de BEAUCHAMP |
Noms isolés : |
- de BELLO CAMPO Aimericus, fut cité dans les chartes de l'abbaye de Noaillé de 1087 et vers 1112. Il semble qu'il habitait les environs de Lussac les Châteaux (Vienne). (Dom Fonteneau) |
- de BELLO CAMPO Aimericua et Allierus, furent cités dans la donation de la moitié de l'église de Benet (Vendée), à l'abbaye de Montierneuf de Poitiers, faite en mars 1088 par Pierre de Niorlo et son frère Etienne. (Dom Fonteneau). |
de BELLO CAMPO Airaudus, fut cité comme membre d'une confrérie instituée par Pierre II, évêque de Poitiers, en 1107, en faveur de la Maison-Dieu de Montmorillon (Vienne). (Dom Fonteneau). |
- de BELLO CAMPO Airaudus, et Ozanna sa femme, ainsi que Hugo, leur fils, accensèrent un petit jardin sis à Gençay (Vienne), aux religieuses du couvent de Montazay. (Dom Fonteneau). |
- de BELLO CAMPO Philippus, était homme lige du comte de Poitou à cause de son château de Chizé...(Censif de Chizé - Archives Historiques du Poitou). |
- de BELLO CAMPO Aimericus et Willelmus, devaient au comte de Poitou, à cause dudit château de Chizé, "sextaria avene" payables le dimanche après la fête de Saint-Michel, et "unum servientem peditem in exercitu et equitatione comitis ad custium proprium", pour ce qu'ils possédaient à Marclenne (commune de Secondigné, canton de Brioux - Deux-Sèvres) (Dom Fonteneau). |
- de BELLO CAMPO, dominus Willelmus, "homo lgius comitis Pictavensis de hoc quod tenet a Boveon apud Sanctum Remigium ad L lib de placito et ad unam unciam aurei, 1253" . |
- de BELLO CAMPO Dominus Petrus, "tenet terram in feodo domini Boeron, videlicet prope Santum Macirium ad homagium ligium et V solidos de placito, 1253. |
- de BELLO CAMPO Symon, possédait des terres à Marçay, dans le fief de Hugo de Allimonia, 1253. Il était décédé en 1258, lorsqu'Aenor, sa veuve, reçut une indemnité pour l'occupation injuste de ses terres de Journasio et de Molendino, par les agents du comte (Archives Nationales) - (Ledain : Comte Alphonse). |
- de BELLO CAMPO Gaufridus, fut témoin d'un échange passé, le 10 février 1257, entre le Chapitre de Saint-Hilaire le Grand de Poitiers et le seigneur de Vivonne, au sujet de droits d'usage dans les bois de Champagné, appartenant audit chapitre. (Mémoires des Antiquaires de l'Ouest, 1847). |
- de BELLO CAMPO Guillelmus, "tenet a dicto Boveron illud quod habet apud Fregnea, Seplacum et Niortum, videlicet in hominibus, censibus, terris, ad homagium ligium" (Hommage d'Alphonse). |
- de BEAUCHAMP Geoffroy, ayant été en Angleterre (pendant la guerre du comte de la Marche), laissa au comte de Poitou son indemnité pour levées faites pendant 14 ans sur sa terre de Leequ, que ledit comte lui rendit, 1258. (Archives Nationales). |
- de BEAUCHAMP Guinet, fut témoin d'une transaction passée entre Jeanne de La Sauzée, veuve de Hugues de Surgères, chevalier, seigneur de la Bougueraine, qui était en procès avec Guy de Surgères, son fils, et les exécuteurs testamentaires de son défunt époux (Généalogie de Surgères). |
- de BEAUCHAMP Jean, fut cité dans un acte du mardi après la Sainte-Luce 1349. |
- de BEAUCHAMP Jean, prêta serment de loyauté au roi d'Angleterre entre les mains de Jean Chandos, le 11 septembre 1361, à Chatellerault. (Mémoires des statistique, 1866). |
