de BONNEVIN
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D'azur au chevron d'argent accompagné
de trois étoiles d'or. (BEAUCHET-FILLEAU) |
Famille qui habitait les environs de Saintes, au XVIIème siècle. Elle fut présente en Charente de 1731 à la Révolution, au château de la Vergne, dans le bourg de Charmant. |
- de BONNEVIN Jean, alias F. A caude de son grand âge, il ne put servir aux bans de 1488 et 1491. Il y fut remplacé par son fils, qui suit. |
- de BONNEVIN Guyon, qui servit en 1488 comme brigandinier, et en 1491 pour son père. Il habitait la seigneurie de la Rocheservière. Le 11 septembre 1497, il rendit un aveu au seigneur de Belleville, à cause de Gillette Caradonne (Caradeuc ?), son épouse. De cette union naquirent :
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- de BONNEVIN Jean, qui le 16 juin 1531, assista comme parent à la curatelle des enfants mineurs de Jean Robert, écuyer, seigneur de la Baritaudière, et de Claudine de La Roche. Le 13 juin 1535, il partagea avec sa soeur Marie, les successions de leurs père et mère. Il épousa avant 1531, Françoise Robert, et en eut pour enfant : |
- de BONNEVIN Jacob. Le 7 septembre 1545, ses père et mère firent en sa faveur un acte de donation, ce qui semble indiquer qu'il ne fut pas leur unique enfant. Le 10 décembre 1590, il figura au contrat de mariage de Pierre Durcot, sieur de la Roussière, avec Jeanne Chasteigner. Il épousa Catherine d'Herville, et en eut pour enfants :
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- de BONNEVIN François. Le 4 janvier 1572, ses biens furent comme ceux de son frère René, saisis, à la requête de Sauvage de La Lande. Il épousa Isabeau de La Touche. Ils furent possesseurs pour moitié de la terre de Jussas (Charente-Maritime), et de Sousmoulins (Charente-Maritime). Après le décès de François, survenu vers 1660, la moitié de leur terre de Jussas passa au frère utérin d'Isabeau, Jean de La Faye d'Ambérac. (Frédéric CHASSEBŒUF) |
- de BONNEVIN Pierre, qui épousa le 3 février 1618, Marthe de BONNEVIN, qui lui apporta la terre de Coustolle (Saint-Martin d'Ary - Charente-Maritime). De cette union naquit : |
- de BONNEVIN François, seigneur de Jussas (Charente-Maritime). Il épousa le 28 mars 1647, Charlotte Poitier, qui lui donna pour enfant : |
- de BONNEVIN Charles, écuyer, seigneur de Sousmoulins (Charente-Maritime), de Jussas en Partie, et de Coustolle (Saint-Martin d'Ary - Charente-Maritime) Il épousa Marguerite de La Vergne, et en eut pour enfants, au moins :
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- de BONNEVIN Pierre, chevalier, baron de Sousmoulins, seigneur de Pommiers, de Jussas, etc. Le 10 mars 1733, il fut parrain à Saint-Paul Angoulême, de Marie Philippe Vigier de La Pile, fille de François et de Marie Jeanne Pigornet. La marraine était Marie Philippe Pigornet. Il assista à l'assemblée de la noblesse de Saintes en 1789. Il épousa par contrat du 8 juin 1731, Jeanne de Villoutreys, fille de Bernard, seigneur de la Vergne, et de Marguerite Pigornet. Par cette union, Jeanne eut en dot la maison noble de la Vergne (Charmant). (Alain VALAGEAS et Jean-Paul GAILLARD). De cette union naquit : |
- de BONNEVIN Bernard, né le 8 et baptisé en l'église de Saint-Paul d'Angoulême, le 9 octobre 1733, chevalier, baron de Sousmoulins, seigneur de Pommiers, de Jussas, etc. Il fut capitaine-commandant au régiment de Rouergue-Infanterie, et fut breveté chevalier de Saint-Louis. Le 21 juillet 1739, il fut parrain à Saint-Paul d'Angoulême, de Bernard Germain Vigier de La Pile, fils de François et de Marie Jeanne Pigornet. La marraine fut Marguerite Germaine Favret du Pommeau. Le 13 janvier 1761, il épousa au château de Poulignac (Charente-Maritime), Marie Madeleine de La Faye, (née en 1735), fille d'Etienne Jean, chevalier, seigneur d'Ambérac, et de Marguerite du Vergier de Barbe. Il assista à l'assemblée des électeurs de Saintes en 1789. A la Révolution, il émigra et décéda à Londres en octobre 1798. Ses biens furent confisqués et vendus aux enchères. (Le château de la Vergne (Charmant), fut acquit le 27 Germinal an II, par Jean Defarge Lacroix, pour 32000 livres). (Alain VALAGEAS et Jean-Paul GAILLARD). Le domaine de Sousmoulins (Charente-Maritime), fut saisi en 1794, et divisé en 3 lots qui furent adjugés à différents particuliers. (Frédéric CHASSEBŒUF). Veuve, Marie Madeleine de La Faye fit sa déclaration devant le préfet de la Gironde, le 25 Thermidor an X, disant que son mari était décédé depuis plusieurs années en pays étranger. Mais le certificat d'amnistie ne fut pas délivré, car la preuve du décès n'ayant pas été fournie. (abbé Pierre BUREAU). De son union avec Marie Madeleine naquirent :
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Noms isolés : |
- de BONNEVIN Annet, qui en 1584,était sieur du Pont aux Murs (Saint-Bonnet), époux de Catherine de Poulignac. (Etienne BARTH) |
- de BONNEVIN Charles, chevalier, seigneur de la Restelière,
qui épousa vers 1610 Catherine Regnon, fille de Jean Regnon, écuyer,
sieur de la Braconnière (Dompierre sur Yon), et d'Antoinette Prévost,
de La Rochelle. (Abbé TRICOIRE) De cette union naquit :
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- M. CALLANDREAU : L'Ordre de la noblesse de l'Angoumois, aux Etats Provinciaux de 1789. - BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Etienne BARTH : Le canton de Barbezieux au temps passé. - Abbé TRICOIRE : Le château d'Ardenne. - Alain VALAGEAS et Jean-Paul GAILLARD : article sur le château de la Vergne (Charmant), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis. - Frédéric CHASSEBŒUF : articles sur Jussas, Sousmoulins, et Coustolle (Saint-Martin d'Ary), dans Châteaux, manoirs et logis de la Charente-Maritime. - Abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais. |