BÉCHET |
D'or
au lion de gueules. (La famille ne reconnaît pour véritables armes que ce blason). |
D'or au lion de gueules, à
la bordure de sable chargée de 5 ou 7 besants d'or (Mémoire domestique) |
Alias : Au lion de ... à
la bordure de ...chargée de 4 besants de ... (Généalogie
de Surgères, page 56). |
Alias : D'azur au lion lampassé
d'or (Nobiliaire du Limousin). Alias : D'azur au lion d'or (Théophile de Bremond d'Ars - Noblesse d'Angoumois, 1635). |
Cette famille semble être originaire de Saintonge. Cependant, une tradition familiale, exposée avec "titres à l'appui", dans un mémoire domestique, veut qu'elle soit sortie d'un cadet des vicomtes de Châtellerault de la maison des La Rochefoucauld. Raoul, second fils du vicomte Aimery, aurait été son premier auteur. Hugues, son, fils, aurait eu en partage, la ville ? de Vouillé (Vouillé sur Niort - Deux-Sèvres), et le fief BÉCHET (Vouillé - Deux-Sèvres). Il aurait pris le nom de ce fief, selon l'usage du temps. Ce mémoire ajoute que la famille BÉCHET a possédé longtemps des terres des vicomtes de Châtellerault, et que ses armes sont les mêmes que celles de ces seigneurs. Elle portait, dit-il, autrefois : " D'or au lion de gueules, à la bordure de sable chargée de 5 ou 7 besants d'or". Elle abandonna plus tard la bordure. Cette tradition, cependant, repose sur des titres aujourd'hui perdus. La généalogie qui va suivre a été commnuiqués aux généalogistes Beauchet et Filleau, par M. E. de Liancourt, dernier représentant de cette famille. |
Noms isolés : |
- BÉCHET Aimericus. Il fut témoin
dans une charte de Saint-Jean d'Angély (vers 1050), et fut cité
dans le don de Champdolent, fait par Ostend Constantin, de Taillebourg (Cartulaire
f. 162). D'après le Gallia Christiana II, (1100), il donna l'église Sainte-Marie de Genouillé (de Genualico), à l'abbaye de Cluny. Cependant, son fils Aimery, ne confirma pas ce don et céda cette église à Saint-Jean d'Angély, sous l'abbé Odon, Ramnulphe étant évêque de Saintes (1083-1106). |
- BÉCHETUS Aimericus. fut cité dans le relation de la fondation de l'abbaye de Tonnay-Charente, et du don qui en était fait à celle de Saint-Jean d'Angély, par Geoffroy de Tonnay-Charente, en 1090. (Dom Fonteneau, 13). |
- BÉCHET Petrus, miles, fut cité dans le traité fait, le 4 mai 1150, entre l'abbaye de Notre-Dame de Saintes, et des seigneurs de l'île d'Oléron, au sujet des dîmes. (Dom Fonteneau, 25). |
- BÉCHET Aimericus. Il fut cité dans l'accord passé entre l'abbaye de Noaillé et Hugues Chabot, lequel cèda à ce monastère tout ce qu'on lui devait dans la dîmerie de Saint-Gaudence, de Chantignec, etc. (1164). (Dom Fonteneau, 21) |
- BÉCHET Petrus, fut cité parmi les habitants de la paroisse de Villiers (Villiers-Couture), qui devaient au château de Chizé talliam altam et bassam. (Censif de Chizé; Archives Historiques du Poitou, 7). |
- BÉCHET Aimery, chevalier, seigneur de Lodières et de Noailliac. Il reconnaissait devoir au comte du Poitou, 750 livres, pour lesquelles il obligea ses terres, en 1269. (Archives Nationales, J., cartulaires 192, 53). |
- BÉCHET Aimery, chevalier, seigneur des Landes,
Vouillé. Il fut un emprunt au comte de Poitou, en 1269. Son sceau portait un cavalier avec un bouclier blasonné. (Archives Nationales).
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- BÉCHET Aimery, "chevalier le Roi notre
sire", donna quittance de gages militaires à Arras en 1302
et 1303. Son sceau portait un écu au lion et bordure besantée. (Sceaux de Clairambault, 12, 769). |
- BÉCHET Gaspard, écuyer, seigneur des Landes.
Il donna quittance pour la garde de la forteresse de Genouillé, le
26 octobre 1349.