- de BEAUCHAMP Rogier, chevalier du roi d'Angleterre, fit hommage au roi de France le 26 juillet 1362, à l'occasion de 2000 florins à l'écu de rente annuelle que ce prince lui avait donnés (Dom Fonteneau). (Dom Fonteneau mit en note au dessous de la copie de cette pièce : "Il y a encore en Saintonge des gentilshommes du nom de BEAUCHAMP qui disent être sortis d'Angleterre, et descendre des comtes de Warwick. Ils sont connus sous le nom de MM. de Grand-Fief." |
- de BEAUCHAMP Jean, valet, rendit le 20 octobre 1363, un hommage au Prince de Galles, à cause de son château de Saint-Maixent, pour une masure de terre sise paroisse d'Aigonnay et de Romans. (Livre des Fiefs). |
- de BEAUCHAMP Guillaume, écuyer, seigneur de Marsigeau, fit aveu de ce fief à Angle en 1363, à cause de sa femme Jeanne Leter, dont il eut :
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- de BEAUCHAMP Jean, fut cité dans la commission donnée, le 19 octobre 1384, par Charles VI, aux sires de Parthenay et de Thors, de faire observer la trêve qu'il venait de conclure avec le roi d'Angleterre (Dom Fonteneau). |
- de BEAUCHAMP Raoul, chevalier, fit montre le 19 juillet 1378. (Bibliothèque Nationales - Montres et Revues). |
- de BEAUCHAMP Jehanne, était le 2 décembre 1434, veuve de feu Guillaume Bellivier, écuyer. Elle avait à cette époque le bail de leurs enfants mineurs, et transigea en cette qualité avec divers membres de la famille de son époux, au sujet des successions de Guyard de Liniers et de Jehanne de Mayré, son épouse. |
- de BEAUCHAMP Pierre, servait en archer dans la compagnie d'ordonnance du sénéchal de Poitou, qui fuit montre à Poitiers le 5 mai 1470. (Archives Historiques du Poitou). |
- de BEAUCHAMP Marguerite, avait épousé messire Antoine de Massougnes, écuyer, dont un fils, Jean, qui se maria en 1431. |
- de BEAUCHAMP Simon, fut le 14ème témoin du partage passé à Colombiers, le 6 mars 1516, entre Louis de Marconnay, IVème du nom, son frère et ses soeurs. |
- de BEAUCHAMP Anne, épousa en septembre 1601, David Béchet, chevalier, seigneur de Biarge et de Chantemerle. (Elisabeth Bridier et Pauline Noé). |
- de BEAUCHAMP Catherine, était en 1567, veuve de Jean Rat, échevin de Poitiers. |
- de BEAUCHAMP Louis, signa au contrat de mariage de Jacques de Chevreuse avec Catherine de Villedon, du 16 janvier 1642. |
- de BEAUCHAMP, de Souvigny (Souvigné ?), était un gentilhomme du Bas-Poitou de la religion protestante. Il porta aussi le nom de La Pastellère, qui était une terre d'environ 1000 livres de rente. Il eut 3 garçons et 2 filles. "Ces garçons, avec le baron de Toucheprès, assommèrent le comte de Mauléon. Ce sont des jeunes fous et furieux. Le cadet qui a été quelques temps à l'armée, est le plus brutal, 1662". (Mémoire par Colbert, intendant du Poitou). |
- de BEAUCHAMP Gabriel, écuyer, seigneur de Saleigne, passa un acte l'an 1663. (J. Pellerin, notaire à Chef-Boutonne). Il fut poursuivi par la chambre de réformation des forêts pour avoir commis des actes de malversation dans la forêt d'Aunay, et par arrêt donné à Fontenay Le Comte, le 27 mai 1667, il fut ordonné que les poursuites commencées contre lui seraient continuées. Il fut également impliqué comme complice dans les poursuites dirigées en 1674 contre Charles de BEAUCHAMP, seigneur de Charbonnières, inculpé d'assassinat, et obtint, comme lui, des lettres de grâce en juin 1675. |
- de BEAUCHAMP Jeanne, veuve de Pardoux de Cumont, écuyer, sieur des Lainières, passa avec ses enfants un acte de partage reçu le 26 juin 1677, par Giraud et Mauguillon, notaires à Tusson. |
