Charles Philippe
de FRANCE

Blason du duc d'Artois
 
blason de Charles X, roi de France
De France au lambel de gueules, chaque pendant chargé de trois châteaux d'or.
 
D'azur à trois fleurs de lys d'or.
Blason du duc d'Artois, devenu Charles X, roi de France.

Comte d'Artois, Duc d'Angoulême et Pair de France, Duc d'Auvergne et de Mercœur et Pair de France, puis Comte de Poitou et Pair de France.
Duc de Berry et de Châteauroux, Comte d'Argenton et de Ponthieu et Pair de France, Comte de Limoges et Pair de France, Comte d'Auvergne et Vicomte de Limoges.
Colonel Général des Suisses et des Grisons, puis Roi sous le nom de Charles X de France.


- Charles Philippe de FRANCE, petit fils de Louis XV, roi de France et de Navarre, et fils de Louis Ferdinand, dauphin, et de Marie Josephe de Saxe.
Il fut baptisé le 22 octobre 1757, et eut pour parrain le roi Charles III d'Espagne, et pour marraine, sa tante, Sophie Philippine de France.
Il fut d'abord titré comte d'Artois.
En 1772, âgé de 15 ans, il fut nommé colonel général des Suisses et des Grisons.
Il épousa le 16 novembre 1773, Marie Thérèse de Sardaigne, qui lui donnera 4 enfants :
 
1) Louis Antoine, duc d'Angoulême, puis dauphin de France.
blason de Louis Antoine de France
 
D'azur à trois fleurs de lys d'or.
2) Charles Ferdinand, duc de Berry.
blason de Charles Ferdinand, duc de Berry
 
D'azur à trois fleurs de lys d'or, à la bordure crénelée de gueules.
3) Sophie, née en 1176. elle décéda en 1785.
4) Marie Thérèse, née et décédée en 1783.
En 1775, Charles assista au sacre de son frère Louis XVI. Il fut alors apanagé du comté de Poitou et des duchés d'Angoulême et de Mercœur.
Il émigra le 16 juillet 1789, c'est à dire dès le début de la Révolution. En août 1794, il quitta Hamm, comme conte de Ponthieu, et se rendit en Grande Bretagne.
portrait de Charles X
Portrait de Charles X en tenue de sacre
A la mort de son frère Louis XVIII, en 1824, il monta alors sur le trône et se fit sacré à la cathédrâle de Reims, le 29 mai 1825.
Il fut renversé le 30 juillet 1830, à la Révolution de Juillet, se retira à Rambouillet le 2 août, puis abdiqua.
Exilé, il décéda du choléra le 6 novembre 1836 à Görz (Autriche), actuellement Nova Gorica (Slovénie), et fut inhumé à Kostanjevica (Nova Gorica).

Le comte d'Artois, apanagiste du comté d'Angoulême avait en ferme des agriers sur la commune de Ladiville.
A la Révolution, il les sous-afferma pour 905 livres.
Ces agriers étaient constituées des prises de Mirabaud (ou chez Jacques), Simon Parois, Maurice Brebion (ou chez Chadenna), de l'Enclaveyre, du Cerclet, de chez Plenet, d'Emprés Plenet, du Vergiot, et devaient des rentes seigneuriales au château de Bouteville. Ces rentes s'élevaient à 31 boisseaux de froment, 2 boisseaux d'avoine, 16 livres 14 sous 99 deniers, 12 chapons et 3 gélines.

- Etienne BARTH : Le canton de Barbezieux au temps passé.
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