eurent à y combattre, non seulement avec des hommes, mais aussi avec des animaux désignés dans l'antiquité sous le nom de griffons. Un seul des trois frères, réussit à échapper à leur férocité. Et c'est en souvenir de sa victoire sur un de ses animaux, à qui il coupa les pattes, que la maison de BOURDEILLE prit pour blason les armes désignées ci-dessus.
Dans le traité sur l'origine des noms, M. de La Roque dit : "Archambauld de BOURDEILLE, fils d'Armand et de Brunissende de Montbron, vivant en 1478, prit le nom et les armes de Bergerac du côté des femmes".
En Périgord, la maison de BOURDEILLE fut une des 4 maisons, qui portait le titre de premiers barons, c'est à dire marchant à la tête de la noblesse de cette province.
Elle compta deux représentants à la croisade de 1248, et l'inscription des noms et armes de BOURDEILLE au musée de Versailles.
Le titre de Ier baron du Périgord fut confirmé à la famille de BOURDEILLE, par les Etats assemblés à Nontron en 1576. (Etienne PATTOU).

I) de BOURDEILLE Hélie Ier, qui se disait seigneur de Bourdeille en partie (Dordogne), dans un hommage à l'évêque de Périgueux, le 9 mars 1044.
(Etienne PATTOU).
D'une union inconnue, il eut :

II) de BOURDEIILE Hélie II, seigneur de Bourdeille en partie.
En 1099, il fit une donation avec son épouse, à l'abbaye de Ligueux en Périgord, en présence de Raymond, évêque de Périgueux.
Il fit une autre donation, toujours à l'abbaye de Ligueux, en 1115, avec son fils Ebles, d'une partie de Ligueux, pour le salut des morts de sa famille. (Etienne PATTOU).
De son union avec Vierne naquirent :
  1) Ebles, qui suit.
2) Aimeric. (Etienne PATTOU).
3) Vierne. (Etienne PATTOU).

III) de BOURDEIILE Ebles, seigneur de Bourdeille.
Il fut associé à son père du vivant de celui-ci. (Etienne PATTOU).
D'une union inconnue, il eut pour enfant :

IV) de BOURDEILLE Hélie III, seigneur de Bourdeille.
En 1146, il fit une donation à l'abbaye de Chancelade (Dordogne), avec son épouse, puis une autre à la même abbaye en 1160, avec Hélie IV et Ebles, ses fils.
Il décéda en 1168. (Etienne PATTOU).
De son union avec Almodis naquirent :
  1) Hélie, qui suit.
2) Guillaume, qui fut chanoine régulier de l'abbaye de Chancelade (Dordogne). (Etienne PATTOU).
3) Ebles, chevalier. (Etienne PATTOU).
4) Boson. (Etienne PATTOU).
5) Bernard. (Etienne PATTOU).

V) de BOURDEILLE Hélie IV, chevalier, seigneur de Bourdeille.
Il fit une donation avec son père en 1160 à l'abbaye de Chancelade.
En 1200, il fit une nouvelle donation à la même abbaye, avec son épouse, en remettant lods et ventes à lui dus par l'abbaye. (Etienne PATTOU).
Il épousa Tharis de Montmaurel, et en eut pour enfants :
  1) Hélie, qui suit.
2) Ebles. (Etienne PATTOU).
3) Boson. (Etienne PATTOU).
4) Bernard. (Etienne PATTOU).

VI) de BOURDEIILE Hélie V, dit le Vieux, chevalier, seigneur de Bourdeille en partie.
En 1246, il prêta hommage à Pierre, évêque de Périgueux, pour un fief à Agonac (Dordogne). (Etienne PATTOU).
Il décéda après 1249, et eut pour enfants, d'une alliance inconnue :
  1) Hélie, qui suit.
2) Ebles, qui fut cité dans le testament de son père en 1249 et dans celui de son frère en 1270. (Etienne PATTOU).
3) Itier, également cité dans les mêmes testaments que son frère Ebles. (Etienne PATTOU).

VII) de BOURDEILLE Hélie VI, dit le Jeune, seigneur de Bourdeille en partie.
Il fit la croisade avec Louis IX, roi de France, et fit un premier testament à Damiette en 1249.
A son retour en 1259, il se ligua avec Gui, vicomte de Limoges, contre son oncle Boson, qui l'avait spolié. Cette même année, il rendit un hommage au comte de Limoges pour ses terres de Cressac et Saint-Julien.
Il fit de nombreux legs aux églises de la châtellenie de Bourdeille, ainsi qu'au diocèse de Périgueux.
Il épousa Agnès d'Albret, fille d'Amanieu et d'Isabelle de Bergerac.
Il fit un second testament le 14 décembre 1270, et décéda dans les environs de 1285. (Etienne PATTOU).
De son union avec Agnès d'Albret naquirent :
  1) Aimeric, qui décéda peu après août 1245. (Etienne PATTOU).
2) Hélie, qui suit.
3) Ebles, qui fut légataire au testament de son père en 1270.
Il épousa le 17 octobre 1301, Jeanne Oaytz, fille de Raymond.
Il décéda sans postérité. (Etienne PATTOU).
4) N., fille, légataire au testament de son père en 1270. (Etienne PATTOU).
5) N., fille, légataire au testament de son père en 1270. (Etienne PATTOU).

VIII) de BOURDEILLE Hélie VII, seigneur de Bourdeille en partie.
En 1303, il fit restaurer la forteresse de Bourdeille, et fit en 1308 des fondations à l'abbaye de Brantôme. (Etienne PATTOU).
Il décéda avant 1324.
D'une union inconnue, il eut :

IX) de BOURDEILLE Guy, seigneur de Bourdeille en partie.
Il testa le 7 juin 1317 à Brantôme, et fut cité dans un aveu d'Hélie Fabri, du 11 septembre 1321.
Il décéda vers la fin de 1321.
Il avait épousé Marie de Jauffre, qui obtint après le décès de son mari la tutelle de son fils et de son petit-fils.
Elle décéda après 1334. (Etienne PATTOU).
De cette union naquit :

X) de BOURDEILLE Hélie VIII, né vers 1300, seigneur de Bourdeille en partie.
Il épousa en 1330, Faës de Biron, fille de Guillaume.
En dédommagement de ses pertes, le roi lui accorda le droit commun sur toutes les paroisses de sa juridiction. Il lui octroya également 2000 écus pour régler sa rançon après le siège de Bergerac, ainsi que 200 livres de rente pour lui et ses hoirs. (Etienne PATTOU).
Le 14 janvier 1346, donna une quittance à Loches, au sujet de pertes éprouvées à la prise de Bergerac. Sur cette quittance était appendu un sceau rond de 25mm avec un écu à deux pattes de griffon en barre l'une sur l'autre. Il avait pour légende : + s hEL...DRI...D......VRDEL.... (Germain DEMAY)
Il testa le 3 janvier 1346, et décéda peu après, ayant eu pour enfants :
  1) Gui, qui décéda peu après son père, en 1346. (Etienne PATTOU).
2) Hélie, qui décéda peu après 1346. (Etienne PATTOU).
3) Archambaud, qui suit.
4) N., qui épousa en 1348, Arnaud de Saint-Astier, fils de Bertrand et d'Almodis N, d'où descendance.
- Plusieurs filles qui entrèrent en religion. (Etienne PATTOU).