- de BEAUCHAMP Anne, épousa Daniel Marois, écuyer, seigneur du Pont. En 1678, elle demeurait avec lui en sa maison noble de Gragonne (Bessé). Devenue veuve, elle y demeurait toujours en 1696. Leur fille Charlotte, épousa Charles Préceraud, sieur du Courret. (Elisabeth Bridier et Pauline Noé). |
- de BEAUCHAMP N., se réfugia en Frise pour cause de religion. |
- de BEAUCHAMP Marie, épousa Gabriel Fleury, chevalier, seigneur de Villenouvelle, par contrat du 27 avril 1689, reçu Babin, notaire à Aunay. |
- de BEAUCHAMP Henriette. Enregistrement au bureau de contrôle de Chef-Boutonne d'un appel interjeté par N. Chalmot contre une sentence rendue à son profit le 9 décembre 1694. |
- de BEAUCHAMP Mathurin, prêtre. Enregistrement, etc., le 27 décembre 1694, du procès-verbal constatant la prise de possession de la cure de la Bataille, dressé par Rigault, notaire apostolique. |
- de BEAUCHAMP Marie. Enregistrement, etc., le 17 juin 1695, d'une procuration donnée par elle à autre Marie de BEAUCHAMP, et reçu par Ayrault, notaire royal en Angoumois. |
- de BEAUCHAMP Jacques Thibault, (sieur de), seigneur du Cimetière (Commune de Chérigné, canton de Brioux), etc., passa en 1731 une ferme dans l'étude de maître Crampé, notaire à Chef-Boutonne. |
- de BEAUCHAMP des CHARBONNIÈRES N., était vers 1735, seigneur du Teil-Estancelia et de Tournesac, ou Tournefor. |
- de BEAUCHAMP Isaac, écuyer, seigneur de Bussac, fils de feu Louis de BEAUCHAMP, écuyer, seigneur dudit lieu et de Grand-Fief, vivait en 1738. (Dom Fonteneau). |
- de BEAUCHAMP Louis, assista comme cousin germain au mariage en 1740, de Mathurin Fardeau, sieur de Bois-Joli, avec Marie du Rochier (Registres d'Aubigné). |
- de BEAUCHAMP Guillaume, écuyer, seigneur de Souvigné, consentit une baillette d'un mas de terre sis à la Fragnée, paroisse de Hanc (Deux-Sèvres), le 23 septembre 1742. Il avait fait une déclaration de cette pièce de terre, le 23 juin 1741, à René de BEAUCHAMP, écuyer. |
- de BEAUCHAMP Alexis, sieur du Breuil, et - de BEAUCHAMP René, assistèrent au ban de la noblesse en 1758. |
- de BEAUCHAMP Jacques, était décédé le 13 novembre 1758, date d'une déclaration faite par dame Angélique de La Laurencie à Louis de Corgnol, écuyer, seigneur de Tessé et de Couturette. |
- de BEAUCHAMP Antoine, chevalier de Saint-Louis, pensionné, ancien porte-étendard des gardes du corps du Roi, était décédé le 24 décembre 1779. Thérèse Bernard, sa veuve, faisait ce jour cession d'une rente de 300 livres à Françoise Marguerite Sureau, veuve de feu François Sureau de Lamirande. |
- de BEAUCHAMP N., faisait partie de la 5ème compagnie du régiment noble à pied, lors du licenciement de l'armée de Condé, 1801. (Th. Muret). |
- de BEAUCHAMP Louisa, Vareilles, Magdalena et Olympia figurèrent sur une liste de protestants français fugitifs naturalisés en Angleterre (De Richemond). |
- de BEAUCHAMP Marthe, alias Anne, épousa vers 1720, René de La Coussaye, chevalier, seigneur de Chaume. |
- de BEAUCHAMP Louise Charlotte, épousa Charles du Bois de Saint-Mandé, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment d'Orléans-Dragons, fils de Pierre Jacques et de Henriette de BEAUCHAMP. |
La généalogie qui suit a été dressée sur les preuves de noblesse produites devant M. d'Aguesseau, intendant du Limousin, le Nobiliaire du Limousin, les documents recueillis par Dom Fonteneau dans le chartrier du château de Grand-Fief, les manuscrits du comte de Sainte-Maure, une généalogie communiquée par M. Théophile de Bremond d'Ars. |
Filiation suivie : |
I) de BEAUCHAMP
Guillaume, alias Jean, écuyer, seigneur de Souvigné.