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- BESSÉ (de BESSIACO Petrus), valet, rendit aveu et hommage lige à l'abbaye de Charroux, pour son hébergement de Sancto Fremerio (Saint-Fraigne), le 14 juin 1399. (BEAUCHET-FILLEAU : article relevé au nom BESSÉ). |
- BÉCHET Guillaume, fit montre le 17 avril 1416. (Bibliothèque Nationales, Montres et Revues). |
- BÉCHET Marguerite, avait épousé François Louer. Ils vivaient vers 1575. (Bibliothèque de l'Arsenal, registre de Malte). |
Filiation suivie : |
I) BÉCHET Aimery, chevalier, seigneur dudit lieu
de BÉCHET, et de Vouillé. Son nom est évoqué dans le contrat de mariage de son fils, qui suit. |
II) BÉCHET Aimery, chevalier, seigneur dudit lieu
et de Vouillé. Il figura dans un rôle de la chambre des comptes de 1274, où il reconnaissait devoir hommage au Roi pour ce qu'il possédait dans la châtellenie de Tonnay-Charente. (ANJ cartulaire 1040, 38). Il fut une des cautions, pour 300 livres, d'Aimery de Rochechouart, envers Marguerite de Bourgogne, et en reçut décharge le dimanche avant la Saint-Georges 1274. Il fit hommage à l'évêque de Poitiers, à cause de sa baronnie d'Angles, de castro de Rocha Pozay. (Cartulaire de l'évêché de Poitiers; Archives Historiques du Poitou, 10). Il épousa en 1240, Létice de Surgères, fille de Maingot VI, seigneur de Surgères, et de Sédille de Chevreuse. De cette union naquirent :
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III) BÉCHET Arnaud, chevalier, seigneur de BÉCHET,
Vouille, Ribemont, etc. Il épousa en 1273, Marguerite de Rochechouart, peut-être fille d'Aimery, seigneur de Brigueil, et de Jeanne de Tonnay-Charente. Ils eurent pour enfants :
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IV) BÉCHET Guillaume, chevalier, seigneur de BÉCHET,
Vouillé, Ribemont, les Landes, etc. Il épousa Mathilde de La Ville, fille de Guy, chevalier, et de Sibille de Vivonne. Ils eurent pour enfants :
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V) BÉCHET Guillaume, chevalier,
seigneur de BÉCHET, Vouillé, Ribemont, les Landes, Genouillé,
Biarge. Il vendit le 10 mai 1385, à Aimery de Rochechouart, son cousin, la ville de Vouillé, et partie du fief de BÉCHET (Vouillé - Deux-Sèvres). Il reçut le 10 novembre 1398, un aveu de Jean Gilbert. Il transigea le 20 mai 1410 avec Poinsonnet Herbert. Il était décédé avant 1415. Il épousa en premières noces, Perronnelle Rouault, fille de Louis, écuyer, seigneur de Boisménard en partie, et de Jeanne de Thorigny. Aucun enfant ne naquit de cette union. Guillaume épousa en secondes noces, Alix de Mornay, qui était sa veuve le 19 mai 1419. A cette date, elle faisait foi et hommage à Geoffroy de Rochechouart, au nom de ses enfants, pour sa châtellenie des Landes. De cette union naquirent :
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VI) BÉCHET Bernard, chevalier, seigneur des Landes. Il fit foi et hommage, le 16 octobre 1440, à Foucauld de Rochechouart, pour sa châtellenie des Landes de Tonnay-Charente. D'une alliance inconnue, il eut pour fils, au moins : |
VII) BÉCHET Pierre, chevalier, seigneur des Landes. Dans un acte du 30 octobre 1479, il fut qualifié de principal héritier de Bernard. Il rendit hommage en cette qualité de sa terre des Landes. Il vivait encore en 1482. Sa postérité, s'il en eut une, est inconnue. |
Seconde branche : |
VI) BÉCHET Pierre, chevalier, seigneur de Genouillé,
Fief-BÉCHET en partie, les Landes, Ribemont. Il reçut un hommage de Poinsonnet Herbert, écuyer, seigneur du Fresne, le 13 août 1416. Il fut qualifié de noble et puissant seigneur dans une sentence du 8 mai 1432. Il testa le 13 avril 1438, et était décédé avant 1444. Il avait épousé Catherine Poussard, fille de Jacques, chevalier, seigneur de Péré, sénéchal du Poitou, et de Catherine de Vivonne. De cette union naquirent :
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VII) BÉCHET Jean, chevalier, seigneur de Genouillé,
les Landes, Ribemont. Il eut une dispute et se battit avec Savary Girard, fils du seigneur de Bazôges, en 1472. Il y eut rémission pour cette affaire (ANJ, Registre 195, 333). Il fit le 20 novembre 1496, une donation à André, son fils. Il épousa Guyonne de Cousdun, fille de Guillaume, chevalier, seigneur des Ouches, et de Marie de Clermont. Ils eurent pour enfants :
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VIII) BÉCHET André, chevalier, seigneur de
Genouillé, les Landes, Ribemont. Il épousa le 25 novembre 1495, Françoise de La Brousse. Il était décédé avant le 17 décembre 1522, date à laquelle sa veuve transporta à Louis, leur fils aîné, demeurant au logis noble du Fief-BÉCHET, tout ce qui pouvait lui appartenir dans ce fief du chef de son mari. Ils eurent pour enfants :