XI) de BOURDEILLE Archambaud, né après 1330, seigneur de Bourdeille, et de Brantôme dès 1375.
Il perdit beaucoup en combattant pour le roi en Guyenne, et fut remis en ses biens par le connétable Du Guesclin. (Etienne PATTOU).
Il épousa en 1359, Gaillarde Vigier (décédée en 1390), fille de Corborand et de Marthe de Born.
Il testa en 1354 et décéda le 30 juin de la même année, ayant eu pour enfants :
  1) Arnaud, qui suit.
2) Jeanne Marie, dame de Lanquais.
Elle épousa en premières noces Pierre de Gontaut (décédé en 1422), chevalier, seigneur de Badefols et de Saint-Geniès, fils de Pierre et de Catherine Bridoré; puis en secondes noces en 1384, Gaulier de Mons, d'où une fille.
Elle décéda après le 15 août 1428.

XII) de BOURDEILLE Arnaud Ier, né en 1370, seigneur de Bourdeille, Brantôme, Montagrier, la Tour Blanche (Dordogne, autrefois enclave de l'Angoumois), Montagnac (Dordogne).
Il fut chambellan du roi, sénéchal et gouverneur du Périgord, et capitaine de 100 hommes d'armes.
Il défendit Bourdeille contre les comtes de Cambridge et de Pembroke, lieutenant du prince de Galles. (Etienne PATTOU).
Sur une quittance au trésorier des guerres, du 25 juillet 1405, était appendu son sceau de cire rouge, de 25 mm.
Ecu à deux pattes de griffons posées en barre l'une sur l'autre.
L'écu était représenté penché, timbré d'un heaume de profil, cimé d'une tête de griffon, et supporté par un griffon et un lion.
Légende : .......arnault s......
(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres
à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau d'Arnaud de Bourdeille
Il épousa Jeanne de Chamberlhac (alias Chambrilliac), (née en 1390), dame de Montagrier, et Chamberlhac, fille de Jean.
Il testa en 1423, et décéda après 1430, ayant eu pour enfants :
  1) Hélie, né en 1423, qui entra dans l'ordre de Saint-François.
Il fut évêque de Périgueux de 1447 à 1467, à 24 ans, étant soutenu par le Pape Nicolas V et le roi Charles VII.
Députés aux Etats du royaume de Tours, il devint archevêque métropolitain de Tours de 1468 à 1484, date de son décès.
Il avait été également nommé cardinal en 1482, par le Pape Sixte IV. (Etienne PATTOU).
2) Arnaud, qui suit.
3) Archambaud, seigneur de Montagrier, Crauniac, Montanceys (Dordogne).
Il fut sénéchal de Périgord.
Vers 1475, il épousa Isabeau de Saint-Georges, (décédée avant mai 1478), fille de Guilhem, seigneur de Vérac, et de Jeanne du Mesnil-Simon. (Etienne PATTOU).
Il décéda avant mai 1498, ayant eu pour enfants :
  a) Jean, seigneur de Montagrier et Chamberlhac.
Il épousa Catherine d'Estuer, fille de Guillaume et de Catherine de Caussade.
Il décéda le 13 décembre 1532, ayant eu pour enfant :
  a1) Françoise, qui épousa le 19 juin 1524 François d'Aydie (décédé en 1560), fils d'Odet et d'Anne de Pons.
b) Marguerite Jacqueline, qui épousa le 10 décembre 1487, Jean du Barry de La Renaudie, (décédé en 1549), capitaine de Nontron.
c) Philiberte, dame de Montagrier, qui épousa Jean de La Rochebeaucourt, seigneur de Soubran. (Etienne PATTOU).
d) Jacquette, qui épousa Jean de Montbrun, d'où une fille.
4) Archambaud, qui fit la branche de Montanceys.
5) Jeannot
, qui fut chevalier de Saint-Jean de Jérusalem.
Il semble qu'il s'établit en Italie, et qu'il s'y maria (Naples), devenant la tige des comtes de Burdella. (Etienne PATTOU).
6) autre Archambaud, qui décéda en bas-âge (Etienne PATTOU).
7) peut-être Jean, qui fut prieur commendataire de Beaulieu d'Angoulême, en 1532.
Il était dit aussi abbé de Beaulieu dans le diocèse de Tours.

XIII) de BOURDEILLE Arnaud II, co-seigneur baron de Bourdeille, la Tour Blanche et Brantôme, Coutures, Bourzac, Beauronne, et Douzillac.
En 1435, il fit restaurer le château de Bourdeille.
Il fut sénéchal et lieutenant-général en Périgord.
Le 14 mai 1443, il épousa en premières noces Catherine de Mareuil (décédée en 1456), fille de Geoffroy et d'Anne de La Rochefoucauld.
De cette union naquirent :
  1) Françoise, née en 1445.
Elle épousa le 12 novembre 1464, Jean Nompar de Caumont, baron de Lauzun, (décédé en 1485), fils de Jean Adam Nompar et de Jeanne de Goth, d'où plusieurs enfants.
2) François, qui suit.
3) Andrée, qui épousa François de La Rochechandry, fils de Jean et de Marguerite de Mareuil. Ils eurent plusieurs enfants.
Il épousa en secondes noces le 2 février 1446, Brunissende de Montbron (née en 1410, décédée après 1494), veuve de François de Belleville, fille de François, et de Louise de Clermont d'Aunay.
Arnaud testa le 21 avril ou le10 ? 1473, et décéda avant 1477.
Sa veuve, Brunissende de Montbron, reçut la Tour-Blanche, en douaire, par testament de son mari. (Etienne PATTOU).
Il ne semble pas qu'ils eurent une descendance.