Le 31 décembre 1403, il recevait un hommage comme seigneur de la terre de Souvigné. Il rendit, le 16 février 1407, un hommage à Jean de Granges. D'une alliance inconnue, Il eut pour enfants :
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II) de BEAUCHAMP Guillaume. Il reçut divers hommages les 8 avril 1434, 3 août 1435 et 20 août 1450. Lui-même rendit le 4 mai 1464, dénombrement de son fief de Villeneuve à Geoffroy Taveau, seigneur de Morthemer. Il avait épousé, suivant la tradition, Jeanne de La Magdeleine, dont il eut :
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III) de BEAUCHAMP Pierre, écuyer,
seigneur de Villeneuve et de Souvigné. Le 26 juillet 1423, il rendit au nom de Guillaume, son père, un aveu au prieur d'Aunay. Il en reçut un pour son propre compte le 8 janvier 1490, et, le 15 mai suivant, en rendit un pour sa terre de Villeneuve à Léonnet et Mathurin Taveau, seigneurs de Mortemer. Il transigea en 1497 avec Jean de Massougnes, et donna le 22 juillet 1512 procuration à Geoffroy, son fils, issu de son mariage avec Mabille Envoy. Ils eurent pour enfants :
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IV) de BEAUCHAMP Geoffroy,
écuyer, seigneur de Villeneuve, Souvigné, etc. Il rendit un hommage au prieur d'Aunay le 24 juillet 1523. En 1529, il participa, pour dis sous, à la rançon de François Ier. Il avait épousé le 11 juin 1509 Michelle de Viron. Il décéda avant 1532, laissant pour enfants :
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V) de BEAUCHAMP François, écuyer,
seigneur de Bussac, Villeneuve, Souvigné, Maisonnais, Chastenet le
Rond, etc.. Il épousa Marie de Ponthieu, dame de Bussac. Il rendit en 1550 un aveu au Roi, comme vicomte d'Aunay, de la seigneurie de Bussac, à lui obtenue par son mariage, et au nom de leurs enfants mineurs. Le 27 septembre, il en rendait un autre à Marguerite de Poix, dame de Germain (Deux-Sèvres), pour sa seigneurie de Chastenet le Rond. Il fit son testament le 10 novembre 1586. Il eut de ce premier mariage :
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VI) de BEAUCHAMP Louis, écuyer,
seigneur de Bussac, Grand-Fief, Saint-Georges des Côteaux. Il fut nommé dans le testament de son père en 1586, comme étant décédé. Il avait épousé Françoise Vigier, dame de Saint-Georges des Côteaux, qui, le 13 juin 1587, prit le titre de tutrice ayant la garde noble de ses enfants mineurs. Ceux-ci étaient :
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VII) de BEAUCHAMP Isaac, chevalier,
seigneur de Bussac. Il naquit le 22 mai 1575, et fit le 15 mars 1599, la représentation de ses titres de noblesse. Il y est fait mention de son mariage avec Esther des Granges, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de Beauvais, et de Marguerite des Francs (contrat du 8 janvier 1597, Payraudeau, notaire à Thouars). Il était en 1601, en procès avec René de l'Estang et partagea le 16 juillet 1615, avec son frère Hélie, les successions de Gabriel et Suzanne précités. De son mariage naquirent :
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VIII) de BEAUCHAMP Alexandre, écuyer,
seigneur de Bussac, la Vallade, etc. Il épousa le 23 mai 1636 Marie Martin, fille de Pierre, sieur du Magnou, et de Marie Pélerin, son épouse. Il fut maintenu dans sa noblesse le 14 juin 1667 par d'Aguesseau, intendant du Poitou. Il fut maître alternatif des eaux et forêts, attaché à la forêt d'Aunay, et fut condamné le 27 mai 1667, par arrêt donné à Fontenay, à 4000 livres d'amendes envers le Roi, et à se défaire de sa charge dans les 6 mois, pour avoir malversé dans ses fonctions. Il eut de son mariage :
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IX) de BEAUCHAMP Alexandre, chevalier,
