BARRET |
Burelé d'or et de gueules. |
Une tradition familiale bien établie précise que la famille BARRET de Guyenne descend d'une ancienne famille d'Irlande du même nom. L'une des branches, établie principalement à Bordeaux, et dont le dernier représentant mourut sans alliance à Bordeaux en 1814, se fit accorder le 24 octobre 1712 par Athlone, héraut d'armes de Jacques III (fils aîné du défunt roi d'Angleterre Jacques II), fixé à l'époque au château de Saint-Germain en Laye, un certificat attestant qu'il descendait de la très ancienne famille BARRET, au comté de Cork en Irlande. |
- BARRETT John, né en 1492, seigneur d'Aveley. Il épousa en 1510, Mary Brooke, fille de John et de Margaret Nevil. (Jean François BARRET-BOISBERTRAND) Il décéda en 1526, ayant eu pour fils : |
- BARRETT Edward, né en 1520, Il épousa Elizabeth Lytton, fille de Robert et de Frances Cavalery. (Jean François BARRET-BOISBERTRAND) De cette union naquit : |
- BARRETT John, né en 1555. (Jean François BARRET-BOISBERTRAND) Il émigra en France, et eut pour fils : |
Branche principale : |
I) BARRET Jean, né vers 1570, ou 1590. Il fut notaire royal en 1613 à Château-Geoffroy, et demeurait à Javerlhac (Dordogne). Il épousa Jeanne Barraud. (Jean François BARRET-BOISBERTRAND) Il décéda en 1668, ayant eu pour enfant : |
II) BARRET Mathurin, né en 1617. Il résidait à Espeyrat, (actuellement Empeyrat - commune d'Ecuras). Il épousa Philippe Bonin (née vers 1637), fille de Pierre, sieur de la Brande, et de Françoise Sauve. Il décéda en 1668, laissant pour enfants :
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III) BARRET Jacques, né en 1654. Aux termes d'un partage intervenu le 8 novembre 1668 avec son frère Jean, il devint propriétaire du Tourtazeau (Saint-Germain de Montbron). Il épousa en 1672 Philippe Demazeaud, (née en 1646, décédée en 1718), fille de Pierre, notaire à Rochepine, et de Philippe Gignac (dont la mère était Jeanne de La Quintinie). Il décéda le 2 septembre 1742, ayant eu pour enfant : |
IV) BARRET Pierre, né à Saint-Germain de Montbron le 6 septembre 1679, sieur de Tourtazeau. Il épousa en 1700 Anne Drouet (décédée le 2 avril 1748). Elle était propriétaire de la moitié de la Lèche, l'une des 4 sources de la Touvre (La Lèche, le Bouillant, le Dormant, et la Font de Lussac), commune actuelle de Touvre. Ils décédèrent au Tourtazeau, lui le 29 avril 1728, et elle le 2 avril 1748. De leur union étaient nés :
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V) BARRET Léonard, né en 1701, sieur de Tourtazeau. Il fut chirurgien du Roi aux Salles-Lavauguyon. Il épousa en premières noces Pétronille de Verneuil, d'où un fils :
de cette union naquit :
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VI) BARRET Jean, né en 1713.. Il fut comme son père chirurgien du Roi aux Salles-Lavauguyon. Il épousa le 11 mai 1737, Catherine Rambaud, (née en 1717), fille de Mathurin et de Jeanne Besse. De cette union naquit : |
VII) BARRET Mathieu, né en 1740 aux Salles-Lavauguyon. Il y exerça les professions de notaire royal et procureur - mayeur des domaines du roi, puis de notaire public. Il épousa en 1766 Marie Fougeron, dite de Masjambert (née en 1745, décédée en 1806), fille de Jean, sieur du Masjambert, et de Madeleine Grellier. Ils décédèrent aux Salles-Lavauguyon, lui le 17 janvier 1817, et sa femme le 4 février 1806 (âgée de 60 ans). De cette union naquirent au moins 6 enfants, dont :
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VIII) BARRET Jean, né en 1782, dit BARRET de La FORCE. Malgré qu'il ai été le 6ème enfant, ce fut lui qui succéda à son père comme notaire aux Salles-Lavauguyon. La partage des biens de son père, du 5 novembre 1806, indique que ce fut chez lui que son père vécut, "s'interdisant de faire société", pour ne pas léser les autres branches. Il épousa Anne Chérie Echaupré de Tranchepie (qui décéda âgée de 97 ans), fille d'Etienne, écuyer, seigneur de Tranchepie, et de Catherine Fauveau. Il décéda en 1812. De cette union naquirent :