XIV) de BOURDEILLE François Ier, dit de "La Tour", seigneur et baron de Bourdeille, la Tour Blanche et Brantôme, Coutures, Grésignac, Bouzac (Nanteuil-Auriac - Dordogne), Celles, Douzillac, etc.
En 1487, il était échanson du comte d'Angoulême.
Par contrat du 10 novembre 1482, il épousa Hilaire du Fou du Vigean, dame du Vigean, (décédée après le 25 septembre 1529), fille de Yvon, capitaine de Lusignan, et d'Anne Mouraud, ou Catherine Le Parisy. (Etienne PATTOU).
Il testa le Ier novembre 1515, et décéda en 1526, ayant eu pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Louise, née vers 1483.
Elle fut fille d'honneur d'Anne de Bretagne, de 1496 à 1498.
Brantôme parla ainsi de cette tante, décédée à 15 ans :
" Elle mourut jeune à l'âge de 15 ans à la Cour, qui fut fort regrettée et du Roi et de la Reine Anne, car elle était l'une des plus belles filles de la Cour, et la tenait on pour un petit ange, et du plus beau esprit, ce qui disait et racontait de mieux. Elle fut enterrée à côté du Grand Autel des Cordeliers de Paris, et en ai vue le tombeau engravé de bronze, mais lorsque l'église des Cordeliers se brûla (19 novembre 1580), il fondit tout, et n'en reste plus aucun vestige.
Elle s'appelait Louise de BOURDEILLE et le roi Louis XII était son parrain et l'aimait très tant que à l'âge de 8 ans elle fut menée à la Cour, le roi la trouva si belle, si jolie et qui causait des mieux qu'étant petite garse, l'espace de trois ans il la faisait soit quasi ordinairement manger à sa table quand la reine n'y mangeait et la faisait soit causer si bien qu'il l'appelait 'mon petit perroquet', et lui faisait ainsi passer le temps. Mais quand elle fut grandette, il la mit sur la sagesse et la réputation
".
Louise décéda après 1498.
3) Marguerite, née vers 1485.
Elle épousa le 12 février 1506, Jean de Beaupoil (1480-1540), seigneur de Saint-Aulaire, fils de Jean et de Anne Gachet de La Motte. Ils eurent 8 enfants.
Elle décéda après le 18 août 1555.
4) Anne, dite de La Tour de BOURDEILLE.
Elle épousa le 2 décembre 1500 à Châlus (Haute-Vienne), Charles de Maumont (1475-1526), baron de la Roche-Limozy, vicomte de Bridiers, fils de Gilles et de Françoise de Culant.
5) Jeanne, née en 1500.
Elle épousa le 18 août 1526, à la Tour Blanche (Dordogne), Pierre d'Abzac (1490-1550), seigneur baron de la Douze, seigneur de la Cropte, fils de Jean et de Gabrielle Marguerite de Salignac.
Elle décéda en 1592.
6) Gabriel, chevalier, seigneur des Bernardières, Douzillac, Beauronne et Vernode.
Il épousa entre 1510 et 1525, Claire de Pontbriand, fille de Pierre et d'Anne de Peyronenc.
De cette union naquit :
  a) François, né en 1516.
Il fut évêque de Périgueux le 19 novembre 1576.
Il décéda le 24 octobre 1600 à Château l'Evêque (Dordogne). (Jean-Jacques LARTIGUE)
7) Jeanne, qui fut abbesse de Périgueux.
8) Guy, qui décéda jeune.

XV) de BOURDEIILE François II, baron de Bourdeille, Grésignac, (La Chapelle-Grésignac - Dordogne), seigneur de la Tour Blanche.
Il fut capitaine de Louis XII, et sénéchal du Périgord.
Il épousa le 9 mars, ou le 4 ? 1518, Anne de Vivonne (1505-1557), dame de Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre (1548), puis de Jeanne d'Albret, fille d'André et de Louise Daillon. (Etienne PATTOU).
Il décéda en 1546.
De son union avec Anne étaient nés :
  1) André, qui suit.
2) Françoise, née vers 1528.
Elle fut d'abord religieuse professe au monastère de Sainte-Croix de Poitiers.
A l'âge de 18 ans, par brevet de septembre 1545, elle fut nommée abbesse de l'abbaye de Ligueux, en Périgord, sur la démission de Jeanne de BOURDEILLE, sa tante.
Elle s'en démit en 1565, en faveur de Marguerite d'Escars de Pérusse.
Elle fut héritière de son frère Jean.
Elle épousa le 4 juin 1567, Charles de Farges.
3) Jean, né vers 1529, écuyer.
Il fut destiné à l'état ecclésiastique, dans le testament de son père, et devint doyen de Saint-Yrieix La Perche et prieur de Saint-Vivien, près de Saintes.
A 19 ans, il quitta la vie religieuse et entra dans les Armes, en compagnie de son frère aîné André.
Il participa avec lui aux guerres d'Italie, au siège de Metz (sous les ordres du duc de Guise), où il fut blessé, enfin au siège d'Hesdin.
Il fit son testament le 29 juin 1553 à Paris. Qualifié alors d'écuyer, avec le surnom de "Capitaine de Bourdeille", il institua pour seule héritière sa soeur Françoise, alors abbesse.
Il fut tué en juillet 1553, d'un coup de canon qui lui emporta la tête et un bras, au siège d'Hesdin (Pas de Calais).
Il ne semble pas avoir contracté d'alliance.
4) Madeleine, née vers 1534.
Elle fut fille d'honneur de Catherine de Médicis de 1554 à 1585, puis dame d'honneur de Marguerite de Valois en 1585.
Dans le testament de son père, elle reçut la maison noble de la Feuillade, ainsi que des rentes évaluées à 11000 livres, destinés à lui servir de dot pour se marier.
Elle garda toute sa vie le célibat. Retenue à la cour par son attachement à la Reine, elle y parvint à un âge avancé qui fit contraste avec son titre de demoiselle de la Reine. Cet état la rendit l'objet des plaisanteries de d'Aubigné ainsi que d'autres courtisans.
En 1575, Henri III lui assigna une pension de 1000 livres sur l'évêché de Périgueux.
La reine mère lui témoigna également son affection en lui faisant un legs de 4000 écus d'or.
Elle demeurait rue de la Monnaie à Paris, paroisse Saint-Germain l'Auxerrois.
Elle fit son testament à Paris, le 29 juin 1611, où elle y institua comme héritier Henri de BOURDEILLE, son neveu.
Elle décéda à Paris en 1618.
5) Jean, né vers 1535, seigneur baron d'Ardelay et des Bernardières.
Destiné à entrer dans l'Ordre de Malte selon le testament de son père, il décida cependant d'entrer dans la carrière des armes.
Il devint colonel d'un régiment de fantassins en 1568, et fut nommé gouverneur du Périgord. (Etienne PATTOU).
Il épousa le 10 avril 1550 Claude de Gontaut (décédée en 1584), fille de Jean et de Françoise d'Andaux.
En 1565, il accompagna son frère en Italie pour porter secours à Malte assiégé par les Turcs.
Au début du mois de mars 1568, étant alors gentilhomme de la chambre de Charles IX, il fut choisi pour porter secours à Chartres assiégée par les religionnaires. Il tenta plusieurs assauts et reçut un coup d'arquebuse qui lui perça la tempe de part en part.
Il décéda au neuvième jour de sa blessure.
De son union avec Claude de Gontaut était née :
  a) Jeanne, née vers 1555, dame des Bernardières et Beauronne.
Elle fut fille d'honneur de Catherine de Médicis, en 1574.
Elle épousa en premières noces le 12 juillet 1575 Charles d'Aydie (décédé après 1577), vicomte de Ribérac, seigneur de Monbazillac, fils de François et de Françoise de Salignac. Ils eurent plusieurs enfants.
Jeanne épousa en secondes noces le 30 avril 1584 Antoine de Beaupoil de Saint-Aulaire, (décédé en 1594), seigneur de Coutures, Celles, Bertry et Lanmary, fils de Pierre et de Catherine de Laurière.
Elle eut à nouveau plusieurs enfants de cette union.
Elle décéda après le 20 octobre 1596.
6) Pierre, dit de BRANTOME, né le 14 avril 1535 à Bourdeille (Dordogne), baron de Richemont.
Il passa son enfance à la cour de Marguerite d'Angoulême. Sa grand-mère Louise de Daillon du Lude, seconde épouse du sénéchal du Poitou, officiait à la cour de la soeur de François Ier en qualité de dame d'honneur. Sa mère, Anne de Vivonne, et sa "tante de Dampierre", Jeanne de Vivonne, figurèrent parmi les devisantes de l'Heptaméron.
A la mort de Marguerite d'Angoulême en 1549, il partit à Paris pour y poursuivre ses études. Il les termina à Poitiers en 1555.
Etant militaire, il participa avec ses frères aux campagnes d'Italie, aux côtés de Bayard.
En 1556, il reçut du roi Henri II la commende de l'abbaye de Brantôme, en compensation de la mort de son frère Jean, à Hesdin. Son autre frère André la géra jusqu'à ce qu'il puisse le faire lui-même. Il en prit possession le 15 juillet 1558, et devint ainsi abbé et seigneur de Brantôme. Ce titre d'abbé lui vint donc de là, mais il n'a jamais été religieux.
En 1558, il fit son premier voyage en Italie. Il rentra ensuite en France où il ne resta que peu de temps.
Il se lia au clan des fervents catholiques, les Guise, au grand prieur François de Lorraine et à sa nièce Marie Stuart, reine d'Ecosse, mariée avec l'éphémère roi de France François II.
En 1561, il assista au sacre de Charles IX.
Il fit partie de la garde qui accompagna en Ecosse la jeune veuve Marie Stuart, qui voulait prendre possession de son royaume. Il rédigea une relation de ce voyage.
En 1562, Pierre rejoignit l'armée royale et participa aux combats des guerres de religion, notamment à la bataille de Dreux.
En 1567, il s'attacha à la Cour et reçut une pension en qualité de gentilhomme de la chambre du Roi Charles IX.
En 1569, les Réformés vinrent deux fois au monastère de Brantôme. Présent la première fois, Pierre ouvrit les portes aux troupes de Coligny. La seconde fois, Pierre étant absent, les Protestants respectèrent cependant l'abbaye.
Sur une quittance délivrée au trésorier de l'épargne, du 25 mars 1569, était appendu un sceau rond de 20 mm représentant un écu portant deux pattes de griffons en barre l'une sur l'autre. (Germain DEMAY).
Pierre passa trois mois et demi à Malte avec les chevaliers de Saint-Jean. Tellement fasciné par la vie des chevaliers, il faillit un temps entré dans cet ordre.
Il participa aux deuxième et troisième guerre de Religion, et fut présent aux batailles de Meaux et de Saint-Denis.
Il mit fin à sa carrière militaire en 1574.
Ses voyages suivants se limiteront à suivre la cour, où il sembla s'intéresser aux intrigues amoureuses, aux duels, aux rivalités, aux assassinats, etc.
En 1582, il rompit avec Henri III, car malgré sa promesse, le roi le délaissa au profit du gendre de son frère André, à qui il affecta la charge de sénéchal du Périgord.
En 1584, il faillit passer au service de l'Espagne, mais une chute de cheval le contraignit à l'immobilité pendant deux ans dans sa propriété. Il dicta alors ses mémoires aux frères Matheaud.
Pendant les 30 dernières années de sa vie, retiré dans ses terres, il partagea son temps entre sa maison de Bourdeille, l'abbaye de Brantôme, le château de la Tour Blanche et sa dernière demeure de Richemont où il se consacra alors à l'écriture.
Catalogué comme écrivain léger pour son recueil "Les vies des dames galantes", il fut aussi l'auteur de chroniques, de récits de voyage, de récits de guerre, ou encore de biographies.
Il décéda le 5 juillet 1614 dans son château de Saint-Crépin de Richemont, où il fut enterré dans la chapelle.
Ses écrits furent publiés de manière posthume, en partie seulement en 1655. Il faudra attendre le XVIIIème siècle pour que sa réputation se fasse.