seigneur de Bussac, Souvigné. Il épousa le 8 août 1671 Françoise de Sarragand, fille de Jean, écuyer, seigneur du Breuil, et de Jeanne Texereau. De cette union naquirent :
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X) de BEAUCHAMP René, écuyer,
seigneur de Souvigné et du Breuil-Sarragand, enseigne des vaisseaux
du Roi. Il fut rappelé dans la transaction passée, le 29 mai 1732, par son frère Alexandre et la veuve du marquis de Lostanges. Il avait épousé le 12 juillet 1714, Marie-Sophie Renaudet, fille de Joseph, maire perpétuel de Saintes. Il fut dispensé, en raison de son grand âge, de servir au ban de 1738. Le 11 août 1745, Pierre Pichon, bourgeois, comme fondé de procuration de René de BEAUCHAMP, demeurant alors à Saintes à ce moment là, rendit hommage pour le fief de Souvigné, au château de Ruffec. (Bruno Sépulchre). Il eut de son mariage :
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XI) de BEAUCHAMP Léon, chevalier,
seigneur de Souvigné. Il naquit en 1725 et épousa à Pons le 8 février 1766 Marie-Agnès de Mariol, fille de Barthélémy, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis. Léon fut en 1766 capitaine au régiment d'Artois-Infanterie et chevalier de Saint-Louis. Etant décédé avant 1789, sa veuve fut représentée pour l'élection des députés aux Etats Généraux. De ce mariage furent issus :
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XII) de BEAUCHAMP Léon-Louis,
né le Ier août 1770, officier au régiment de Normandie
en 1785. Il épousa le 4 fructidor an X (22 août 1802), Jeanne Guenon de Saint-Seurin, dont il eut :
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XIII) de BEAUCHAMP Léon-Charles,
marquis de BEAUCHAMP, né le 4 février 1803. Il décéda au château de Saint-Seurin de Clerbise, le 18 février 1867, étant ancien officier de marine. Il avait épousé le 27 février 1825 Adélaïde-Eudoxie Martin de Bonsonge, fille de Henri-André et de Louise Fresneau de La Gastaudière. De cette union naquirent :
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XIV) de BEAUCHAMP Henri-Dieudonné-Guidon,
marquis de BEAUCHAMP, né le 16 avril 1831. Il décéda sans postérité à Romarsund, officier au 52ème régiment d'infanterie, le 19 août 1854. |
VI) de BEAUCHAMP Olivier, écuyer,
seigneur de Guignebourg. Il épousa le 10 mars 1587 Marthe Arnoul, dont il eut pour enfants, au moins : |
VII) de BEAUCHAMP Isaac, écuyer,
seigneur de Guignebourg. Il épousa le 15 janvier 1624 Marie de Barbezières. De cette union naquirent :
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VIII) de BEAUCHAMP Charles, écuyer,
seigneur de Guignebourg. Il épousa le 4 mars 1645 Marie (alias Marguerite) Lériget. Le 3 juillet 1684, Marguerite de Lériget, alors veuve, rendit hommage à Casimir Prévost, seigneur de Londigny, pour son fief de Guignebourg. (Bruno Sépulchre). Ils avaient eu pour enfants, entre autres :
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Branche de CHARBONNIÈRES : |
VII) de BEAUCHAMP Hélie, écuyer,
seigneur de Bussac et de Grand-Fief. Il épousa le 27 septembre 1606 Antoinette Chesnel, fille de Guy, écuyer, seigneur de Migré, et de Anne de Poulignac. Le 16 juillet 1615, il partagea avec son frère Isaac. La terre de Grand-Fief lui fut alors échangée contre la seigneurie de la Valade, qui passa à Isaac. Il eut de son mariage :
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VIII) de BEAUCHAMP Jean, écuyer,
seigneur de Grand-Fief. Il épousa le 5 novembre 1629, ( les cérémonies religieuses devant être célébrées suivant les formalités de l'Eglise Réformée de France, dont faisaient profession les époux), Hélène Giraud, fille de Benjamin, écuyer, seigneur de Blanzay et d'Antraize, et de feue Marguerite Bidault. Le 6 octobre 1636, se fit l'inventaire de sa succession à la requête de sa veuve. Ils eurent pour enfants :