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IX) BARRET Mathieu Etienne Emile, né en 1815. Il fut titulaire du baccalauréat au lycée de Limoges, et licencié en droit de la faculté de Paris. Il succéda à son père comme notaire aux Salles-Lavauguyon, et il vendit très vite son étude à Maître Morelet. Il acquit la propriété du Bonétève en Pressignac, de son cousin germain par alliance Joseph du Chouchet, gendre de Michel BARRET (Voir 7ème degré). Pour l'acquisition du Bonétève, il dut vendre, en plus de l'étude de notaire, les terres de Tourtazeau et celles venant des Echeupré de Tranchepie à Périlhac : la Béraudie et le Dejay. Après 1870, il fut nommé juge de paix de Chabanais. Il vécut au Bonétève jusqu'à son décès le 6 septembre 1878, d'un accident de voiture. Son cheval avait prit peur près du champ de foire de Chabanais, et versa la voiture. Il était très lié avec Hyppolite Carnot, fils de Lazare, qui habitait tout près de Savignac, et père de Sadi Carnot, président de la République. En 1843, il épousa sa cousine Marie Elisabeth Emilie BARRET, de la branche Barret Saint-Estèphe. De leur union naquirent :
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X) BARRET Jean Etienne Aristide, né le 31 janvier 1849. Il fut externe des hôpitaux de Paris, puis s'installa comme médecin à Chabanais en 1878 ou 1879. Le 20 décembre 1880, il épousa à Chabanais Jeanne Marie Bourderonnet, fille de Junien et de Catherine Clémence Barataud, demeurant au château de Grandchamp, commune de Saint-Brice sur Vienne. Il devint maire de Chabanais en 1894. C'est dans cette fonction qu'il eut la triste mission d'annoncer à madame Hyppolite Carnot, l'assassinat de son fils, alors président de la République. Sa femme, Jeanne Marie, décéda à Limoges le 2 octobre 1913, âgée de 53 ans. Lui même décéda le 7 juin 1925, âgé de 77 ans. Ils eurent pour enfants :
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XI) BARRET Junien Mathieu Emile, né le 7 octobre 1886, à Chabanais. Il fut licencié en droit à Poitiers, docteur en droit à Paris, puis avocat à Paris. Il reprit la charge d'avoué à Limoges de son beau-frère Henri Montagne, qui la tenait de son père, en échange de la propriété de Clapier à Mirabeau, dont il était propriétaire. Il fut rédacteur en chef du journal "Le Petit Démocrate", fondé par l'abbé Desgranges. Mobilisé à la déclaration de la guerre, lieutenant de réserve au 263ème Régiment d'Infanterie, il fut grièvement blessé le 28 août 1914. Il fut fait prisonnier, et fut échangé comme grand blessé. Il devint ensuite officier d'Etat-Major, et fut nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 6 septembre 1915, et Croix de Guerre avec palme, avec la mention "A été blessé grièvement en faisant courageusement son devoir. Excellent officier, énergique et brave", signé : Joffre. Il épousa en premières noces à Limoges le 20 janvier 1913 Madeleine Montagne (née à Limoges le 23 juin 1890, décédée à Limoges le 22 décembre 1964), fille de Gabriel, avoué à Limoges, (7 rue Pétiniaud-Beaupeyrat), et de Marguerite de Font-Réaulx. Madeleine était la soeur cadette de Henri Montagne, époux de Marguerite BARRET (10ème degré). De cette union naquirent :
Il fut le premier rédacteur de la présente généalogie de la famille BARRET. Il décéda le 7 juillet 1967 au château de la Vigne à Saint-Brice sur Vienne (Haute-Vienne), dont il était propriétaire. |
XII) BARRET Jean, né à Limoges le Ier janvier 1915. Il épousa en 1941 Simone Bataille (née le 27 mai 1916 à Paris), fille de N. Bataille et de Marthe Benoiston. Il succéda à son père comme avoué, puis devint avocat à la cour d'appel de Limoges. De son union naquirent 9 enfants :
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XIII) BARRET Pierre Marie, né à Limoges le 6 décembre 1945. Notaire à Nieul et à Couzeix (Haute-Vienne) Il épousa à Limoges le 30 septembre 1967, Danielle Desjardin, (née le 3 octobre 1946), fille de Michel et de Nicole Bernardaud (porcelainiers à Limoges). Ils eurent pour enfants :
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Branche dite de SAINT-ESTÈPHE : |