XVI) de BOURDEILLE André, né vers 1526, chevalier, vicomte et baron de Bourdeille et d'Archiac, seigneur de la Tour Blanche, Grésignac, Celles, Bertric et Coustures.
Il fut conseiller du roi, capitaine de 50 hommes d'armes sous François Ier, sénéchal et gouverneur du Périgord, chevalier de l'Ordre, panetier ordinaire du roi, et conseiller d'Etat.
Pendant l'empêchement du duc de Montpensier, il commanda l'armée de Guyenne, et reçut du roi l'abbaye de Brantôme et l'évêché de Périgueux, pour en disposer à sa volonté. (Etienne PATTOU).
Sur plusieurs quittances - une du 10 janvier 1568 au trésorier des guerres, une autre du 20 novembre 1571 au trésorier ordinaire des guerres, et une autre du 28 septembres 1580 pour l'envoi de la montre d'Elie de Mangon, était appendu son sceau, sur lequel était ce blason :
Ecu à deux pattes de griffon posées en barre l'une sur l'autre.
L'écu était entouré du collier de Saint-Michel.
(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres
à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau d'André de Bourdeille
Par contrat du 27 juin 1558, il épousa au Vigean, Jacquette de Montbron (1544-1598), fille de François et de Jeanne, dite de Montpezat des Prez. Elle était détentrice du premier tiers de la seigneurie de Barret (Etienne BARTH).
Elle testa le 22 avril 1594 à Bourdeille, et donna Matha à Claude, son fils cadet. (Etienne PATTOU).
Il décéda en janvier 1582 à Bourdeille.
De son union avec Jacquette naquirent :
  1) André, qui se serait marié le 16 février 1579, avec N. (Etienne PATTOU)
2) Jeanne, née en 1561.
Elle posséda le premier tiers de la seigneurie de Barret, ainsi que le second. Elle laissa cette partie et la partagea en deux, à savoir une à Claude de Sainte-Maure de Fougeray, seigneur de Chaux, et l'autre à Louise de Jussac, épouse de Guy de Sainte-Maure. (Etienne BARTH).
Elle était dite comtesse de Duretal, et épousa le 8 novembre 1584, à Archiac, Claude d'Espinay (1552-1578), marquis d'Espinay, comte de Durtal, fils de Jean et de Marguerite de Scépeaux.
Elle décéda en 1641.
3) Adrienne, née en 1562, dite Madame de Saint-Bonnet.
Elle épousa le 19 février 1602, Léonard des Cars, seigneur de Saint-Bonnet la Rivière, fils de Léonard et de Catherine de Joniac. De cette union naquirent 3 enfants.
Elle testa le 6 juin 1634, et décéda le 16 août 1634 à Saint-Ybard (Corrèze).
4) Renée, née vers 1563.
Elle épousa le 16 février 1579, David Bouchard d'Aubeterre (1554-1593), vicomte d'Aubeterre, baron de Pauléon, fils de François et de Gabrielle Laurensanne.
Ils eurent deux enfants.
Elle décéda en septembre 1596.
5) Isabeau, née en 1564, dite Madame d'Ambleville.
Elle épousa François de Jussac (décédé en 1625), seigneur d'Ambleville, gouverneur de Cognac, fils de Raymond et de Madeleine Jourdain.
De cette union naquirent deux enfants.
Elle décéda après 1630.
6) peut-être Marguerite, qui épousa en 1612, Jean de Grailly (né en 1580, décédé entre 1628 et 1632), fils de Gaston et de Jeanne de Ségur. (Etienne PATTOU)
7) Henri, né vers 1570, vicomte et baron de Bourdeille, marquis d'Archiac, seigneur de la Tour-Blanche.
Il fut conseiller d'état, capitaine de 50 ou 60, puis 100 hommes d'armes des Ordonnances, et eut la charge de sénéchal et gouverneur du Périgord en 1597.
Il fut également conseiller du conseil privé du roi, par lettres du 16 avril 1572, et fut reçu chevalier des Ordres le 31 décembre 1619. (Etienne PATTOU)
Par contrat du 14 janvier 1604, signé à Montrésor, il épousa Marguerite Madeleine de La Chastre (décédée après 1642), fille de Gaspard et de Gabrielle de Batarnay.
Il décéda le 14 mars 1641 à La Feuillade (Agonac - Dordogne), ayant eu pour enfants :
  a) François Sicaire, titré marquis de Bourdeille et d'Archiac, comte de Montrésor, baron de la Tour-Blanche et Brantôme.
Conseiller du roi, d'état et privé, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, il leva 4 régiments de cavalerie et 2 d'infanterie, sous la minorité de Louis XIV.
Il fut également lieutenant-général de l'armée de Guyenne en 1630, nommé sénéchal du Périgord le 6 avril 1641, puis gouverneur le 10 avril de la même année.
Il hérita du premier tiers de la seigneurie de Barret (Etienne BARTH).
Il aurait renoncé à un titre de duc et pair, ainsi qu'à ses fonctions provinciales, pour ne pas avoir à arrêter le prince de Condé de passage à Périgueux, en petit équipage.
Il décéda le 8 mai 1678, sans postérité. (Etienne PATTOU)
b) Claude, né en 1606, comte de Montrésor.
Il fut un homme de lettres, auteur de mémoires.
Conseiller du roi, abbé commendataire des abbayes de Brantôme et de Launoy, il servit Monsieur Gaston, duc d'Orléans. Compromis dans les manoeuvres du duc d'Orléans contre le cardinal de Richelieu, il fut exilé en Angleterre, aux environs de 1642, et était encore en disgrâce à son retour sous le cardinal de Mazarin.
Il se retira alors sur ses terres. (Etienne PATTOU)
Favori de Gaston d'Orléans, il participa à plusieurs conspirations contre Richelieu, dont l'attentat du camp d'Amiens, la conspiration de Cinq-Mars et la cabale des Importants.
Il se disait qu'il avait épousé clandestinement Marie de Lorraine, dite mademoiselle de Guise, petite fille de Henri de Guise, dit le Balafré.
Il épousa Geneviève de Buade, fille d'Henri et d'Anne Phélipeaux.
Il décéda le 2 juillet 1663, à Paris.
8) Claude, qui suit.

