BARDONIN alias BARDONNIN |
D'azur à trois
molettes d'éperon d'or, posées deux et un. |
Famille noble qui habitait la Basse-Marche. Cette famille paraît s'éteindre au XVIIIème siècle. |
Noms isolés : |
- BARDONIN Françoise. Elle épousa François Pastoureau, seigneur de la Rochette, en Marche, procureur général au Parlement de Bordeaux. Ils vivaient en 1494. |
- BARDONIN Jean, seigneur de Bois-Buchet et de Sonneville, archer
de la compagnie de 30 lances, sous la charge de M. de La Vauguyon, qui
fit montre à Civray, le 27 janvier 1574. Il avait une sœur, Marguerite, née vers 1515, qui épousa Jean Feydeau, en 1541. |
- BARDONIN Adrien, écuyer, seigneur de la Grange-BARDONIN, le Fief
du Pont, du Port, etc... Il fut exempté de se trouver au ban de la Haute et Basse Marche, convoqué le 20 juillet 1577, comme servant alors en archer dans la compagnie du seigneur de Sansac, employée au siège de Brouage. |
- BARDONIN Jean, écuyer, seigneur de
Langellerie, rendit, le 23 janvier 1592, aveu à haut et puissant
Pierre Frottier, chevalier de l'Ordre du Roi, seigneur de la Messelière,
etc... pour ce qu'il possédait près du village de Fougéré. Il fut peut-être l'aïeul du suivant : |
- BARDONIN Jean, écuyer, seigneur de Bois-Buchet. Ne se trouvant pas au ban de la Haute et Basse Marche, il fut donné défaut contre lui. Lui même, ou un autre du nom de Jean, fut taxé en 1620, pour indemniser les députés de la Basse-Marche de leurs dépenses aux Etats de 1614 et 1615. |
- BARDONIN Marguerite, épousa Jean Jourdain, écuyer, seigneur de l'Houmède, à la fin du XVIème siècle. |
- BARDONIN Gaultier, écuyer, seigneur de Langellerie, Langetière,
ou Logerie, Queaux, Juignol. Il demeurait paroisse de Queaux, et rendit
en 1615, un aveu au seigneur du Vigean. Il fut taxé en 1620, de la somme
de 10 livres pour indemniser les députés de la Basse-Marche des dépenses
faites par eux aux Etats de 1614 et 1615. Il épousa Eléonore de Blom, qui en était veuve, lorsqu'elle fut confirmée dans sa noblesse avec leur fils, Gaspard, qui suit, par sentence de M. Barentin, du Ier septembre 1667. |
- BARDONIN Gaspard, écuyer, seigneur
de Langellerie, paroisse de Queaux. Il rendit un aveu, le 21 décembre
1639, à Gaspard de Feydeau, écuyer,
seigneur de Ressonneau. Le 27 juillet 1654, il fit une donation au couvent de la Rallerie, près le Fougéré (Gouex - Vienne). |
Filiation suivie : |
I) BARDONIN François,
sieur de Bois-Buchet (Lessac). Il servit comme homme d'armes dans la compagnie de 30 lances, fournies des ordonnances du Roi, sous la charge de M. de La Vauguyon, qui fit montre à Civray, le 27 janvier 1574. Dans cette compagnie, étant présent aussi au nombre des archers, un Jean BARDONIN, dit "seigneur de Bois-Buchet, paroisse de Lessac, pays de Poitou". Il épousa, le 8 septembre 1556, Jeanne de Couhé, dont il eut au moins : |
II) BARDONIN François, écuyer, seigneur de Bois-Buchet et de Cloire. Il fut taxé à 30 livres, pour rembourser aux députés de la Basse-Marche, les dépenses par eux faites aux Etats Généraux de 1614 et 1615. Il épousa, le 12 octobre 1599, Gabrielle Brouard. Le dernier jour de février 1644, elle partagea la succession de son mari, avec ses enfants, qui étaient :
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III) BARDONIN François, baptisé le 4 août 1605 à Lessac (Bernard BORDIER), écuyer, seigneur de Sonneville, élection de
la Rochelle. Il eut pour premiers parrain et marraine François de Couhé, écuyer, sieur du Mas et Adrienne Frotier, dame de Juillac, et pour second parrain et marraine Etienne de Gransaigne, écuyer, sieur de la Courrière et Suzanne BARDONIN. (Bernard BORDIER). Il comparut, (à moins que ce ne soit son fils qui portait le même nom), au ban de la noblesse d'Angoumois, en 1635. Il épousa le 18 décembre 1628, (par contrat passé par Jolly, notaire à Angoulême), Olive (alias Aline) de Villoutreys, (baptisée le 31 octobre 1609 à Angoulême - Saint-Martial), fille de François, écuyer, sieur de la Diville (Ladiville ?), et de Marguerite de Nesmond. (Bernard BORDIER). Ils eurent pour enfants, au moins :