VI) BARRET Jean, né en 1746, notaire et procureur du roi à Saint-Estèphe (Dordogne). Il épousa le 17 juin 1771 Marie Angélique Chabosseau, veuve à 17 ans de Jacques Jappie, officier de marine. (Elle se remaria une troisième fois après le décès de Jean BARRET, avec son beau-frère Etienne Lagarde, le 26 fructidor an III (12 septembre 1795), veuf d'Elisabeth BARRET, décédée sans postérité). Elle était née le 9 décembre 1749 en la paroisse Sainte-Marie de Québec, au Canada, et était fille de Pierre Chabosseau, officier de marine en retraite qui avait servi sous Louis XIV et Louis XV, et de Marie Louise Aubin de l'Isle. Jean décéda en 1780, ayant eu pour enfants, de Marie Angélique :
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VII) BARRET Pierre Germain, né le 31 mai 1776 à Saint-Estèphe. A 16 ans, il partit pour la Guadeloupe pour gagner sa vie et décharger sa mère, alors veuve. Arrivé à Pointe à Pitre, il se plaça comme précepteur chez des colons. Il apprenait à la veillée la leçon qu'il enseignait à ses élèves le lendemain. Engagé volontaire à 18 ans le 25 juin 1794, à Basse-Terre au bataillon de la Guadeloupe, il ne resta simple soldat que 2 jours, et fut nommé fourrier le 27 juin 1794. Il était pratiquement le seul de sa compagnie à savoir lire. Prisonnier une première fois des Anglais aux Antilles, il fut ramené en Angleterre sur un petit voilier. Il réussit avec ses camarades à profiter d'un coup de vent qui les avait rapprochés de la côte française, à enfermer par surprise les Anglais dans l'entrepont et à les ramener prisonniers à Brest sur leur propre bateau. la seconde évasion fut moins spectaculaire, car il s'entendit avec des contrebandiers pour se faire envelopper dans un ballot et s'échapper des Anglais. Pendant la campagne d'Allemagne de 1813, il réussit à enlever par surprise une troupe supérieure en nombre à la sienne. Blessé à la Guadeloupe au début de sa carrière, il le fut une seconde fois en 1814 à Bar sur Aube, pendant la campagne de France. Il se fit hisser sur un cheval et continua à commander jusqu'à la fin des combats. Capitaine avec rang de chef de bataillon depuis le 8 avril 1813, il assista aux adieux de Fontainebleau. En 1815, le préfet de la Charente lui adressa une lettre le nommant électeur. Il était à ce moment là à Waterloo, où il vit Napoléon commander la retraite. Tel Cambronne et son fameux "La Garde meurt et ne se rend pas", il ne se rendit pas. Il passa à travers l'armée prussienne avec les débris de sa compagnie et se replia sur la Loire. Licencié le 10 octobre 1815, il fut réintégré comme chef de bataillon le 5 août 1817, puis fut mis en congé en 1820. Louis XVIII lui maintint son grade d'officier de la Légion d'Honneur. Il épousa le 3 octobre 1816 Marie Poupelet (née le 3 messidor an IX - 22 mai 1801), fille de Jean, fabriquant de papier à Nersac, habitant La Couronne; et de Camille Artaud. De cette union naquirent :
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Branche dite d'EVREUX : |
XII) BARRET Henry, né le 12 avril 1917 à Limoges. Il fut commissaire-priseur à Evreux, puis constructeurs de maisons de campagne en Normandie. Il décéda en 1985. Il avait épousé en 1947 Annie Baillot (née à Troyes - Aube), fille d'un industriel dans le textile à Troyes. En 1969, il collecta un grand nombre de signatures à l'effet de se présenter à la présidence de la République. Il publia à cette occasion un livre exposant son programme de gouvernement, mais il ne put collecter suffisamment de signatures pour faire valider sa candidature. De son union avec Annie Baillot, naquirent :
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Branche dite de PÉRIGUEUX : |
XII) BARRET Gabriel, né le 20 avril 1926, à Limoges. Il épousa à Arcachon le 3 septembre 1947 Colette Nouhaud, fille de Léonce, ingénieur des Arts et Manufactures, et de Denise Gonthier. (Elle épousa en secondes noces André Chambon, docteur en médecine et pharmacie). Gabriel, après des études de droit à Limoges, devint industriel à Périgueux en créant une entreprise de peinture. De son union avec Colette Nouhaud, naquirent :
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Branche de BOISBERTRAND et de PRAHEL : (Généalogie issue du site Internet de Mr. Jean-François BARRET-BOISBERTRAND. |
VI) BARRET Michel, né en 1718, sieur de Boisbertrand. Il épousa en premières noces en 1735, Martiale Rambaud. De cette union naquit :