XVII) de BOURDEILLE Claude, né vers 1577, chevalier, baron et comte de Matha et seigneur de Beaulieu et Saint-Amand.
Il fut mestre de camp d'un régiment de pied français. (Etienne PATTOU)
Par contrat du 22 avril 1602, il épousa à Saintes, Marguerite du Breuil de Théon (décédée en 1648), fille de Gilles et de Charlotte de Rochechouart.
Il décéda le 9 mai 1622, au siège de Royan, ayant eu pour enfants :
  1) Marguerite, née en 1607, qui fut fille d'honneur de la Reine.
Elle épousa le Ier juillet 1624, à Paris, Jacques du Broc (décédé en 1651), baron de Cinq-Mars la Pile, fils de François et de Françoise de Montmorency.
De cette union naquirent 5 enfants.
Elle décéda après 1651.
2) Claude, comte de Matha.
Il décéda jeune.
3) Henri Sicaire, né le 20 juillet 1610, comte de Matha.
Il fut capitaine au régiment des Gardes.
Il épousa le 9 janvier 1625, Claude Rouault (décédée en 1669), fille d'Aloph et de Claude Chabot.
De cette union naquirent :
  a) Renée, qui fut chanoinesse et dame de Remiremont.
Elle épousa le 20 juillet 1662, à Le Lièvre (Orne), Charles de Bouillonney (1621-1701), fils de Jacques et de Marie Le Comte de Nohant.
Ils eurent trois enfants.
Elle décéda en 1689.
b) Henri, qui décéda jeune.
4) François, né en 1612, chevalier, seigneur et vicomte de Bourdeille, marquis d'Archiac, comte de Montrésor, baron de la Tour-Blanche. (Etienne PATTOU)
Il fut capitaine au régiment des Gardes, et gouverneur du Périgord.
Il décéda en 1639 à Briançon.
5) Barthélémy, qui suit.
6) Charles, dit comte de Matha, et seigneur de Barret. Il lui échut le premier tiers de la seigneurie de Barret. Ce tiers passa ensuite à Marie, sa soeur.
(Etienne BARTH).
Il épousa en avril 1641, Catherine de Nouveau (1629-1689), fille d'Arnoul et de Charlotte Barthélémy.
Il décéda le 14 juillet 1674 à Paris, ayant eu pour enfant :
  a) Louise, née le 2 octobre 1642.
7) Louise, née le 6 janvier 1615.
Elle décéda sans alliance.
8) Marie, décédée en 1687, également sans alliance.

XVIII) de BOURDEILLE Barthélémy, né en 1613, chevalier, comte de Matha, baron de Fachainville.
Il fut capitaine et major d'un régiment de cavalerie.
Par contrat signé à Mondoubleau, du Ier mars 1639, il épousa Anne de Coutances (1626-1694), fille d'Hardouin, chevalier, seigneur de Baillon, et de Marie du Bois. (Etienne PATTOU)
Il décéda en 1640, ayant eu pour enfant :

XIX) de BOURDEILLE Claude, né le 16 juillet 1640 à Saint-Martin de Chance (ou Candes ?) (Anjou), chevalier, comte de Matha, marquis de Bourdeille et d'Archiac, baron de Brantôme, de la Tour-Blanche et de Saint-Pardoux la Rivière en 1672. (Etienne PATTOU)
Il épousa en premières noces les 18 et 19 novembre 1670, à la Rochelle, Eutrope Caroline Colbert (1657-1675), fille de Charles, marquis de Bourbonne, et de Madeleine Hannequin.
Il ne semble pas qu'il y eut descendance.
Claude épousa en secondes noces le 13 mai 1681 à Paris, Marie Boutet (décédée en 1709), fille de Claude et de Gabrielle Doujat.
Il décéda le 25 novembre 1704, à Paris, ayant eu pour enfants de sa seconde épouse :
  1) Henri, qui suit.
2) Françoise, née le 14 juillet 1686.
Elle épousa le 6 mai 1712, Gabriel de La Cropte de Chantérac, fils de François et de Anne Louise de Salignac de La Mothe Fénelon.
Ils eurent 8 enfants.

