BONNIOT
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D'azur à trois chevrons d'argent accompagnés en chef de deux merlettes de même. (Grand Armorial de France - Henri JOUGLA de MORENAS) |
D'azur à trois chevrons d'argent, accompagnés en chef de deux merlettes affrontées de même. (Grand Armorial de France - Henri JOUGLA de MORENAS) |
Famille bourgeoise originaire de Saintonge, qui fit sa fortune dans la coutellerie. De Pons (Charente-Maritime), des membres de cette famille s'implantèrent à Cognac où ils firent fortune, et s'allièrent aux riches familles de la région. L'achat d 'une charge anoblissante lui conféra la noblesse en 1747. Ses possessions charentaise furent le fief de Fleurac, du 10 juillet 1744 jusqu'au 14 février 1897, du château de Triac (Triac-Lautrait), des environs de 1768 au 3 février 1803, du logis de Bois Noble (Foussignac), de 1758 à avant 1765. On trouve également Salignac, dans le département voisin. (Salignac sur Charente - Charente-Maritime). - Il existait aussi une famille BONNIOT, dite des Essards, paroisse de Courpignac, dans le sud de la Charente-Maritime, à la limite de la Gironde, dont le blason est : " D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux merlettes et en pointe d'un lion, le tout d'or." (Abbé Joseph NADAUD). |
Filiation suivie : |
I) BONNIOT Daniel, qui épousa Marguerite Thomas. De cette union naquit : |
II) BONNIOT Jean, né le 29 juillet 1650 à Pons (Charente-Maritime). Il exerça le métier de marchand coutelier. Le 4 février 1674, il épousa à Pons, Marie Renaud, fille de Jean et Marie Tournade. Il décéda à Pons, le 31 janvier 1717, ayant eu pour enfants :
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III) BONNIOT Abraham, né le 4 mars 1679 à Pons. Il exerça le métier de coutelier et fut qualifié de maître coutelier, et de négociant à Cognac. Le 4 février 1704, il épousa à Pons, paroisse Saint-Martin, Jeanne Agnès Rullier, (née à Pons le 2 août 1687), fille de François et de Jeanne Gillet. Elle testa le 10 janvier 1745 et décéda à Cognac, (paroisse Saint-Léger), le 25 mai 1750. Abraham et Jeanne Agnès eurent pour enfants :
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IV BONNIOT Pierre, alias Jean Abraham, né le 13 octobre 1706 à Cognac, paroisse Saint-Léger. Par contrat du 4 septembre 1730 (Royer, notaire), célébré le lendemain dans l'église du Petit Saint-Cybard à Angoulême, il épousa Françoise Sazerac, (née à Angoulême, paroisse du Petit Saint-Cybard, le 5 juin 1707, décédée à Cognac, paroisse Saint-Léger, le 30 juin 1732). Pierre fit l'acquisition de la terre de Fleurac, le 10 juillet 1744, de Louis Alexandre de Couvidou et de Marie Texier (Poitevin, notaire à Angoulême). Avec cet achat fut comprit la dîme sur le domaine de la Mousia (actuellement la Mouffias, commune de Mérignac). Pierre décéda à Barèges (Hautes-Pyrénées), le 12 août 1757. De cette union naquit : |
V) BONNIOT de SALIGNAC Jean Abraham, baptisé en l'église Saint-Léger de Cognac, le 26 juin 1732, chevalier, seigneur de Fleurac, Salignac et autres lieux. Abraham était un riche négociant, fournisseur de la marine à Rochefort. Afin de se faire anoblir, il acquis également, moyennant la somme de 55000 livres, la charge de Secrétaire du roi, maison et couronne de France, près le parlement de Bordeaux, le 27 octobre 1747. (Cette charge anoblissait le titulaire et ses descendants). Vers 1768, il fit l'acquisition des fiefs nobles de Triac, de Louis Le Musnier, seigneur de Raix, lieutenant général. Il y fit reconstruire un nouveau château, pour remplacer l'ancien, nommé autrefois Château de Lartige, qu'un incendie venait de détruire. A une date inconnue, il fut admis dans la loge