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IV) BARDONIN François, écuyer, seigneur de Sonneville, de Saint-Romain, et de Bois-Buchet. Il fut maintenu dans sa noblesse par Barentin, le Ier septembre 1667. Il épousa, le 8 octobre 1658, Marie-Anne de Fleury. Elle décéda avant 1687. A cette date, François demeurait en sa maison noble de Sonneville. Un procès-verbal du 4 novembre 1705, des terres et seigneuries de Sonneville et Neuvicq, nous apprends que le château était entièrement démoli depuis 3 ans et ses matériaux vendus. (Jean-Paul Gaillard). De cette union naquirent :
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Branche des LEURRES (alias Les LEURS) - (Montigné): |
III) BARDONIN Jacques, écuyer, seigneur des Leurres. (Il était parfois nommé BARDONIN-BROUARD). Il naquit le 2 décembre 1610 à Lessac et eut pour parrain et marraine Jacques de Couhé, écuyer, sieur du Chiron et Jacquette Bounin, dame des Essarts. Il fut maintenu noble par d'Aguesseau, intendant du Limousin. Il décéda le 15 janvier 1671 et fut inhumé le 16 dans l'église de Montigné. (Il était dit qu'il fut saisi d'une "catherre" ? qui l'a privé en même temps de la vue, de l'ouyie et de sentiment". Le 8 juillet 1630, il avait épousé Ester Aubert (née en 1606). Elle fit faire un inventaire du logis noble des Leurres et de la métairie de la Martinière, le 7 septembre 1693 (Faure, notaire). Elle testa avec le même notaire le 8 décembre 1693, en faveur de son petit-fils Jean. En attendant, son neveu Isaac de Cullan (Culant), chevalier, seigneur de la Barre et d'Anqueville, aura l'usufruit. Un autre neveu, Monsieur de Courterat (?) lui doit encore une partie de sa légitime. (Bernard BORDIER). De leur union, Jacques et Ester eurent pour enfants :
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IV) BARDONIN Jean, seigneur des Leurres et de Boisberton. (Montigné). Il acquit la seigneurie de Boisbreton le 4 février 1671, de Henri du Vignaud, seigneur de Fayolle, et de Marie de Guitard, son épouse, et partit y habiter, laissant le logis des Leurres à sa mère. (Boisbreton a totalement disparu de nos jours). (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre). Il fut assassiné par N. Péres, sieur de Vieille Vigne, fils aîné du seigneur de Plessis-Mareuil, le 6 mars 1689. Il avait épousé Marie de Brettes. Elle fut marraine à Montigné le 27 juillet 1674. Elle décéda entre 1683 et 1689, laissant pour enfants : (Bernard BORDIER).
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V) BARDONIN Jean, seigneur des Leurres, né le 9 septembre 1683 à Montigné. Il eut pour parrain et marraine Jean Marot et Louise Landreau. En 1715, le lieu noble des Martignières (Montigné), devenue la métairie du même nom, lui appartenait. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre). Cette maison noble du village des Martignières n'existe plus aujourd'hui). Il semble qu'il demeurait en 1692 au château et paroisse de Villenouvelle, en Poitou. le 5 février 1733, il fut cependant inhumé dans le caveau de la chapelle à main droite de l'église de Montigné. Il était décédé à la minuit précédente. (Bernard BORDIER). |
Branche de SANSAC (Beaulieu sur Sonnette) : |
III) BARDONIN Jean, chevalier, comte de Sansac, né et baptisé le 31 octobre 1612 à Lessac. Il fut gouverneur de Libourne. Il était lieutenant-général pour le roi en son armée d'Italie, lorsqu'il fut tué et "enterré le 11 aoust 1657 devant le camp d'Alexandrie en Milanais en une chapelle bastie en l'hôneur de Sainte-Anne". Il avait 46 ans. Il avait épousé Madeleine d'Escodaca de Boisse, fille du comte de Pardaillan. Sa veuve rendit en 1665 et 1669, des aveux à François de Roye de La Rochefoucauld. (Bernard BORDIER). De leur union naquirent :
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IV) BARDONIN François, chevalier, comte de Sansac, né le 12 avril 1657, baptisé le 13 novembre 1657 à Sonneville. Il eut pour parrain et marraine François de BARDONIN, seigneur de Sonneville, et Marie de Campaignolle. Il épousa sa cousine Marie Thérèse BARDONIN, fille de François, seigneur de Sonneville, le 9 janvier 1685, à Saintes (paroisse Sainte-Colombe). Ils habitaient au château de Sansac (Beaulieu sur Sonnette). Cependant, devenue veuve, Marie vivait au logis de Sonneville, au moins jusqu'en 1723. Ils eurent pour enfants : (Bernard BORDIER).
