d' ARNAC |
.De gueules à sept annelets d'or, posés 3, 3, et 1. (Beauchet-Filleau : Dictionnaire des familles de l'ancien Poitou) |
De gueules à sept annelets d'or, posés 2, 3, et 2. (Henri Jougla de Morenas : Grand Armorial de France) |
Famille originaire du Berry, qui a possédé en Gâtine les deux importantes châtellenies de Châteauneuf. |
I) d' ARNAC Jean, écuyer. Il épousa vers 1500, Marguerite, alias Catherine d'Aloigny, fille de Guillaume, écuyer, seigneur de la Millaudière. Ils eurent sans doute pour enfant : |
II) d' ARNAC Jean, écuyer, seigneur de Selonnes. Il assista au ban de 1536, et rendit un dénombrement au seigneur de Mézières, le 31 octobre 1548 (signé Musnier et Moris, notaires). Il épousa le 3 juin 1545 (Brissaut, notaire), Damienne de Cigougne. De cette union naquirent :
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III) d' ARNAC Charles, écuyer. Il épousa le 21 juin 1587 (Rabault, notaire), Catherine de La Tour, qui lui donna pour enfants :
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IV) d' ARNAC Pierre, écuyer, seigneur de la Millaudière. Il assista aux bans de 1633 et 1639. Il épousa en premières noces Marie Grimaudet, dont il eut :
De cette union naquirent :
Ils eurent pour enfants :
Ils furent confirmés dans leur noblesse le 20 juillet 1699, par M. Tubeuf, intendant du Berry. Silvain, qui n'avait pas paru à l'acte de 1657, fut mentionné dans cette maintenue. |
V) d' ARNAC Pierre. Il fut confirmé dans sa noblesse le 20 juillet 1699, sur le vu de ses titres, par M. Tubeuf. Il épousa le Ier décembre 1655 (Chantefin et Roger, notaires), Marie Gilbert. De cette union naquirent :
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VI) d' ARNAC Silvain, chevalier, qualifié de haut et puissant seigneur des châtellenies de Châteauneuf en Gâtine et en Thouarsais. Il épousa en premières noces en 1703, Marguerite de Naullet, alias Nollet, puis en secondes noces le 4 juillet 1710, Marie Anne Gourdon de Boisnerbert. De cette seconde union naquit, au moins : |
VII) d' ARNAC René, chevalier, seigneur de Châteauneuf en Gâtine et Thouarsais, des Granges d'Orilhac (Lesterps). En 1731, la famille d'ARNAC reconstruisit le logis des Granges d'Orilhac que l'on peut encore voir de nos jours, sur l'emplacement du vieux château, avec sa chapelle (dont il ne reste rien aujourd'hui). (José Délias). Il présenta, le 23 décembre 1752, un mémoire au conseil, dans le procès qu'il soutenait tant pour lui que pour Dame Marie Louise de Fougières, son épouse, fille de François, chevalier, seigneur du Coulombier; et pour Thérèse de Fougières, sa belle-sœur; contre Philippe René Baron, curé de Nancy en Sologne. Sa postérité, s'il en eut une, est inconnue. |
Seconde branche : |
- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Henri JOUGLA de MORENAS : Grand Armorial de France. - José DÉLIAS : article sur les Granges d'Orilhac (Lesterps), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. : |