maçonnique "l'Anglaise de l'Union", de Cognac, où il fut mentionné en 1774 et 1784. Pendant la Révolution, il était dit demeurant à Angoulême. Le 18 juillet 1758, Marguerite Chaigneaud lui céda sa part du château de Bois-Noble (Foussignac). (En 1765, ce logis était habité par Pierre Rullier). (Jean-Paul GAILLARD). Par contrat du 13 août 1758, il épousa en premières noces, Marie Amélie Guldiman, fille d'Antoine Léonard, négociant, agent général des affaires de la ville de Lyon, et de Barbe Elisabeth Fleury. Elle fit son testament le 10 février 1787 (Ballet, notaire), et décéda le 17 février 1787. Elle fut inhumée dans l'église Saint-Léger de Cognac. De cette union étaient nés :
Il décéda à Triac, le 4 Ventôse an X. Il semble que ses héritiers vendirent le château de Triac, le 3 février 1800, pour la somme de 14700 francs, à Louis François Roy d'Angeac, maire de Segonzac. De sa seconde union naquirent :
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VI) BONNIOT Jean Victor, né le 25 mai 1765 à Cognac, et baptisé le 26 en l'église Saint-Léger de Cognac. Il fit en 1781 ses preuves de noblesse pour obtenir le grade de sous-lieutenant. Pendant la Révolution, il était dit cultivateur de la commune de Fleurac, et n'émigra pas. En conséquence, ses biens ne furent pas séquestrés. Par contrat du 21 février 1794, passé à Cognac, il épousa en premières noces Catherine Cachet, (née le 19 mars 1771), fille de François et de Françoise Lambert. De cette union naquirent :
Il décéda en son château de Fleurac, le 5 avril 1836, ayant eu de son second mariage :
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VII) BONNIOT Abraham Auguste, né à Fleurac. Il fut négociant à Jarnac. Par contrat passé à Bordeaux, du 19 février 1830, il épousa Marguerite Fromentin. Il décéda à Jarnac le 9 mars 1868. Sa sépulture se trouve au cimetière des Grand' Maisons de Jarnac. Sa veuve épousa en secondes noces au marquis de Jouffroy d'Albans. Abraham Auguste et Marguerite eurent pour enfants :
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Branche de FLEURAC : |
VII) BONNIOT de FLEURAC Jean, né le 15 Messidor an VIII (4 juillet 1800). Il entra au service dans le troisième régiment de la garde royale, en qualité de soldat, le 24 janvier 1818, devint caporal le Ier août 1818, puis sergent le 21 janvier 1820. Le 27 janvier 1822, il fut affecté au garde du corps de 3ème classe, comme sous-lieutenant, puis de lieutenant au corps de 2ème classe le 24 janvier 1827. Il fut en congé illimité du 25 août 1830 au 19 avril 1831, et reprit du service le 20 avril 1831 au 10ème régiment d'infanterie légère, où il fut nommé capitaine le Ier mai 1832. Le 19 avril 1843, il fut nommé chevalier de la Légion d'Honneur. Le 30 octobre 1846, étant dit capitaine demeurant dans le Puy de Dôme, il demanda le changement de son nom en BONNIOT de FLEURAC, et le 24 juillet 1850, son acte de naissance fut rectifié par suite d'un jugement du tribunal civil de Cognac, en date du 15 juillet 1850. Le 22 septembre 1845, il épousa Jeanne Clémentine Charlotte Zoé Lenoir, (née à Privas (Ardèche), le 10 juillet 1817), fille de Jacques Benoît. Il décéda à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme), le 21 novembre 1858, et son épouse le 19 août 1889. De cette union naquirent :