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V) BARDONIN Charles François, qui assista au mariage de son frère. " Haut et Puissant Seigneur Messire Charles-François BARDONNAIS (BARDONIN) de SANSAC, compte dudit Sansac et d'Allements, (Allemans du Dropt, en Lot et Garonne), marquis de Sonneville, de Pardaillan, baron de Pineuil et Praissas, seigneur de la Tour de Montail et autres plasses" devint baron de Prayssas (Lot et Garonne), par son mariage en 1731 avec Marianne de Moret de Montarnal, à laquelle son frère, messire Aymard-Henry de Moret, marquis de Montarnal, comte de Peyre en Gévaudan, avait cédé cette seigneurie en dot, venant de leur mère, Marianne de Cars. Il signa en 1734 une transaction avec les consuls de la ville: SONNEVILLE DE SANSAC tandis que son épouse signe MONTARNAL DE SONNEVILLE. Leur résidence habituelle était dite au château d’Allemans-du-Dropt. Ce fut sans doute leur petit-fils qui émigra, mais sans son épouse car celle-ci se réfugia en 1793 à Prayssas: c’est ce que nous apprend ce certificat : "NOUS Maire et officiers municipaux de la Commune de Preyssas, chef-lieu de canton, au District d’Agen, département de Lot-et-Garonne, certifions que la Citoyenne Sensac, native d’Alemans, âgée de vingt-cinq ans, taille cinq pieds deux pouces, cheveux châtins, yeux bleux, nez long, bouche moyenne, menton et front rond, visage rond, chargé de petite vérole, s’est présentée aujourdhuy à la maison commune, a déclaré qu’elle étoit arrivée en cette ville le vingt-cinq nivôse, a exhibé un passeport à elle délivré par la Municipalité d’Allemans sur le Drot au District de Lauzun, susdit département, en datte du trente octobre mille sept cent quatre vingt-treize" (Daniel CHRISTIAENS). Le 21 mars 1735, Charles François afferma à Louis Montaxier, marchand du bourg de Sigogne, "la maison noble et seigneurie de Sonneville, ses deux chaumières et tous leurs apparaux, prés, vignes, terres, les rentes en la seigneurie de Loret, etc., pour 5 ans et 3500 livres par an. le 19 septembre 1763, il vendit la terre de Sonneville à Louis Saulnier de Pierre Levée et à Anne Rocquard, son épouse, pour 46000 livres. (Jean-Paul Gaillard). Il eut pour enfants :
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VI) BARDONIN Gilles Victor Honoré, chevalier, seigneur comte de Sansac, baron d'Allemans. Il naquit sans doute à Allemans sur Dropt (Lot et Garonne). De son union avec Marie Yves de Timbrune, naquit : (Bernard BORDIER). |
VII) BARDONIN César Jean Baptiste Marie, chevalier, seigneur comte de Sansac. Il naquit le 19 novembre 1766 à Allemans sur Dropt. (Lot at Garonne) Il fut capitaine de carabiniers, lieutenant-colonel de cavalerie et chevalier de Saint-Louis, ancien député et ancien chef d'état-major de la garde nationale de Tours. Il émigra à la Révolution. Le 31 mai 1820, il épousa Joué les Tours (Indre et Loire), Charlotte Rebecca Népomucède de Subich, (née à Pest en Hongrie, le I novembre 1776), fille de François de Subich de Kolon et d'Appoline de Thyr. Le mariage avait déjà été célébré à Tatra, en Hongrie, le 21 août 1801. Il décéda à Tours le 6 août 1826. Il fut amnistié le 22 thermidor an X. (Pierre Bureau). Il ne semble pas qu'ils eurent une postérité. (Bernard BORDIER). |
- BEAUCHET-FILLEAU
: Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Association Promotion Patrimoine : Châteaux, Manoirs et Logis de La Charente. - abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du Limousin. - José DELIAS : Articles sur Sansac (Beaulieu), Boisbuchet (Lessac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SEPULCHRE : Articles sur les Martignières (Montigné), Boisbreton (Montigné), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD : Article sur le logis de Sonneville, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Pierre BUREAU : Les émigrés Charentais : 1791-1814. - notes extraites de l'histoire de Prayssas, de M. Daniel CHRISTIAENS. - notes envoyées par Monsieur Bernard BORDIER. |
Cette page a été mise à jour le 27 septembre 2009. |