ANCELIN |
De gueules au lion d'or,
armé et lampassé d'azur. D'après l'article sur Garde-Epée, dans l'ouvrage de Bruno Sépulchre (châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente), on voyait encore, en 1900, les armes des ANCELIN, au dessus de la porte de la fuie. De même, la porte en plein cintre de la grande fuie située à l'extérieur de l'enceinte, est surmontée du blason des ANCELIN, sur lequel on distingue deux branches de laurier, le lion restant difficile à déchiffrer. |
I) ANCELIN Jacques, marchand à Beauvais sur Matha (Charente-Maritime). Par acte du 7 janvier 1553, il acheta à Claude Gouffier, grand écuyer de France, seigneur d'Oiron et de Bourg-Charente, le fief de Garde-Epée, commune de Saint-Brice (qui relevait de la châtellenie de Bourg-Charente). Il eut l'autorisation "d'édifier sur cette terre, "une maison à créneaux tant et seulement sans autre forme de forteresse, avec fuye, vivier, garenne, et sera ladite maison dénommée L'espée de Garde". D'une alliance inconnue, il eut au moins pour enfant : |
II) ANCELIN Louis, qui fut qualifié d'écuyer, et de sieur de Gardépée, et de Laubuge en 1601 (Villejésus). Il fut cité dans l'acte d'aveu et dénombrement de la seigneurie de Saint-Trojan, en avril 1607. Il épousa Marie de La Brugière. Elle survécut à son mari, et le 13 mars 1610, comme mère et tutrice de ses enfants, elle déclara, à Angoulême, devant les commissaires députés par le Roi pour la liquidation des droits de franc-fief et nouveaux acquêts, "qu'elle tenait et possédait noblement, et à hommage du seigneur de Bourg-Charente, un fief appelé ordinairement la Garde-Epée, consistant en 100 journaux de terre à l'arpent d'Angoumois, lequel dit fief commence près la Pierre-Levée, qui est devers les vieilles tublières de Bourg, tirant vers le moulins de l'abbaye de Châtres jusques à un grand bouquet de bois desdits moulins, et dudit bouquet allant droit vers ladite borne de la Pierre-Levée. Au dedans duquel fief et desdites confrontations est construite, bastie et édifiée, la maison, jardins, basse-cours, et fuie dudit Garde-Epée, contenant 5 journaux ou environ, 20 journaux de terres labourables, ou environ, 20 journaux de bois de haute futaie, 5 journaux de vigne, et le surplus montant 50 journaux, terres vagues et incultes servant à garenne et pastie. Pour raison duquel fief ladite dame et ses enfants doivent audit seigneur de Bourg, à chacune muance de vassal, une éspée appréciée à 1 écu, sans aucun droit de justice. Duquel fief ladite déclarante, audit nom, a joui, et ses prédécesseurs par temps immémorial." Elle fut citée dans deux actes, les 27 décembre 1610 et 15 février 1611. Louis et Marie eurent pour enfants :
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III) ANCELIN Jean, sieur de Gardépée, baptisé à Saint-Léger de Cognac, le 27 août 1600. Il eut pour parrain Jean de La Brugière, son oncle, et pour marraine Jeanne Vinsonneau, tante. Ce baptême fut fait en présence de Jean Allenet, procureur. En 1622, il accéda à la noblesse. Il fut qualifié d'écuyer, puis en 1643, de chevalier. Il épousa le 22 décembre 1622, Françoise de La Charlonnie, fille de Gabriel, écuyer, sieur de la Nouère et de la Vergne, conseiller du roi, juge prévôt royal de la ville et châtellenie d'Angoulême; et de Julienne de Pérusse. Ils firent deux transactions, en 1637 et 1643, avec Jean Vitré, docteur en médecine à Cognac. Il testa le 16 avril 1652. Françoise décéda après décembre 1649, et fut inhumée dans la chapelle des Cordeliers à Angoulême. De cette union naquirent plusieurs enfants, dont : |
IV) ANCELIN Jean, chevalier, sieur de Gardépée, né vers 1623. Il semble qu'il succéda à son père après avril 1652. Dans une baillette du 3 novembre 1655, concernant des rentes qui lui étaient dues (9ème partie des fruits), il fut désigné sous le titre de "Messire Jean ANCELIN, chevalier, seigneur de Garde-Epée et autres lieux..." Il exerça peut-être une fonction à Angoulême, car plusieurs actes relatifs au règlement de journées de travail et d'arrentement sur ses terres de "Saint-Brix" figurent chez des notaires d'Angoulême. D'une première union inconnue, il eut pour enfants :