XX) de BOURDEILLE Henri, né le Ier octobre 1682, à Paris, seigneur d'Archiac, comte de Matha, dit le marquis de Bourdeille (1680-1751).
Il épousa le 26 février 1713, Marie-Suzanne Prévost, fille de François, chevalier, seigneur de Touchimbert et de Saveilles, et de Marie Suzanne Chitton de Montlaurier.
Ils affermèrent Touchimbert (Salles de Villefagnan), en 1714, puis en 1719 avec Marie et Elisabeth Prévost de Touchimbert. (Bruno Sépulchre).
En 1736, le château de Touchimbert étant toujours affermé, Jean Arnaud, fondé de procuration d'Henri de BOURDEILLE, en fit dresser un état par procès-verbal du notaire Demondion. (Bruno Sépulchre).
Mme de Bourdeille se retira en 1764 à Port-Royal.
Il décéda le Ier juillet 1751 à Paris.
Ils eurent au moins :
 

1) Henri Joseph, né le 2 mars 1715, qui suit.
2) Henri Joseph Claude, née le 17 décembre 1720 à Paizay-Naudouin.
Il servit d'abord dans les Mousquetaires, avant d'entrer dans les Ordres. Il devint alors abbé commendataire de la Très Sainte-Trinité de Vendôme.
Puis, il fut évêque de Tulle (22 novembre 1762-1764), puis de Soissons (17 décembre 1764-1801).
En 1790, il protesta contra la loi du régime votée par l'Assemblée Nationale. Il refusa de prêter le serment civique. Il dut fuir pour assurer sa sécurité, et finit par donner sa démission en 1801, au Pape à l'époque du Concordat.
Il se retira à Paris et y décéda le 12 décembre 1802.
3) Marie Suzanne, née le 28 août 1717.
4) Marie Josèphe, née le 7 décembre 1720.
Elle épousa par contrat du 15 novembre 1739, à Saint-Cybard de Poitiers, Charles-Auguste-Tiercelin d'Appelvoisin, marquis de la Roche du Maine. Par cette union, elle fit passer le château de Touchimbert dans la famille d'Appelvoisin. (Bruno SÉPULCHRE).
5) Marie Suzanne, dite de Mademoiselle de Matha, née le 27 avril 1733 à Paris.


XXI) de BOURDEILLE Henri Joseph, né le 2 mars 1715, chevalier, baron de Matha, premier baron de Saintonge et de Périgord, marquis d'Archiac, titré marquis de Bourdeille.
Il fut maître de camp de cavalerie, colonel au régiment d'Orléans-Infanterie, et fut blessé à la bataille d'Ettingen, en 1743.
Il épousa en premières noces Marguerite Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre, fille de Charles Louis Henri, et de Marie Anne Jay.
De cette union naquirent :
  1) Louis, né le 28 juillet 1745. Il devint colonel.
2) Henri Joseph, qui suit.
3) Marie Anne Françoise, née en 1751.
Elle épousa le 8 septembre 1775, Joseph Thomas Laurent Raymond Badéron-Thézan de Saint-Geniez.
Le 24 avril 1790, elle hérita de Joseph Henri Bouchard d'Esparbès de Lussan, maréchal d'Aubeterre, du château de Bourdelais (Saint-Front). Elle vendit ce domaine à Jacques Coudert, négociant en tissus, demeurant à Ruffec.
Le 19 septembre et jours suivants, elle fit vendre aux enchères, (Faure, notaire à Saint-Jean d'Angély), tout le mobilier garnissant le château de Saint-Martin de La Coudre.
4) N., fille.
Henri Joseph épousa en secondes noces Adélaïde Thérèse Julie d'Estampes (née le 30 décembre 1759).
De cette union naquirent :
  5) Louise Elisabeth, qui épousa vers 1802 Charles Raymond Sylvain, vicomte de Béranger (décédé le 29 mars 1777). (Etienne PATTOU)
6) Marie Henriette Claire, qui épousa Philippe Charles Félix Vogt, comte d'Hunolstein.
Elle décéda le 4 avril 1814 à Metz. (Etienne PATTOU)

XXII) de BOURDEILLE Henri Joseph, né en 1748.
Il épousa en premières noces le 20 avril 1773, Adélaïde d'Estampes (1759-1783), fille de Louis et d'Adélaïde Godefroi Julie de Fouilleuse.
Henri Joseph épousa en secondes noces Marguerite Henriette Desmier d'Archiac.
Ils eurent pour enfant :
  1) Amélie Joséphine Françoise.
Elle épousa François Thibaud de La Garde de Saignes de Saint-Angel.
Elle décéda le 24 décembre 1826, à Paris.
Henri Joseph épousa encore en troisièmes noces Jacquette de Beaumont.
Le 4 avril 1771, il fut admis aux Honneurs de la Cour.
Il décéda le 25 juillet 1794, sur l'échafaud, victime de la Terreur.
Il avait eu pour enfant de Jacquette de Beaumont :
  2) Joseph Marie Armand, qui suit.

XXIII) de BOURDEILLE Joseph Marie Armand, marquis de Bourdeille.
Il épousa le 22 août 1822, Blanche Adélaïde Emé de Marcieu (1798-1864), fille de Gabriel et d'Adélaïde de Broglie.
Il décéda en 1845, ayant eu pour enfants :
  1) Hélie Louis Charles Gustave, qui suit.
2) Marie Eugénie, née en 1832.
Elle fut religieuse de l'Ordre de Notre-Dame du Cénacle.

XXIV) de BOURDEILLE Hélie Louis Charles Gustave, né le 12 juillet 1823, titré marquis de Bourdeille.
Il épousa le 2 octobre 1856 à Paris Marie Léonide Alix de Galz de Malvirade. (1830-1903).
Lui même était décédé en 1896.
De leur union naquirent :
  1) Pauline Alexandrine Marie Alix Jeanne, née en 1858.
Elle épousa le 24 février 1800 à Paris, Charles Léopold Auguste, baron de Coninck de Merckem, sénateur du royaume de Belgique et bourgmestre de Merckem.
2) Henri Nicolas Joseph Marie Hélie, né en 1859, titré comte de Bourdeille.
3) Claire Antoinette Aglaé Marie Eudoxie, née en 1861.
Elle épousa le 27 juin 1892 à Paris, Joseph Antoine Marie Gabriel, comte de Chabannes, fils de Amable Marie Laurent, et de Marguerite Louise Marie Anne de Bourbon-Busset.
Elle décéda en 1870.
4) Léon Marie Edouard Roger Hélie, né en 1863.
Il était titré vicomte de Bourdeille.
Les château et terre de Saveille passèrent ensuite de la branche des marquis de Bourdeille, à celle des comtes de Bourdeille, dite de Bourdeille-Montancès.

Branche de MONTANCEYS :
XIII) de BOURDEILLE Archambaud, seigneur de Croniac et Montanceix, par legs de son père, substitué par le testament de sa mère à son aîné en 1423.
En 1451 et 1460, il servit dans la compagnie de 100 lances du maréchal de Xaintrailles, sénéchal du Périgord.
Il épousa en 1475 Jeanne de Lastour, fille de Jean et de Jeanne de Collonge. (Etienne PATTOU).
De cette union naquirent :
  1) Geoffroy, seigneur de Montancès, alias Montanceys.
Il épousa Jeanne de La Roche-Chandry. (Etienne PATTOU).
Il décéda en 1511, ayant eu pour enfant :
  a) Catherine, qui devenue orpheline fut mise sous tutelle de François, baron de Bourdeille, et de Jean, seigneur de Montagrier, ses oncles.
Elle épousa le 14 novembre 1524, Guillaume Hunaud, baron de Lenta en Languedoc.
(Etienne PATTOU).
2) François, qui suit.
3) Gautier, qui était chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1511. (Etienne PATTOU).