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IX) de BEAUCHAMP Charles, écuyer,
seigneur de Charbonnières. Il épousa le 9 mai 1658 (Perraud, notaire de la baronnie de Chizé), Marie Groussard, fille de noble Etienne, seigneur d'Angle, et de Marie Ripault. Il fut maintenu noble par d'Aguesseau le 14 juin 1667, puis par l'intendant de La Rochelle, le 17 décembre 1699. Il eut plusieurs graves démêlés avec la justice. Le 26 novembre 1671, un décret de prise de corps fut lancé contre lui par le sieur Imbert, prévôt de la maréchaussée de Civray, au sujet d'une rencontre à main armée qui avait eu lieu contre lui et Jean de Lostanges, seigneur de Paillé, et dans laquelle il fut prouvé que c'était le sieur de Charbonnières qui avait été l'agresseur. Cette affaire n'eut probablement pas de suite, mais trois ans après, les 14 avril et 9 juin 1674, il fut condamné par contumace à avoir la tête tranchée sur la place du Marché-Vieil à Poitiers, à 1000 livres d'amende envers le Roi, et conjointement avec Isaac et Daniel de BEAUCHAMP, etc., ses complices, à la somme de 3000 livres, pour faire construire à la conciergerie un appartement pour loger les femmes séparément des hommes, à 500 livres pour les pauvres infirmes, à 200 livres aux religieuses hospitalières, à 200 livres aux Frères de la Charité, et à tous les frais du procès, et ce pour avoir attenté aux jours des enfants de Charles des Arnauds, écuyer, seigneur de Boisseuil, et à ceux de Jacques Gaudin, sieur de la Cour. Il obtint des lettres de grâce au mois de mars 1675, motivées sur l'abandon que fait le dernier plaignant des poursuites faites à sa requête, moyennant une somme de 12000 livres payées au sieur de la Cour et 50 livres aux Frères de la Charité, pour faire prier pour le repos des âmes des enfants dudit sieur de la Cour, et qu'il paiera tous les frais du procès. Il fut cependant considéré comme mort civilement, et par un acte de curatelle passé le 2 janvier 1675, Henri Groussard, son beau-frère, fut nommé tuteur de ses enfants, qui étaient :
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X) de BEAUCHAMP Henri, seigneur de
Charbonnières. Il était lieutenant au régiment de la Reine-Dragons, lorsqu'il épousa le 25 janvier 1699, Catherine Lefebvre, fille de Mathieu, en dernier lieu, prêtre et chanoine du chapitre de Sainte-Radegonde de Poitiers, et de feue Marguerite du Breuil, son épouse. Le 24 janvier 1716, et encore en 1723, il rendit hommage au château d'Aunay de sa seigneurie du Breuil-Chigner, le Treuil-Estancelin, etc. Ils eurent pour enfants :
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XI) de BEAUCHAMP Henri-Charles, chevalier,
seigneur de Charbonnières, Grand-Fief, etc. Il fut dans sa jeunesse destiné à l'Etat ecclésiastique et était chanoine de l'église Sainte-Radegonde de Poitiers, lorsqu'il résigna ses bénéfices entre les mains du Pape, le 31 mai 1719. Il fit partie du ban de la noblesse de Saintonge, convoquée en 1758, et on le trouve cité en 1752 dans un état du domaine royal du Poitou. Il avait épousé le 4 août 1724 Madeleine-Dorothée de Lescours, fille de Louis-François, marquis de Paranzay et d'Elisabeth Green de Saint-Marsault. De cette union naquirent :
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XII) de BEAUCHAMP Charles-Grégoire,
marquis de BEAUCHAMP, seigneur de Grand-Fief et de Champ-Fleury, né