Ce mariage fut fait en présence de Hélie de La Place, chevalier, seigneur de la Tourgarnier, son oncle maternel par alliance; René de La Tour, chevalier, seigneur de Saint-Fort, Boutiers et le Solençon, oncle maternel par alliance. Il ne semble pas que cette union eut une postérité. Jean, avec son fils François, sieur de Chadurie, vendirent le fief de Gardépée en juin 1657 à Pierre Offré (alias Aufroy), marchand bourgeois de Cognac. |
ANCELIN de SAINT-QUENTIN : (Généalogie tirée du Grand Armorial de France de Henri JOUGLA de MORENAS). |
De gueules au lion d'or. |
- ANCELIN Joël, seigneur de Savigné. Il épousa en 1657 Jeanne de Saint-Mathieu, d'où : |
- ANCELIN Gabriel, écuyer, seigneur de Gemar, de la Borie, et de la Mauvignière. Il épousa le 23 mai 1686 Elisabeth de Guist des Landes, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de la Lauve, lieutenant du roi à Brouage. (Beauchet et Filleau). De cette union naquit au moins : |
- ANCELIN Louis Auguste, chevalier, seigneur de la Morinière. (paroisse de Saint-Symphorien de Broue), et de Piedemont (paroisse de Saint-Just). (Abbé Nadaud). Il possédait une maison de ville à Saint-Jean d'Angély (Abbé Joseph Nadaud). L'abbé Nadaud lui aussi pour blason :
Il épousa en 1728, Michelle de Melun de Maupertuis, fille d'Ainard, comte de Melun, chevalier de Saint-Louis. Ils eurent pour enfant, au moins : |
- ANCELIN Jean Louis, chevalier, seigneur de Saint-Quentin, capitaine d'infanterie. Il épousa en 1770 Jeanne de Barthélemy de Saint-Pierre, fille d'Etienne, chevalier, capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis. Ils eurent au moins : |
- ANCELIN de SAINT-QUENTIN Louis Marie, chevalier, né en 1774. Il fut élève aux Ecoles Royales en 1789. |
- ANCELIN de SAINT-QUENTIN Charles Louis Marie, marquis de Saint-Quentin. Il habita Périssac, paroisse de Saint-Genis. Le 14 juillet 1835, il épousa Marie Pauline de Vasselot de La Chesnaye. De cette union naquirent :
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Autres noms non reliés : |
- ANCELIN Jean, échevin
de Saint-Jean d'ANGELY. Il épousa Anne Moysau. On trouve de lui deux actes faits en la maison de ville de Saint-Jean. Le premier du 24 novembre 1586, par lequel Jean fut reçu échevin sur la démission de Jacques de Guitard. Le second du 12 avril 1590, par lequel Jean Bouchaud fut reçu à la place dudit Jean, vacante par son décès. |
- ANCELIN Jean. Il épousa
le 19 mai 1602, Luce Pallier. Ils eurent semble-t-il, pour enfants :
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- ANCELIN, seigneurs de Saint-Quentin et de la Garde, qui habita les environs de Gémozac (Charente-Maritime). Il obtint en 1666, une confirmation de noblesse de l'intendant du Limousin, comme issue de l'échevinage de Saint-Jean d'Angély. (Beauchet et Filleau). |
- ANCELIN Louis, sieur de la Garde. Il assista le 15 juin 1758 avec Louis Auguste ANCELIN, sieur de la Baune et Gabriel ANCELIN, sieur de Savigné, aux bans de Saintonge convoqués par le Maréchal de Senneterre (Bibliothèque de Poitiers) (Beauchet et Filleau). |
- ANCELIN Gabriel, sieur de Savigné. Il assista le 15 juin 1758 avec Louis ANCELIN, sieur de la Garde et Louis Auguste ANCELIN, sieur de la Baune, aux bans de Saintonge convoqués par le Maréchal de Senneterre (Bibliothèque de Poitiers) (Beauchet et Filleau). |
- Patrick HURAUX : Gardépée et ses possesseurs. (Annales du G.R.E.H, numéro 23). - Jean-Paul GAILLARD : article sur Puygaty (Chadurie), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Lydie Bergeon PARQUIER : article sur Perfonds (Boisbreteau), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Henri JOUGLA de MORENAS : Grand Armorial de France. - BEAUCHET et FILLEAU : Dictionnaires des anciennes familles du Poitou. - Association Promotion Patrimoine : Châteaux, manoirs et logis de la Charente. - P. LACROIX : Chronique de l'angoumois occidental. - abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. |