De cette union naquirent :
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VII) BARRET-BOISBERTRAND Pierre, né le 24 mai 1739. Il épousa Marie Sousmagnas (née en 1744), et en eut pour enfants :
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VIII) BARRET-BOISBERTRAND Jean, né en 1765. Il épousa Marguerite Simone de La Raside. De cette union naquit : |
IX) BARRET-BOISBERTRAND Pierre Isidore, né le 6 mars 1791. Il épousa Marie Reculet (née le 21 septembre 1798), fille de Jean François et de Marie Catherine Versale Martin-Lagrave. Il décéda en 1863, ayant eu pour enfants :
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X) BARRET-BOISBERTRAND Jean Adolphe, né en 1819. Il épousa N. Blanchon-Lasserve (née le 12 septembre 1824, décédée en 1892), fille de Jean Baptiste et d'Adèle Léonard-Belair. Il décéda en 1899, ayant eu de cette union :
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XI) BARRET-BOISBERTRAND Georges Jean Nicolas, né en 1845. Il épousa en premières noces le 21 juin 1884, Marie Euphémie Pennes (décédée le 14 avril 1896). De cette union naquit :
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XII) BARRET-BOISBERTRAND Eugène René, né le 18 janvier 1886. Il fut un industriel spécialisé dans la porcelaine. Il épousa Marie Gabrielle Rataud (née le 15 septembre 1887). Il décéda en 1960 à Rochechouart (Haute-Vienne). De son union était né : |
XIII) BARRET-BOISBERTRAND Georges, né le 13 août 1907 à Limoges. Il épousa en premières noces Jeanne Médine Paule Dupuis (née le 11 avril 1907 à Belley - Ain, décédée le 12 avril 1988 à Chamberry - Savoie), fille de Paul Constant et de Médine Jeanne Doncieu. De cette union naquit :
Il décéda le 17 juin 1984 à Mauran - Haute-Garonne. |
XIV) BARRET-BOISBERTRAND Jean François, né le 14 mars 1944 à Auch (Gers). Il épousa le 28 septembre 1985 à la Motte-Servolex (Savoie), Marie Luce Ruyant (née le 3 août 1954 à Lille - Nord), fille de Joseph et de Françoise Lemaire. De cette union naquirent :
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Branche cadette de BOISBERTRAND : |
X) BARRET-BOISBERTRAND Raymond Léon. Il épousa Anne Anaïs Forestier-Chambonaud. Il décéda le 11 mars 1893, ayant eu pour enfant : |
XI) BARRET-BOISBERTRAND "Albert" Pierre Isidore, né en 1845. Il épousa en premières noces le 19 juillet 1869, Léonarde Catherine "Amélie" Imbert-Laboiseille (née en 1849, décédée en 1878). Albert épousa en secondes noces le 19 avril 1880, Marie Marthe Pauline Prévost de Lavaud, (décédée le 18 mars 1900). Il décéda le 20 mars 1923, ayant eu pour enfants :
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XII) BARRET-BOISBERTRAND "Fernand" Marie Joseph Alzé, né le 7 décembre 1883. Il épousa en 1908, Marie Ezéma Duplantier, (née le 20 octobre 1879, décédée le 2 décembre 1977 à Maisonnais sur Tardoire - Haute-Vienne). Fernand décéda le 16 octobre 1934, ayant eu pour enfant :
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Branche de PRAHEL : |
VII) BARRET-PRAHEL Léonard, qui épousa en 1772, Louise Sousmagnas. De cette union naquirent :
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VIII) BARRET-PRAHEL Léonard, né en 1779. Il épousa le 24 novembre 1800, Françoise Goursaud de Boischevet (née en 1783, décédée en 1852). Il décéda en 1858, ayant eu pour enfants :
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IX) BARRET-PRAHEL François, né en 1802. Il épousa le 26 septembre 1831, Anne Tarnedaud (née en 1811). Il décéda en 1844, ayant eu pour enfants :
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- Généalogie complète envoyée par Monsieur, Charles André ROCHE : Généalogie de la famille BARRET (Guyenne, Angoumois, Limousin). Cette généalogie a été confectionnée à partir : - des Archives familiales de la famille BARRET. - des Notes historiques sur la baronnie de Marthon, de l'abbé Mondon. - du Dictionnaire historique de la Haute-Vienne. - des Archives du Chouchet, pour une partie du 7ème degré. - Jean François BARRET-BOISBERTRAND : Généalogie familiale : http://gw.geneanet.org/jfbarret?lang=fr;pz=jean+francois;nz=barret+boisbertrand;ocz=0;p=john;n=barrett+seigneur+d+aveley |