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VIII) BONNIOT de FLEURAC Adolphe André, né le 7 décembre 1853 aux Halles (Rhône). Engagé volontaire le 22 novembre 1873 au 4ème régiment de ligne, il gravit un grand nombre d'échelons militaires au Maghreb, puis en Chine, pour parvenir au grade de lieutenant-colonel au 96ème régiment d'infanterie en 1916. Il fut breveté chevalier, puis plus tard officier de la Légion d'Honneur. Le 25 octobre 1887, il épousa Marie Joséphine Camille Doumerc, (née à Jouy sur Morin - Seine et Marne, le 28 septembre 1868, décédée en 1962, fille de Jean Camille Auguste, ingénieur civil, et de Berthe Raymonde Ferron. Il eut le château de Fleurac en héritage, au décès de sa cousine Marie Elise Glovina, avec toutes ses dépendances, bâtiments, cour, jardin, et l'ensemble de tous les objets mobiliers. Il le vendit, par acte du 14 février 1897, à M. Perré, de Cognac. Il décéda à Paris, le 13 novembre 1922, ayant eu pour enfants :
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IX) BONNIOT de FLEURAC Pierre, né le 3 juin 1891 à Tien-Tsin (Chine). Il figura au tableau d'honneur de la Guerre 14-18. Le 4 novembre 1920, il épousa à Epinay sous Sénart (Essonne), Henriette Froment Meurice (née en 1901, décédée en 1966), fille de Jacques et de Jeanne Lesbros. Il décéda à Paris le 24 février 1940, ayant eu pour enfants :
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Rameau de Denis Désiré Raymond : |
VIII) BONNIOT de FLEURAC Denis Désiré Raymond, .né le 6 janvier 1849, dans la maison de son grand-père maternel au Halle (Rhône). Il épousa Angèle Guenin, et en eut pour enfants :
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IX) BONNIOT de FLEURAC Edmond, né à Givry-Chambertin, le 17 juin 1881. Il épousa à Paris le 23 février 1920, Isabelle Duhot, (née en 1887, décédée en 1957). Il décéda au Vieux-Berquin, le 19 décembre 1958, ayant eu pour enfants :
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Possible branche issue de BONNIOT Victor : |
VII) BONNIOT Victor, né le 20 janvier 1799 à Fleurac. Il fut chef de bataillon, et nommé chevalier de la Légion d'Honneur le 22 avril 1847. En 1909, il fit l'objet de recherches sans succès par la préfecture de police, à la demande la grande chancellerie, qui en était sans nouvelles depuis plusieurs années. Il décéda peut-être vers 1874, mais sans que le lieu en soit connu. Il eut peut-être pour enfants :
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VIII) BONNIOT Jean Victor Adolphe, né à Alger le 30 juin 1832. Il épousa à Paris Marie Marcedes Alta Gracia del Carmen Orliac, (née le 21 décembre 1855 à Saint-Thomas - Antilles Danoines (devenues depuis les Iles Vierges appartenant aux Etats-Unis depuis 1917, décédée en 1911), fille de Louis François et d'Orphélia Cécilia N. Il décéda à Paris en 1915, ayant eu pour enfants :
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IX) BONNIOT Louis Victor Marie, né le 19 novembre 1876 à Paris. Il fut athlète de haut niveau en course à pied, champion du 4000 mètres steeple et recordman de France du 3000 mètres en 1904. Il fut également médaillé de bronze aux 3000 miles par équipe aux Jeux Olympiques de Londres en 1908. Le 20 avril 1911, il épousa à Paris Louise Catherine Herminie Meyer, (décédée en 1927). Il décéda à Paris le 20 mars 1965, ayant eu pour enfants :
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X) BONNIOT Jean, né le 22 janvier 1916. Le 20 octobre 1961, il épousa à Paris Flora Négroni, (née en 1930). De cette union naquirent :
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- Abbé TRICOIRE
: Le château d'Ardenne. - Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. - J. MARTIN-BUCHEY : Géographie historique et communale de la Charente. - Jean-Paul GAILLARD : article sur Bois-Noble (Foussignac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - M. CALLANDREAU : L'Ordre de la noblesse de l'Angoumois, aux Etats Provinciaux de 1789. - Abbé Pierre Bureau : Les émigrés charentais. - Renseignements fournis par Gérard BACHELIER : Mérignac, deux mille ans d'histoire. |