XIV) de BOURDEILLE François Ier, né vers 1475, chevalier, seigneur de Montanceys et Crauniac. .
Il épousa en premières noces le 7 mai 1512, Catherine de Faubournet de Montferrand-Biron, (décédée le 13 mars 1517), fille de Jean, dit de Biron de Montferrand, et de Bernardine de Lavedan.
De cette union naquirent :
  1) Jean, qui fut protonotaire du Saint-Siège.
Il décéda avant le Ier mars 1583.
2) François, qui suit.
François épousa en secondes noces après 1520, Claire de Talleyrand-Grignols, veuve sans enfants de Jean de Beaupoil, et soeur de Louis, seigneur de Pillac.
François décéda sans postérité de cette seconde union.

XV) de BOURDEILLE François II, seigneur de Montanceys.
Il épousa le 19 octobre 1542, Anne de Talleyrand de Pillac, (Anne était la nièce de Claire, sa belle-mère), fille de Louis, seigneur de Pillac, et de Anne Andrée Bouchard d'Aubeterre.
Il décéda le 18 mai 1573, ayant eu pour enfants :
  1) Philibert, baron de Montanceys, seigneur de la Rossie et Bonne-Porte, chevalier de l'Ordre du roi.
Il épousa le 12 septembre 1573, Charlotte de Belcier, dame de la Rossie et de Bonne-Porte., fille de Bertrand.
Le 8 décembre 1580, il fit un hommage au roi de Navarre, comte de Périgord, pour Montanceys.
Déshérité par le testament de sa mère du 15 septembre 1573, il fit échange avec Jean de BOURDEILLE, seigneur de la Salle, son cadet. Le Ier mars 1583, il fit une transaction avec le même Jean, sur leur héritage paternel.
Le 31 octobre 1587, il fut témoin au contrat de mariage de Daniel de Talleyrand, seigneur de Grignols, prince de Chalais.
Le 12 septembre 1592, il fut condamné par le parlement de Bordeaux, à dédommager frères et soeurs, suite à un compromis non respecté. (Etienne PATTOU).
Il décéda en 1620, ayant eu pour enfants :
  a) Jacquette, qui épousa le 28 août 1597, Antoine de Naucaze, fils de Michel et d'Anne de Valon.
b) Marguerite, qui épousa Gaston de La Touche, seigneur de la Roche et Bigneron. (Etienne PATTOU).
2) Jean, seigneur de Bois, en 1590. (Etienne PATTOU).
3) Jean, dit le Jeune, qui suit.
4) François, seigneur de Bellisle.
Il épousa le 11 février 1587, Jacquette de Chantelouve.
De cette union naquit :
  a) Marguerite, dame d'Anesse.
Elle épousa le 14 novembre 1620, Jean de La Roche-Aymon (1598-1611), écuyer, seigneur de Prémilhac et de la Brousse, fils de Jacques et de Françoise Bonneau.
Elle décéda en 1628.
5) Charlotte, qui épousa en 1586, Bertrand de La Porte de Puyferrat, fils de Bertrand et de Marguerite Rousseau.
Elle décéda en 1635.
6) François, seigneur de Belliale, en Périgord, en 1592. (Etienne PATTOU).
7) Anne, qui épousa Clinet de Turenne, seigneur de Rozier, en Limousin.
8) Marguerite, née en 1546.
Elle épousa le 6 juin 1566 François de Pontbriand (1502-1569), seigneur de Montreal, Chadeuil et Verteillac, gouverneur et sénéchal du Haut et Bas Limousin, capitaine de Bergerac pour le roi, fils de Pierre et d'Anne de Peyronenc.
Elle décéda en septembre 1566.
9) Antoinette, qui épousa le 29 novembre 1587, Bernard de La Porte, fils d'Hélie et de Marguerite de Puylegier.

XVI) de BOURDEILLE Jean, dit le Jeune, né en 1542, écuyer, co-seigneur de Montanceys, seigneur de la Salle (Saint-Lazare en Périgord, par sa femme).
Par le testament de sa mère du 15 septembre 1573, il fut héritier universel avec son frère François.
Le 5 février 1574, il fit une transaction avec son oncle Jean, pour un quart de Montanceys. Il échangea ce quart le 15 août 1584 avec Philibert, son frère, contre une métairie à Beauronne.
Par contrat du 7 décembre 1576, il épousa Françoise de Saint-Gilles, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Salle et Saint-Geniès, et de Gabrielle de Vante.
Le 28 janvier 1583, il fit hommage pour la Salle, au roi de Navarre, via le seigneur de Biron.
Il partagea avec ses frères et soeurs le Ier mars 1583, et fit plus tard un compromis avec eux le 23 février 1590. (Etienne PATTOU).
Il décéda en août 1609, ayant eu pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Louis, né après 1578.
Il épousa Marie Catherine de Châlus, fille de Léonet et d'Antoinette de Cébazat.

XVII) de BOURDEILLE François III, né le 8 janvier 1578, écuyer, seigneur de la Salle (qu'il avait hérité de sa mère en 1598).
Il épousa le 21 décembre 1608 Anne de Scorailles de Roussille, fille de François et de Madeleine Joubert.
Il décéda peu après le 27 décembre 1627.
De son union avec Anne de Scorailles, naquirent :
  1) Diane, née en 1609.
Elle épousa Martial Nouailhe.
2) Françoise, née en 1612.
Elle épousa le 26 avril 1637, Louis Bonnet.
3) Marguerite, née en 1614.
4) Anne, née en 1615.
Elle décéda en 1627.
5) Suzanne, née en 1618.
6) Guy, qui suit.

XVIII) de BOURDEILLE Guy, né le 26 décembre 1619, écuyer, seigneur de la Salle.
Le 26 octobre 1667, il fit hommage au roi, de la maison noble et seigneurie de la Salle, mouvante du comté du Périgord.
Il fut maintenu dans sa noblesse le 6 novembre 1668, par ordonnance de Pellot, intendant et commissaire de la généralité de Guyenne. (Etienne PATTOU).
Par contrat du 4 décembre 1638, alias du 4 mai 1639, il épousa Ginette (alias Juliette), Beaune, fille d'Etienne et de Françoise de La Franguie.
Il décéda en 1680, ayant eu pour enfants :
  1) Antoine, qui suit
2) Louise, qui épousa François Micard.
3) Marguerite, qui épousa en premières noces le 8 janvier 1668, Jean Rousset; puis en secondes noces en 1672, Antoine de Gautier.
4) Marie, qui épousa en premières noces le 14 juin 1675, François de Beauroyre; puis en secondes noces avant 1690, François du Puy de Trigonant.