le 25 juillet 1751. Il se fit remplacer à l'assemblée de la noblesse du Poitou en 1789, par M. Louis-Charles du Breuillac, et fut nommé député de la noblesse aux Etats-Généraux par le bailliage de Saint-Jean d'ANGELY. Il fut l'un des signataires de la protestation du 21 juin 1790 contre le décret du 10 juin de la même année, proclamant l'abolition de la noblesse. Entré de très bonne heure au service, il se trouva à la bataille de Rosbach, cornette dans le régiment des Cars-Cavalerie. Il y reçut quatre blessures, ce qui ne l'empêcha pas de rapporter son étendard. Plus tard, il émigra et servit dans l'armée des princes. Après le licenciement, il se rendit dans ses terres du pays de Liège, qu'il tenait du chef de sa femme, et donna asile dans son château à un grand nombre d'émigrés. Il se rendit caution pour la nourriture de ceux qu'il ne pouvait pas loger, et pour les fournitures que les marchands leur consentaient sur sa garantie. Bientôt tous ses biens furent confisqués en France et dans le pays de Liège, après l'occupation par l'armée française. Lorsqu'il fut rentré dans sa patrie, il supporta avec résignation la perte de sa fortune, et décéda en 1817. Il avait épousé Louise-Hélène, baronne de Rosen, dont il n'eut pas d'enfants, pas plus que d'un second mariage contracté plus tard. |
Branche des BERNARDIÈRES (MIGRON-17). |
VIII) de BEAUCHAMP Benjamin, écuyer,
seigneur du Breuil, des Bernadières, de la Cabourne. Il épousa à Taillebourg le 17 mai 1645, Silvie de La Rochefoucauld, fille d'Isaac, écuyer, seigneur de Voussac, Salignac, etc. et de Jeanne de Pons, qui testait le 10 juillet 1657. Il fut maintenu noble par M. d'Aguesseau le 14 juin 1667, et fit partie de l'assemblée de famille convoquée le 24 mai 1675 pour nommer un curateur aux enfants mineurs d'Alexandre de BEAUCHAMP, son cousin germain. Il faisait son testament le 24 juillet 1676. Il avait eu pour enfants :
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IX) de BEAUCHAMP Isaac, écuyer,
seigneur des Bernardières, la Cabourne. Il fut maintenu noble avec son père. Il fut impliqué dans les poursuites de Charles, son cousin, et fit l'objet, comme lui, d'avoir la tête tranchée sur la place du Marché-Vieil à Poitiers, mais il obtint des lettres de grâce au mois de mars 1675. Il épousa le 15 février 1667 Marie de BEAUCHAMP. Il s'agit sans doute d'elle, sous le prénom de Madeleine, qui étant veuve de N. des Bernardières, fut enregistrée dans l'armorial général de la France, dressé par Charles d'Hozier, avec le blason ci-dessous :
De cette union naquirent, au moins :
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Branche de la GRANGE (BESSÉ- 16 ?) |
VI) de BEAUCHAMP Jacques, écuyer,
seigneur de Bussac. Il était huguenot et fut condamné à mort en 1569 par le parlement de Bordeaux. C'était dans son château de Bussac que les pasteurs de Saintes allaient célébrer leur culte. Il épousa le 11 octobre 1595 Marie d'Anché, d'où : |
VII) de BEAUCHAMP Charles, seigneur
de la Grange. Il épousa le 4 mars 1641 Anne Nicolas. |
Branche de la BRIASSE : (Données généalogiques envoyées par M. Hubert MARCHADIER). |
VI) de BEAUCHAMP Roland, écuyer,
seigneur de la Maisonneuve. Il fut capitaine du château de Montendre Le 10 septembre 1584, il épousa Suzanne de Beaumont (décédé avant 1625), fille de Jacques, sieur de la Garlière, et de Suzanne Ducourret. Il testa le 20 juin 1605, et décéda avant 1611, ayant eu pour enfants :
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VII) de BEAUCHAMP Roland, écuyer,
seigneur de la Briasse. Il épousa le 14 octobre 1611 Sara de La Bretonnière (alias Bertonnerie). Il décéda avant 1618, ayant eu pour enfant, au moins : |
VIII) de BEAUCHAMP Samuel, écuyer,
seigneur de la Briasse. Il épousa le 7 juillet 1646 Marie de BEAUCHAMP, sa cousine germaine. Etant veuve, elle fut maintenu noble en 1674 avec ses deux fils :
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IX) de BEAUCHAMP Roland, écuyer.