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IX) BÉCHET Louis, écuyer, seigneur de Genouillé. Il épousa Antoinette Acarie, fille de Renaud, écuyer, seigneur du Fief, et de Antoinette de Culant. Il semble qu'ils eurent pour enfants :
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Branche de BIARGE : |
IX) BÉCHET Antoine, chevalier, seigneur de Biarge
(Saint-Fraigne). Il fut convoqué le 11 juin 1534 à la réunion du ban de Saintonge et d'Angoumois. Il testa le 13 septembre 1575. Il avait épousé en 1555, Catherine de Caulnis, fille de Louis, chevalier, seigneur du Chaillou et de Saint-Pardoux, et de Jeanne Gombault. De cette union naquirent :
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X) BÉCHET David, chevalier,
seigneur de Biarge, Saint-Pardoux, Chantemerle (Saint-Fraigne), etc. Il figura le 16 janvier 1576, au partage des biens de Léon de Caulnis, son oncle maternel. Il épousa en premières noces Françoise de Massougnes, dont il n'eut pas d'enfants. Il épousa ensuite en secondes noces, le 17 septembre 1601, Jeanne (alias Anne) de Beauchamp, fille de François, chevalier, seigneur de Bussac. De cette union naquirent :
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XI) de BÉCHET Charles, chevalier, seigneur de Biarge,
Berenger, le Bouildroux, la Cour, Saint-Etienne. Il fit le 15 juin 1628, le partage noble des biens paternels avec son frère Henri et ses soeurs. Le 5 juillet 1634, il fut confirmé dans sa noblesse par les commissaires départis pour le régalement des tailles, puis le 23 juillet 1667, par M. d'Aguesseau, intendant de Limoges. Il épousa le 3 mai 1621, Susanne de Cumont, fille de David, écuyer, seigneur de Clion, et de Marie Rat de Salvert. Ils eurent pour enfants :
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XII de BÉCHET Charles, chevalier, seigneur de Biarge,
la Cour, Chantemerle, Saint-Etienne. Il naquit en 1639. Il épousa en premières noces le 14 juin 1661, Marie de Colincourt, dont il n'eut pas d'enfants. Devenu veuf, il épousa en secondes noces, le 2 octobre 1681, Jeanne Thubin, fille de Hélie, écuyer, sieur de Hauteroche, et d'Esther de Morineau. Elle était veuve le 28 février 1690, et habitait Luçon. Charles, qui était protestant, s'était retiré en Bas-Poitou, où sa femme possédait des biens importants. Ils eurent pour enfant un fils posthume : |
XIII) de BÉCHET Charles-Paul, chevalier, seigneur
de Biarge, Nalliers, l'Ileau les Tours, le Bouildroux, etc.
Il vendit la terre de Biarge, le 8 juillet 1679, à Gaspard Pandin, écuyer, seigneur de Vaux. (Florence Puaud - Article sur Biarge, dans Châteaux, Manoirs et Logis de la Charente - Association Promotion Patrimoine). Il avait acquit, le 5 février 1712, de Marie-Angélique d'Arcemalie, veuve de N. Rorthais, la seigneurie de l'Ileau les Tours. Le 19 juillet 1713, il vendit la maison de Chantemerle à Bernard Le Vasseur et Madeleine Salmon. (Elisabeth Bridier et Pauline Noé - article sur Chantemerle dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, librairie Bruno Sepulchre). Il servit au ban du Bas-Poitou, dans la Ière division de la seconde brigade de l'escadron de Buzelet. Ce fut peut-être lui qui fut porté au rôle de la capitation de l'élection de Saint-Jean d'Angély, en 1750, pour la somme de 5 livres. Le 13 mars 1714, il épousa Marie-Anne d'Arrivé, fille de Pierre, sieur de Boisfontaine, le Sableau, l'Hermitage, etc., et de Jeanne Bouchereau. Ils eurent pour enfants :
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XIV) de BÉCHET Jean-François-Alexandre, dit
le marquis de Biarge, chevalier, seigneur de Nalliers, l'Ileau, Montreuil,
la Grenouillère, la Lanfraire, etc. Il naquit le 13 mars 1717. Il obtint le 12 décembre 1739, des lettres de bénéfice d'âge. Il épousa en premières noces, le 16 mai 1752, Marie-Anne Portail, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de la Boullaye, ancien capitaine de milice à la Guyanne. Elle décéda le Ier décembre 1765. Ils eurent pour enfants :
De ce second mariage naquirent :
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- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires généalogiques
des familles de l'ancien Poitou. - Florence PUAUD - Article sur Biarge, dans Châteaux, Manoirs et Logis de la Charente - Association Promotion Patrimoine. - Elisabeth BRIDIER et Pauline NOÉ - article sur Brangier (Saint-Fraigne), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, librairie Bruno Sepulchre. |