XIX) de BOURDEILLE Antoine, né le 4 décembre 1642, écuyer, seigneur de la Salle, la Rivière et Vieillemard.
A l'occasion de l'arrière-ban de 1689, il était nommé gentilhomme de la sénéchaussée de Sarlat.
Il épousa par contrat du 4 juillet 1660, Marie Barbier du Repaire (décédée en 1711), fille d'Etienne, seigneur du Repaire, et de Madeleine de Paignon. (Etienne PATTOU).
Il testa le 4 décembre 1692, et décéda le 9 suivant, ayant eu pour enfants :
  1) Jean Jacques, qui suit.
2) François, seigneur de Lasbordas, officier.
Il décéda en 1711. (Etienne PATTOU).

XX) de BOURDEILLE Jean Jacques, né en 1670, écuyer, seigneur de la Salle.
En 1706, il était nommé gentilhomme de la sénéchaussée de Sarlat, pour l'arrière-ban.
Ses droits sur Saint-Lazare furent reconnus en 1722, par le curé et les habitants du bourg.
Par contrat de mariage du 10 novembre 1704, il épousa Jeanne de Magneur, fille d'Albert, seigneur de la Grave, et de Catherine Rouffier.
(Etienne PATTOU).
Il décéda après le 30 octobre 1747.
De son union avec Jeanne de Magneur naquirent :
  1) Pierre, qui suit.
2) Catherine, dame de la Foi, à Sarlat. (Dordogne).
3) Guillaume, qui fut capitaine au régiment de Bigorre-Infanterie, ainsi qu'au régiment provincial de Périgueux en 1771, puis au bataillon de garnison de Bresse.
Il fut chevalier de Saint-Louis.
On ne sait pas s'il contracta une alliance. (Etienne PATTOU).
4) Jeanne, qui fut également dame de la Foi à Sarlat.
5) N., fille. (Etienne PATTOU).

XXI) de BOURDEILLE Pierre, né le 27 décembre 1705, écuyer, seigneur de la Salle.
Par contrat de mariage du 15 juillet 1745, il épousa Marie Anne de de Lusson, flle d'Yrier, seigneur de la Jarousse et Taragodie, et de Marie de Vassal. (Etienne PATTOU).
Il décéda après le 10 avril 1781, ayant eu pour enfants :
  1) Jean Jacques, qui suit.
2) Jean, né le 19 juin 1751.
Il fut enseigne de vaisseaux du roi au département de Brest, en 1775. (Etienne PATTOU).
3) Jean Jacques, né le 8 avril 1757.
Il fut officier au régiment de l'Amérique, puis lieutenant des nouvelles troupes du Cap en 1773.
Il décéda sans alliance en 1778. (Etienne PATTOU).
4) Marie Anne, née en 1758.
Elle fut religieuse à la Visitation de Tulle, dès 1776. (Etienne PATTOU).

XXII) de BOURDEILLE Jean-Jacques, né le Ier mai 1747, seigneur de la Salle.
Volontaire, il fut sous-lieutenant, puis lieutenant au régiment de La Fère-Infanterie.
Il devint ensuite capitaine-commandant au régiment Dauphin-Cavalerie le 4 mai 1771. (Etienne PATTOU).
Il fut également breveté chevalier de Saint-Louis.
Il épousa en premières noces, le 23 octobre 1776, à Dole (Jura), Marie Palemone du Roussel, fille de Guillaume François, ancien président de la chambre des comptes de Bourgogne, et de Marie Angélique de Montguillot de Cambronne.
De cette union naquirent :
  1) Désirée, qui décéda le 25 septembre 1792.
2) Charles, décédé le 26 août 1801.
3) Marie-Anne-Françoise, qui épousa le 8 août 1800, Louis-Antoine, marquis de Goulard.
4) Henriette-Catherine-Charlotte, née en 1783, à Morteau (Doubs).
Elle épousa le 14 juillet 1806, Joseph-Laurent-Louis-Félix-Marie de Baderon-Thézan, baron de Maussac, marquis de Saint-Geniez, fils de Joseph Thomas Laurent Raymond et de Marie Anne Françoise de BOURDEILLE.
Elle décéda en 1844, ayant donné le jour à 6 enfants.
Jean-Jacques épousa en secondes noces, le 2 janvier 1803, Marguerite-Françoise Guy, fille de Pierre-François, et de Marie-Joseph Bourdin (de Franche-Comté).
Il décéda à Saveille le 15 octobre 1824.
De sa seconde union naquirent :
  5) Marie-Joséphine, née le Ier septembre 1794. Elle décéda le 15 décembre 1863.
6) Anne-Constance, née le 29 octobre 1797, et décédée le 5 août 1877. Elle était veuve de M. Laville, inspecteur des domaines.
7) Henri-Félix, né le 27 juillet 1802.
Il fut lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d'Honneur, mis à l'ordre du jour pour sa belle conduite à Cadix, à Navarrin, et à la prise d'Alger.
Il décéda peu après des suites des blessures reçues à bord du Breslau.
8) Charles-Maurice, qui suit.

XXIII) de BOURDEILLE Charles-Maurice, comte de Bourdeille.
Il fut garde du corps de Sa Majesté Charles X, et fut démissionnaire en 1830.
Il épousa au château de Laudairie (Rigné - Deux-Sèvres), le 16 mai 1832, Léonie de Brunet de Neuilly, fille de Ange-Achille-Charles, comte de Neuilly, écuyer cavalcadour de Louis XVIII et Charles X; et de Marie-Joséphine Leblois. (Cyril DURANT de LA PATELLIÈRE).
Elle décéda à Limoges le 22 décembre 1857.
Charles-Maurice décéda en son château de Saveille, le 26 juillet 1888, laissant pour enfant :
  1) Marguerite-Charlotte-Alix, née le 14 février 1833.
Elle épousa le 5 mai 1856, Ernest Disnematin de Salles.
Par ce mariage, elle apporta le château de Saveille à la famille de son époux.
Elle décéda à Bourges le 4 février 1891.
On peut voir dans l'église de Paizay-Naudouin, commune où se trouve le château de Saveille, sur une verrière, les deux blasons de ces deux familles. (voir église de Payzay-Naudouin).

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- Alfred de FROIDEFOND de BOULAZAC : Armorial de la noblesse du Périgord.
- Etienne BARTH : Le canton de Barbezieux au temps passé.
- Abbé MONDON : Notes historiques sur la baronnie de Marthon.
- Jean-Jacques LARTIGUE : Dictionnaire et armorial de l'épiscopat français (1200-2000).
- J. ROMAN : Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres à la bibliothèque nationale.
- Germain DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.
- http://gw.geneanet.org/wailly : Généalogie de la famille de BOURDEILLE.
- Frédéric DEGORCE et Patrice SÉPULCHRE : article sur le Bourdelais (Saint-Front), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Bruno SÉPULCHRE : article sur Touchimbert (Salles de Villefagnan), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Cyril DURANT de LA PATELLIÈRE : Renseignement généalogique sur Charles Maurice de BOURDEILLE.
- Etienne PATTOU : Généalogie sur http://racineshistoire.free.fr

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