Il fut père de :
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Branche de VILLENEUVE : |
VI) de BEAUCHAMP Daniel, écuyer,
seigneur de Villeneuve. Il épousa, par contrat du 25 octobre 1604, (Laprade, notaire), Isabeau Chastaigner, fille de René, écuyer, seigneur du Lindois, et de Claude de Salignac. Le 17 février 1633, ils se firent un testament mutuel dans lequel ils donnaient par préciput à Isaac, écuyer, seigneur du Parc, leur fils aîné, certains objets, etc.. Ils avaient eu de leur union :
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VII) de BEAUCHAMP Isaac, écuyer,
seigneur du Parc, Villeneuve. Il épousa par contrat du 24 août 1633, Marie d'Anché, fille de Jean, écuyer, seigneur du Fresse, et de Marie du Jau.. Il fut maintenu noble par ordonnance de M. d'Aguesseau du 14 juin 1667. Le 7 octobre 1675, il fit compte avec René de Cumont, son beau-frère, d'une somme de 1243 livres 12 sols, qui lui revenait sur la succession de René de BEAUCHAMP, écuyer, seigneur de Maisonnais. Il eut pour enfant :
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(*) Seconde branche de VILLENEUVE : |
IX) de BEAUCHAMP Isaac, écuyer,
seigneur de Villeneuve. Il épousa en 1667 sa cousine Marie de BEAUCHAMP, fille de Isaac, écuyer, seigneur du Parc et Villeneuve, et de Marie d'Anché. Elle apporta à son mari la terre de Villeneuve. De cette union naquirent :
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X) de BEAUCHAMP Balthazar, écuyer,
seigneur de Villeneuve, les Bernardières, Chastenay. Il naquit en 1675. Il devait cens et rentes à l'abbaye des Alleuds. Il épousa en 1705 Marie-Anne Girard, fille d'Abraham, écuyer, seigneur du Pinier, et de Renée d'Aitz. Il décéda à Javarzay le 30 mai 1754, âgé d'environ 80 ans, laissant de son mariage :
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XI) de BEAUCHAMP Pierre-Joseph, chevalier,
seigneur marquis de Roissac. Il vendit, conjointement avec ses soeurs précitées, à Gabriel Viollot, garde du prince de Conti, le 19 septembre 1758, une maison sise à Javarzay, dite anciennement la Pagerie. En 1754, il prit possession de la terre de Roissac. Il en fit modifier la construction dans le goût de l'époque. (Jérôme Royer et Jean-Paul Gaillard). Il épousa le 2 septembre 1743, (par contrat passé devant Soulet, notaire), Marie Hyacinthe d'Hauteclaire de Gourville. (Veuve, elle fit faire un inventaire de Roissac, avec François Gabriel Regnauld, son gendre). (Jérôme Royer et Jean-Paul Gaillard). Il décéda à Angoulême le 3 févier 1781, ayant eu deux enfants :
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